Le phénomène d'excision des jeunes filles, fortement ancré dans les traditions, a connu un net recul au niveau urbain mais demeure une pratique largement répandue en milieu rural.
Selon l'étude, le taux de prévalence national de l'excision au Sénégal est estimé à 28%, suivant une répartition géographique inégale avec 35% de femmes de 15 à 49 ans en milieu rural contre 22% en zone urbaine.
La pratique de l'excision, qui soulève le tollé des organisations qui s'activent dans le domaine humanitaire et sanitaire en la considérant comme une grave atteinte à l'intégrité physique des jeunes filles, est intimement liée à la répartition ethnique au Sénégal.
La pratique de l'excision est plus présente chez les ethnies Pulaar, Manding, Bambara, Sérère (Niominka), et Diola (Fogny), indique le même document qui précise que la prévalence de l'excision atteint plus de 90% des jeunes filles dans certaines zones du pays à forte concentration de ces ethnies.
L'abandon de l'excision avait fait l'objet d'un engagement solennel du gouvernement sénégalais qui, dès 1997, avait fait une déclaration publique d'abandon de cette pratique, à l'occasion du Congrès mondial des droits de l'homme tenu cette année-là à Dakar.
Deux ans plus tard, le gouvernement sénégalais a adopté une loi interdisant la pratique des mutilations génitales, appuyée par un plan d'action quinquennal de lutte contre l'excision des jeunes filles.
Les autorités sénégalaises, les associations et les partenaires au développement ont inscrit l'éradication du phénomène de l'excision des jeunes filles parmi les objectifs du millénaire pour le développement (OMD).
Le gouvernement sénégalais envisage de lancer une nouvelle campagne de lutte contre cette pratique avec l'objectif de son éradication d'ici 2015.
casafree.com
Selon l'étude, le taux de prévalence national de l'excision au Sénégal est estimé à 28%, suivant une répartition géographique inégale avec 35% de femmes de 15 à 49 ans en milieu rural contre 22% en zone urbaine.
La pratique de l'excision, qui soulève le tollé des organisations qui s'activent dans le domaine humanitaire et sanitaire en la considérant comme une grave atteinte à l'intégrité physique des jeunes filles, est intimement liée à la répartition ethnique au Sénégal.
La pratique de l'excision est plus présente chez les ethnies Pulaar, Manding, Bambara, Sérère (Niominka), et Diola (Fogny), indique le même document qui précise que la prévalence de l'excision atteint plus de 90% des jeunes filles dans certaines zones du pays à forte concentration de ces ethnies.
L'abandon de l'excision avait fait l'objet d'un engagement solennel du gouvernement sénégalais qui, dès 1997, avait fait une déclaration publique d'abandon de cette pratique, à l'occasion du Congrès mondial des droits de l'homme tenu cette année-là à Dakar.
Deux ans plus tard, le gouvernement sénégalais a adopté une loi interdisant la pratique des mutilations génitales, appuyée par un plan d'action quinquennal de lutte contre l'excision des jeunes filles.
Les autorités sénégalaises, les associations et les partenaires au développement ont inscrit l'éradication du phénomène de l'excision des jeunes filles parmi les objectifs du millénaire pour le développement (OMD).
Le gouvernement sénégalais envisage de lancer une nouvelle campagne de lutte contre cette pratique avec l'objectif de son éradication d'ici 2015.
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