Une commémoration qui se déroule chaque année à la nécropole nationale du Natus. Hier matin, 120 personnalités civiles et militaires se sont retrouvées à la nécropole. Parmi elles, on a noté la présence de Michel Alègre, conseiller municipal représentant le maire de La Teste-de-Buch, Jacques Chauvet conseiller général, M. Ndéné Nongo représentant le consul du Sénégal, Malick Ndaw président de l’Amicale des travailleurs sénégalais de la Gironde.
Étaient également présents le colonel Frédéric Legendre de la BA120, le capitaine de vaisseau Dominique Lalé, le capitaine Jean-Jacques Baudet de la compagnie de gendarmerie d’Arcachon, Joël Le Coitre président de l’Union nationale de combattants de la Gironde (UNC) et 33 porte-drapeaux venus du Bassin et de la Gironde.
À l’occasion du 95e anniversaire de la bataille de Verdun, il a été évoqué l’importante implication des régiments sénégalais.
Des liens indéfectibles
Ils ont participé à la défense de Verdun en février 1916, repoussant les assauts de l’armée allemande, puis en octobre à la prise du fort de Douaumont. Ils ont payé un lourd tribut : 11 officiers et 1 064 hommes de troupe ont été tués. Pour la guerre 14-18, 160 000 hommes sont venus d’Afrique et 30 000 d’entre eux y ont laissé la vie.
Michel Alègre devait souligner que « cette constance dans leur présence et leur implication a tissé un lien entre ces hommes et la République française. Enrôlés volontaires ou incorporés de force, ils ont à jamais mêlé leur sang à leurs frères d’armes français ».
Par ailleurs, Joël Le Coitre a rappelé l’historique de ces régiments qui constituaient la fameuse force noire de la France. Les tirailleurs sénégalais sont des troupes d’infanterie coloniales recrutées pendant un siècle par la France dans toute l’Afrique sub-saharienne.
De leur création, en 1857, sous Napoléon III, à leur suppression, au début des années 1960, ils ont participé à toutes les campagnes coloniales menées par la France. Ainsi, lors des deux grands conflits mondiaux du XXe siècle, ils ont joué un rôle actif dans la défense ou la reconquête du territoire national. Le président de l’Amicale de travailleurs sénégalais a remercié la municipalité et l’UNC d’organiser cette cérémonie du souvenir. Six gerbes ont été ensuite déposées au pied de la stèle.
Le camp du Courneau
On ne peut parler des tirailleurs sénégalais sans évoquer le camp du Courneau de La Teste-de-Buch. Il a accueilli, durant la Première Guerre mondiale, des milliers de soldats africains, il se composait de 400 baraques pouvant abriter 20 000 soldats. Il était destiné à la formation des soldats et surtout au repos des combattants qui arrivaient du front, 940 d’entre eux reposent dans la nécropole nationale du Natus, morts dans des hôpitaux de la région durant la guerre de 14-18.
Marceau Bonnecaze, Senepeople.com
Étaient également présents le colonel Frédéric Legendre de la BA120, le capitaine de vaisseau Dominique Lalé, le capitaine Jean-Jacques Baudet de la compagnie de gendarmerie d’Arcachon, Joël Le Coitre président de l’Union nationale de combattants de la Gironde (UNC) et 33 porte-drapeaux venus du Bassin et de la Gironde.
À l’occasion du 95e anniversaire de la bataille de Verdun, il a été évoqué l’importante implication des régiments sénégalais.
Des liens indéfectibles
Ils ont participé à la défense de Verdun en février 1916, repoussant les assauts de l’armée allemande, puis en octobre à la prise du fort de Douaumont. Ils ont payé un lourd tribut : 11 officiers et 1 064 hommes de troupe ont été tués. Pour la guerre 14-18, 160 000 hommes sont venus d’Afrique et 30 000 d’entre eux y ont laissé la vie.
Michel Alègre devait souligner que « cette constance dans leur présence et leur implication a tissé un lien entre ces hommes et la République française. Enrôlés volontaires ou incorporés de force, ils ont à jamais mêlé leur sang à leurs frères d’armes français ».
Par ailleurs, Joël Le Coitre a rappelé l’historique de ces régiments qui constituaient la fameuse force noire de la France. Les tirailleurs sénégalais sont des troupes d’infanterie coloniales recrutées pendant un siècle par la France dans toute l’Afrique sub-saharienne.
De leur création, en 1857, sous Napoléon III, à leur suppression, au début des années 1960, ils ont participé à toutes les campagnes coloniales menées par la France. Ainsi, lors des deux grands conflits mondiaux du XXe siècle, ils ont joué un rôle actif dans la défense ou la reconquête du territoire national. Le président de l’Amicale de travailleurs sénégalais a remercié la municipalité et l’UNC d’organiser cette cérémonie du souvenir. Six gerbes ont été ensuite déposées au pied de la stèle.
Le camp du Courneau
On ne peut parler des tirailleurs sénégalais sans évoquer le camp du Courneau de La Teste-de-Buch. Il a accueilli, durant la Première Guerre mondiale, des milliers de soldats africains, il se composait de 400 baraques pouvant abriter 20 000 soldats. Il était destiné à la formation des soldats et surtout au repos des combattants qui arrivaient du front, 940 d’entre eux reposent dans la nécropole nationale du Natus, morts dans des hôpitaux de la région durant la guerre de 14-18.
Marceau Bonnecaze, Senepeople.com