Sous le sceau de l’anonymat, un mannequin s’est approché de Leral.net pour déverser sa bile sur les pratiques malsaines qui ont fini par faire de la mode un monde de débauches. Pour ce mannequin, les filles n’y sont plus pour défiler, mais pour vendre leurs corps. C’est ce qui explique d’ailleurs la célébrité de certains mannequins. « Dans ce milieu, on n’est célèbre que quand on accepte de faire certaines choses », nous dit-elle.
Elle revient à la charge en racontant une anecdote. « Un jour, nous devions défiler pour une grande styliste. Arrivées sur place, elle sort ce qu’elle appelle lingerie alors qu’en réalité, il s’agit d’un string en perle et d’un soutien gorge qui ne cachait en rien les seins. Quand elle m’a proposé de le mettre, je lui ai crié que je ne pouvais pas mettre cette tenue et passer devant un monde pareil. Une autre fille a accepté de mettre. Depuis ce défilé, elle s’est faite un nom dans le milieu », dit notre mannequin.
Qui fustige le fait que certains stylistes se paient la tête de certains mannequins naïfs pour se remplir les poches. D’ailleurs, elle révèle que les soirées after-work organisées par ces dernières ne sont que des occasions pour sceller des relations entre mannequins et admirateurs. « Ce n’est pas pour rien que des soirées after-work sont organisées après les défilés. Tous ces hommes avides de chair fraîche que vous voyez assister aux défilés ne font que repérer leurs victimes. C’est pendant les soirées after-work que les connexions sont faites par l’entremise de la styliste qui, peut recevoir en contre partie une commission. Ce qui fait d’elle une proxénète. Osons dire les choses », ose le mannequin.
Cette dernière invite les filles qui sont dans le milieu à beaucoup plus de responsabilité car pour elle, ces dernières seront appelées à devenir des mères de famille. « Elles ne doivent pas tomber dans le piège de la facilité. Elles deviendront mères et que diront-ils à leurs rejetons quand ces derniers verront leurs clichés ? L’argent ne doit pas les pousser à de telles extrémités. Se mettre nu pour récolter des rajouts de 25 000 francs, ce n’est pas digne », regrette le mannequin qui quitte le monde des strass et paillettes sans regrets. « Car, je me suis toujours comportée en fille exemplaire et j’ai un travail qui me suffit largement comme sources de revenus », se satisfait-elle.
Abdou K. Cissé
Elle revient à la charge en racontant une anecdote. « Un jour, nous devions défiler pour une grande styliste. Arrivées sur place, elle sort ce qu’elle appelle lingerie alors qu’en réalité, il s’agit d’un string en perle et d’un soutien gorge qui ne cachait en rien les seins. Quand elle m’a proposé de le mettre, je lui ai crié que je ne pouvais pas mettre cette tenue et passer devant un monde pareil. Une autre fille a accepté de mettre. Depuis ce défilé, elle s’est faite un nom dans le milieu », dit notre mannequin.
Qui fustige le fait que certains stylistes se paient la tête de certains mannequins naïfs pour se remplir les poches. D’ailleurs, elle révèle que les soirées after-work organisées par ces dernières ne sont que des occasions pour sceller des relations entre mannequins et admirateurs. « Ce n’est pas pour rien que des soirées after-work sont organisées après les défilés. Tous ces hommes avides de chair fraîche que vous voyez assister aux défilés ne font que repérer leurs victimes. C’est pendant les soirées after-work que les connexions sont faites par l’entremise de la styliste qui, peut recevoir en contre partie une commission. Ce qui fait d’elle une proxénète. Osons dire les choses », ose le mannequin.
Cette dernière invite les filles qui sont dans le milieu à beaucoup plus de responsabilité car pour elle, ces dernières seront appelées à devenir des mères de famille. « Elles ne doivent pas tomber dans le piège de la facilité. Elles deviendront mères et que diront-ils à leurs rejetons quand ces derniers verront leurs clichés ? L’argent ne doit pas les pousser à de telles extrémités. Se mettre nu pour récolter des rajouts de 25 000 francs, ce n’est pas digne », regrette le mannequin qui quitte le monde des strass et paillettes sans regrets. « Car, je me suis toujours comportée en fille exemplaire et j’ai un travail qui me suffit largement comme sources de revenus », se satisfait-elle.
Abdou K. Cissé