
Qualifiant cette question de « bombe », M. Diop, qui intervenait dans le cadre de la 7e session ordinaire du Comité national du dialogue social (Cnds), a indiqué que de tels cadres de réflexion peuvent même être organisés chaque année. Enseignant à l’Ucad, Boubacar Diop dit avoir une idée nette du désarroi que vivent ces étudiants qui ne peuvent plus poursuivre leurs études universitaires à cause de leur échec. Selon lui, « le problème des jeunes sans emploi » constitue un « problème de sous-emploi » qui mérite une réflexion. La coordonnatrice du Programme régional pour la cohésion sociale et l’emploi des jeunes en Afrique au sud du Sahara au Pnud, Couty Fall, a, elle aussi, plaidé pour qu’une « formation de dernière chance » soit proposée aux étudiants « cartouchards ». Mme Fall a estimé qu’ « il est possible » d’atteindre un tel objectif, estimant que la question des « cartouchards » est souvent à l’origine des crises qui secouent l’université.