Il est encore beaucoup trop tôt pour faire de lui une révélation. Le football français, toujours prompt à s’exalter pour un jeune joueur capable d’aligner trois bons matches de suite, sait aussi se montrer impitoyable avec ceux qui ne confirment pas assez vite à son goût. Joseph Lopy, six matches de Ligue 1 dont cinq comme titulaire, n’ignore rien des moeurs de ce drôle de monde. « Il est intelligent, et bien entouré, notamment par sa famille, qui saura le préserver », souffle Jean-Marc Adjovi-Boco, un des fondateurs de l’Institut Diambars (avec Bernard Lama et Patrick Vieira), où le jeune Sénégalais a été remarqué par Sochaux.
Ruty : « Il joue simple »
C’était en juin 2010, et Jean-Luc Ruty, le directeur du centre de formation franc-comtois, se souvient de ce déplacement à Saly, la station balnéaire la plus courue du pays, où Diambars est installé. « Je vais régulièrement là-bas, et j’avais trouvé Lopy intéressant. Il était venu en stage à Sochaux, et les autres formateurs, dont Eric Hély, partageaient le même avis que moi. » L’hiver 2011 a vu arriver dans le Doubs ce jeune milieu de terrain d’alors 18 ans, avec comme seul CV quelques matches de Division 2 sénégalaise avec le Diambars FC (NDLR : ce club a depuis accédé à la D1). « Il s’est adapté facilement. D’abord parce que Diambars organise régulièrement des stages en Europe. Ensuite parce Lopy est un intelligent et sociable », ajoute Adjovi-Boco.
Couvé au centre de formation et passé par l’équipe réserve, le Casamançais, déjà international espoirs sénégalais, affiche selon Ruty « le profil du joueur qui peut s’imposer en Ligue 1 : il joue simple quand il a récupéré le ballon, va vite vers l’avant, se déplace bien. Mais il doit beaucoup progresser, notamment dans l’explosivité. » Très proche de lui sur le terrain, Vincent Nogueira apprécie visiblement cette prometteuse association. « On a eu la même formation, donc cela facilite les choses. Je ne suis pas surpris, car Joseph joue de manière intelligente, explique le milieu de terrain sochalien. Il fait bien son travail. » Mais Nogueira prône aussi la patience pour son jeune coéquipier. « Il faut lui laisser le temps de progresser. Physiquement, il faudra voir comment il gère l’enchainement des matches. Trop parler de lui, ce ne serait pas lui rendre service... »
L’Equipe.fr avec Ferloo.com
Ruty : « Il joue simple »
C’était en juin 2010, et Jean-Luc Ruty, le directeur du centre de formation franc-comtois, se souvient de ce déplacement à Saly, la station balnéaire la plus courue du pays, où Diambars est installé. « Je vais régulièrement là-bas, et j’avais trouvé Lopy intéressant. Il était venu en stage à Sochaux, et les autres formateurs, dont Eric Hély, partageaient le même avis que moi. » L’hiver 2011 a vu arriver dans le Doubs ce jeune milieu de terrain d’alors 18 ans, avec comme seul CV quelques matches de Division 2 sénégalaise avec le Diambars FC (NDLR : ce club a depuis accédé à la D1). « Il s’est adapté facilement. D’abord parce que Diambars organise régulièrement des stages en Europe. Ensuite parce Lopy est un intelligent et sociable », ajoute Adjovi-Boco.
Couvé au centre de formation et passé par l’équipe réserve, le Casamançais, déjà international espoirs sénégalais, affiche selon Ruty « le profil du joueur qui peut s’imposer en Ligue 1 : il joue simple quand il a récupéré le ballon, va vite vers l’avant, se déplace bien. Mais il doit beaucoup progresser, notamment dans l’explosivité. » Très proche de lui sur le terrain, Vincent Nogueira apprécie visiblement cette prometteuse association. « On a eu la même formation, donc cela facilite les choses. Je ne suis pas surpris, car Joseph joue de manière intelligente, explique le milieu de terrain sochalien. Il fait bien son travail. » Mais Nogueira prône aussi la patience pour son jeune coéquipier. « Il faut lui laisser le temps de progresser. Physiquement, il faudra voir comment il gère l’enchainement des matches. Trop parler de lui, ce ne serait pas lui rendre service... »
L’Equipe.fr avec Ferloo.com