Cet été, Moussa Sissoko fêtera ses 23 ans et devrait entamer sa cinquième saison en Ligue 1 avec Toulouse. Normalement. Car depuis deux années maintenant, le milieu de terrain du TFC ne cesse de voir le gotha européen se pencher sur son cas. Récemment, son nom a d’ailleurs été associé à des écuries telles que le FC Séville, l’AS Rome (qui offrirait 7 M€), le Barça ou encore Naples. Mais pour le moment, aucune d’entre elles n’a su capturer l’international tricolore.
Annoncé comme un très grand espoir français, le Toulousain est-il victime de la gourmandise des Pitchounes ou jouit-il d’une cote exagérément élevée ? Le temps nous en dira davantage, mais toujours est-il que le natif du Blanc-Mesnil ne semble pas se faire de souci avec sa situation. « Tout le monde sait que j’ai soif de découvrir d’autres championnats, en particulier la Premier League qui, je pense, correspond à mon profil. Cependant, je ne veux pas parler d’échec si je reste au TFC : je ne suis pas malheureux, ici, j’ai une bonne position dans un bon club où tout est réuni pour réussir », a-t-il déclaré à La Dépêche.
Un départ est cependant toujours possible, même si pour Toulouse, il faudra y mettre le prix. « Je peux rester comme m’en aller. Voilà ma situation bien résumée… Le président (Olivier Sadran) a une parole, il l’a toujours tenue. On s’est vus à la fin du championnat : il m’a redit que s’il y avait une opportunité qui satisfaisait toutes les parties, je serais transféré. On n’en a plus reparlé depuis. » Un silence présidentiel qui est donc synonyme d’une sixième saison toulousaine pour Sissoko.
Néanmoins, une donnée devra être rapidement prise en compte : la date d’expiration de son contrat. Lié au TFC jusqu’en 2013, le joueur n’a toujours pas prolongé son bail. Or, en l’état actuel des choses, Toulouse peut-il se permettre de conserver un de ses meilleurs éléments avec le risque de le voir partir gratuitement l’été prochain ? Une chose est sûre, si rien ne bouge, nul doute que les courtisans déclarés ne manqueront pas de solliciter Sissoko dans les mois à venir. Et s’il a réalisé une belle plus-value avec Gignac, le président Sadran pourrait alors se mordre les doigts d’avoir retenu Sissoko.
Matthieu Margueritte
Annoncé comme un très grand espoir français, le Toulousain est-il victime de la gourmandise des Pitchounes ou jouit-il d’une cote exagérément élevée ? Le temps nous en dira davantage, mais toujours est-il que le natif du Blanc-Mesnil ne semble pas se faire de souci avec sa situation. « Tout le monde sait que j’ai soif de découvrir d’autres championnats, en particulier la Premier League qui, je pense, correspond à mon profil. Cependant, je ne veux pas parler d’échec si je reste au TFC : je ne suis pas malheureux, ici, j’ai une bonne position dans un bon club où tout est réuni pour réussir », a-t-il déclaré à La Dépêche.
Un départ est cependant toujours possible, même si pour Toulouse, il faudra y mettre le prix. « Je peux rester comme m’en aller. Voilà ma situation bien résumée… Le président (Olivier Sadran) a une parole, il l’a toujours tenue. On s’est vus à la fin du championnat : il m’a redit que s’il y avait une opportunité qui satisfaisait toutes les parties, je serais transféré. On n’en a plus reparlé depuis. » Un silence présidentiel qui est donc synonyme d’une sixième saison toulousaine pour Sissoko.
Néanmoins, une donnée devra être rapidement prise en compte : la date d’expiration de son contrat. Lié au TFC jusqu’en 2013, le joueur n’a toujours pas prolongé son bail. Or, en l’état actuel des choses, Toulouse peut-il se permettre de conserver un de ses meilleurs éléments avec le risque de le voir partir gratuitement l’été prochain ? Une chose est sûre, si rien ne bouge, nul doute que les courtisans déclarés ne manqueront pas de solliciter Sissoko dans les mois à venir. Et s’il a réalisé une belle plus-value avec Gignac, le président Sadran pourrait alors se mordre les doigts d’avoir retenu Sissoko.
Matthieu Margueritte