Les membres du Conseil national de la jeunesse sont fort remontrés contre le ministre de la Jeunesse, des Sports et Loisirs, Mamadou Lamine Keita. Les raisons de leur courroux tiennent au fait que, programmés pour être reçus par ce dernier, ils ont poireauté pendant trois tours d’horloge sans voir l’ombre de l’ancien ministre de la Jeunesse. ‘Mamadou Lamine Keita n’a aucune considération pour nous. Il nous a fait attendre pendant trois longues heures dans les locaux de son ministère. Après une si longue attente, nous avons décidé de bouder l’audience et de boycotter les vacances citoyennes’, déclare Bara Gaye, secrétaire général du Conseil national de la jeunesse.
En conférence de presse, juste après leur mésaventure, les membres dudit conseil n’ont pas raté le ministre des Sports. ‘Mamadou Lamine Keita ne s’occupe que de la Génération du concret et de l’Ujtl. Pourtant, il a besoin de notre collaboration pour pouvoir faire une bonne politique de jeunesse’, vocifèrent-ils. En prélude à la rencontre que le Conseil national de la jeunesse doit avoir aujourd’hui avec le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, les membres de ladite entité avaient jugé utile de rencontrer celui qu’ils considèrent comme ‘l’interface entre la jeunesse et l’Etat’ pour une bonne préparation de cette rencontre. A la place, ils n’ont récolté que mépris. Très remontés contre les autorités, les jeunes estiment avoir bénéficié de plus de considération de la part du régime socialiste que des libéraux actuellement au pouvoir. Ils citent, par exemple, les privilèges et considération dont jouissait leur ancien président, Mbacké Seck, sous le règne des socialistes. Aussi demandent-ils que ‘le conseil national de la jeunesse soit pris en compte ou soit dissout’. Selon le secrétaire général de la structure, le conseil national est une coquille vide. ‘On n’a même pas de véhicule’, se lamentent-ils. ‘Le conseil est sous perfusion, nous n’y avons rien trouvé et nous réclamons notre intégration au niveau de l’Etat’, ajoutent-ils en guise de cri du cœur. Le président du Conseil économique et social qui avait reçu la semaine dernière quelques membres du conseil leur a promis, selon leur porte-parole, d’intégrer deux des leurs au sein dudit conseil. Un geste qu’ils qualifient de ‘salutaire’. Rappelons que le Conseil national de la jeunesse est, selon ses statuts et règlements, un organisme apolitique. Il est composé par des membres originaires de toutes les régions du Sénégal.
source walfadjri
En conférence de presse, juste après leur mésaventure, les membres dudit conseil n’ont pas raté le ministre des Sports. ‘Mamadou Lamine Keita ne s’occupe que de la Génération du concret et de l’Ujtl. Pourtant, il a besoin de notre collaboration pour pouvoir faire une bonne politique de jeunesse’, vocifèrent-ils. En prélude à la rencontre que le Conseil national de la jeunesse doit avoir aujourd’hui avec le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, les membres de ladite entité avaient jugé utile de rencontrer celui qu’ils considèrent comme ‘l’interface entre la jeunesse et l’Etat’ pour une bonne préparation de cette rencontre. A la place, ils n’ont récolté que mépris. Très remontés contre les autorités, les jeunes estiment avoir bénéficié de plus de considération de la part du régime socialiste que des libéraux actuellement au pouvoir. Ils citent, par exemple, les privilèges et considération dont jouissait leur ancien président, Mbacké Seck, sous le règne des socialistes. Aussi demandent-ils que ‘le conseil national de la jeunesse soit pris en compte ou soit dissout’. Selon le secrétaire général de la structure, le conseil national est une coquille vide. ‘On n’a même pas de véhicule’, se lamentent-ils. ‘Le conseil est sous perfusion, nous n’y avons rien trouvé et nous réclamons notre intégration au niveau de l’Etat’, ajoutent-ils en guise de cri du cœur. Le président du Conseil économique et social qui avait reçu la semaine dernière quelques membres du conseil leur a promis, selon leur porte-parole, d’intégrer deux des leurs au sein dudit conseil. Un geste qu’ils qualifient de ‘salutaire’. Rappelons que le Conseil national de la jeunesse est, selon ses statuts et règlements, un organisme apolitique. Il est composé par des membres originaires de toutes les régions du Sénégal.
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