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Situation politique du Sénégal : La CEDEAO appelle les Sénégalais, à ”donner la priorité au dialogue’’

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO réunis en sommet extraordinaire, samedi, à Abuja (Nigéria), ont appelé les parties prenantes sénégalaises, à ”donner la priorité au dialogue, en vue de préserver les acquis démocratiques du Sénégal, à travers une élection présidentielle libre, inclusive et transparente’’.


Rédigé par leral.net le Lundi 26 Février 2024 à 10:28 | | 0 commentaire(s)|

Dans son communiqué final, la Conférence des chefs d’Etat a appelé ‘’toutes les parties prenantes sénégalaises, à donner la priorité au dialogue, en vue de préserver les acquis démocratiques du Sénégal, à travers une élection présidentielle libre, inclusive et transparente’’.

Selon le document dont l’APS a eu connaissance, les dirigeants de la CEDEAO ont pris ‘’note de la fin du mandat du président Macky Sall, le 2 avril 2024” et l’ont félicité pour ”les formidables réalisations en matière d’infrastructures et de développement économique”, en tant que président de la République du Sénégal et ”pour son leadership inestimable en Afrique et le monde’’.

Le chef de l’Etat sénégalais a participé, samedi, à Abuja, au sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO sur les questions politiques, sécuritaires et diplomatiques au sein de l’organisation communautaire.

Le Sénégal fait face à une crise politique, après que le chef de l’Etat a annoncé le 3 février 2024, l’abrogation du décret qu’il avait signé pour convoquer les électeurs aux urnes, le 25 février, entraînant de facto, la suspension du processus électoral.

Le rPésident Macky Sall a invité à un dialogue, lundi et mardi, avec les forces vives de la nation, pour déterminer la date de l’élection présidentielle et la continuité du pouvoir à l’expiration de son mandat, le 2 avril.

La plateforme dénommée Synergie des organisations pour la sauvegarde de la paix (SOS/PAIX)? a annoncé, vendredi, son intention de ne pas y participer.

La plateforme Aar Sunu élection ("Protéger notre élection"), un regroupement d’organisations se réclamant de la société civile, a également fait part de sa décision de ne pas participer à ce dialogue, rejeté par seize des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel.