Les sols contaminés au plomb n’ont pas encore quitté le centre d’enfouissement technique de Mont Rolland, malgré les promesses fermes du ministre de l’Environnement et de la Protection de la nature. Djibo Kâ avait d’ailleurs instruit son directeur de l’Environnement d’enlever dans les vingt-quatre heures les déchets contaminés pour les entreposer en sécurité à l’usine Pagri de Tivaouane. Aussi les risques de contamination, par voie de ruissellement du lac Tanma et du bassin de rétention et par infiltration de la nappe phréatique se précisent de plus en plus. Surtout que depuis le début du mois de juin, Thiès et ses environs enregistrent de très fortes pluies.
Cette situation fera dire au président de la communauté rurale de Mont Rolland, Yves Lamine Ciss, qu’il ne devrait plus s’agir uniquement, avec les fortes pluies qui se sont abattues sur la localité, d’enlever les déchets contaminés, mais aussi de décaper le sol comme ce fut le cas à Ngagne Diaw où il avait fallu creuser jusqu’à une profondeur de 1 mètre 50. Car, précise-t-il, le processus d’infiltration a déjà commencé. ‘Si le ministre avait respecté son engagement, on n’en serait pas arrivé là. Mais comme il a plu et qu’il continue de pleuvoir, le plomb va s’infiltrer dans le sol. Alors, ce que nous demandons au ministre de l’Environnement, c’est non seulement d’enlever les déchets contaminés, mais aussi de décaper. C’est ce qu’ils ont fait à Ngagne Diaw’. Et le président de la communauté rurale prévenir que si cela n’est pas fait dans une semaine, les populations se verront dans l’obligation d’aller jusqu’au fond de leur logique, en enlevant elles-mêmes les déchets toxiques qu’elles déposeront, comme elles en avaient proféré la menace, au niveau de la voie de contournement nord de Thiès.
L’occasion sera saisie par le président de la communauté rurale pour mettre en doute la déclaration du ministre de l’Environnement quand il disait, lors de sa visite au centre d’enfouissement technique, que les sols ont été traités avant d’être acheminés à Mont Rolland. Des doutes fondés, dit-il, sur les contradictions contenues dans ladite déclaration. En effet, souligne-t-il, Djibo Kâ a bien dit que les sols ne sont pas aussi dangereux qu’on veut le faire croire puisqu’ils ont été traités et ne contiennent plus que 1% de plomb. Et plus loin, il dit que ces sols seront enlevés et entreposés en toute sécurité à l’usine Pagri spécialisée en la matière, en attendant d’être traités, scientifiquement parlant. Alors, Yves Lamine Ciss de se demander pourquoi ce second traitement scientifique et toutes les mesures sécuritaires annoncées s’il est vrai que les sols sont déjà traités et qu’ils ne représentent plus un danger.
Une autre question soulevée par le Pcr est de savoir ce qui peut expliquer le transfert de ces déchets de Ngagne Diaw à Mont Rolland s’il s’avère qu’ils ne sont plus dangereux. En tous les cas, dit-il, l’évidence est que les gens Ngagne Diaw ont dit qu’il y avait chez eux une zone rouge où il y avait plus de 10 % de taux de contamination en plomb et que c’est cette zone rouge qui a été décapée. Par conséquent, poursuit-il, rien ne peut laisser croire que les dépôts à l’air libre sur le site de Mont Rolland sont inoffensifs, comme le soutient le ministre de l’Environnement. ‘Nous ne disposons pas de moyens nous permettant de mesurer la teneur en plomb des sols transférés chez nous. Par conséquent, nous ne pouvons croire à ce qui est dit, surtout que certaines contradictions peuvent laisser dubitatif sur la question’.
Aussi Yves Lamine Ciss lancera une fois de plus un appel aux autorités afin d’éviter d’en arriver à des mobilisations de populations et de sauvegarder un climat social apaisé dans la communauté rurale de Mont Rolland.
Sidy DIENG
Source Walfadjri
Cette situation fera dire au président de la communauté rurale de Mont Rolland, Yves Lamine Ciss, qu’il ne devrait plus s’agir uniquement, avec les fortes pluies qui se sont abattues sur la localité, d’enlever les déchets contaminés, mais aussi de décaper le sol comme ce fut le cas à Ngagne Diaw où il avait fallu creuser jusqu’à une profondeur de 1 mètre 50. Car, précise-t-il, le processus d’infiltration a déjà commencé. ‘Si le ministre avait respecté son engagement, on n’en serait pas arrivé là. Mais comme il a plu et qu’il continue de pleuvoir, le plomb va s’infiltrer dans le sol. Alors, ce que nous demandons au ministre de l’Environnement, c’est non seulement d’enlever les déchets contaminés, mais aussi de décaper. C’est ce qu’ils ont fait à Ngagne Diaw’. Et le président de la communauté rurale prévenir que si cela n’est pas fait dans une semaine, les populations se verront dans l’obligation d’aller jusqu’au fond de leur logique, en enlevant elles-mêmes les déchets toxiques qu’elles déposeront, comme elles en avaient proféré la menace, au niveau de la voie de contournement nord de Thiès.
L’occasion sera saisie par le président de la communauté rurale pour mettre en doute la déclaration du ministre de l’Environnement quand il disait, lors de sa visite au centre d’enfouissement technique, que les sols ont été traités avant d’être acheminés à Mont Rolland. Des doutes fondés, dit-il, sur les contradictions contenues dans ladite déclaration. En effet, souligne-t-il, Djibo Kâ a bien dit que les sols ne sont pas aussi dangereux qu’on veut le faire croire puisqu’ils ont été traités et ne contiennent plus que 1% de plomb. Et plus loin, il dit que ces sols seront enlevés et entreposés en toute sécurité à l’usine Pagri spécialisée en la matière, en attendant d’être traités, scientifiquement parlant. Alors, Yves Lamine Ciss de se demander pourquoi ce second traitement scientifique et toutes les mesures sécuritaires annoncées s’il est vrai que les sols sont déjà traités et qu’ils ne représentent plus un danger.
Une autre question soulevée par le Pcr est de savoir ce qui peut expliquer le transfert de ces déchets de Ngagne Diaw à Mont Rolland s’il s’avère qu’ils ne sont plus dangereux. En tous les cas, dit-il, l’évidence est que les gens Ngagne Diaw ont dit qu’il y avait chez eux une zone rouge où il y avait plus de 10 % de taux de contamination en plomb et que c’est cette zone rouge qui a été décapée. Par conséquent, poursuit-il, rien ne peut laisser croire que les dépôts à l’air libre sur le site de Mont Rolland sont inoffensifs, comme le soutient le ministre de l’Environnement. ‘Nous ne disposons pas de moyens nous permettant de mesurer la teneur en plomb des sols transférés chez nous. Par conséquent, nous ne pouvons croire à ce qui est dit, surtout que certaines contradictions peuvent laisser dubitatif sur la question’.
Aussi Yves Lamine Ciss lancera une fois de plus un appel aux autorités afin d’éviter d’en arriver à des mobilisations de populations et de sauvegarder un climat social apaisé dans la communauté rurale de Mont Rolland.
Sidy DIENG
Source Walfadjri