Fondatrice et directrice du Centre d’éducation pour la paix et le développement de Galkayo, Hawa Aden Mohammed (née en 1949) a dédié une bonne partie de sa vie en faveur des réfugiées et déplacées somaliennes de tout âge. Pour son action humanitaire durant toutes ses années, le Haut commissariat des Nations unies vient de décerner le prix Nansen à la Somalienne, le 18 septembre, rapporte le quotidien britannique The Guardian.
«Elle s'est dévouée en faisant face à des circonstances éprouvantes d'une difficulté inouïe dans un pays ravagé par des décennies de violence, de conflits et d'atteintes aux droits de l'homme», a souligné Melissa Flemming, porte-parole du HCR.
La lauréate est elle-même une ancienne réfugiée. C’est en 1994 qu’elle a regagné son pays en proie à la guerre. Elle a aussitôt mis en place un programme d'éducation visant à aider ceux que les affrontements armés permanents et les sécheresses à répétition avaient déracinés, selon The Guardian.
«Quand Hawa Aden Mohamed porte secours à une jeune personne déplacée, celle-ci voit sa vie changer du tout au tout», a déclaré António Guterres, Haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés.
En ajoutant:
«En ce jour, nous rendons hommage à tout ce qu'elle a pu faire pour sauver, nourrir et éduquer des centaines de femmes et de jeunes filles, dont bon nombre ont subi la pire des violences.»
Le HCR a instauré en 1954 la distinction Nansen pour les réfugiés. L'objectif: attirer l'attention du monde sur leur condition et de perpétuer l'esprit de Fridtjof Nansen, premier Haut commissaire de la Société des Nations (ancêtre de l'ONU) pour les réfugiés.
Mama Hawa n’aura aucun mal à dépenser les 100.000 dollars qu'elle va recevoir. Elle a déjà des projets dans ses cartons: augmenter le nombre de terrains de sports dans son centre d’éducation, installer une chambre d’hôtes pour accueillir les supporters des équipes sportives et ouvrir une université professionnelle pour les femmes.
Lu sur The Guardian
«Elle s'est dévouée en faisant face à des circonstances éprouvantes d'une difficulté inouïe dans un pays ravagé par des décennies de violence, de conflits et d'atteintes aux droits de l'homme», a souligné Melissa Flemming, porte-parole du HCR.
La lauréate est elle-même une ancienne réfugiée. C’est en 1994 qu’elle a regagné son pays en proie à la guerre. Elle a aussitôt mis en place un programme d'éducation visant à aider ceux que les affrontements armés permanents et les sécheresses à répétition avaient déracinés, selon The Guardian.
«Quand Hawa Aden Mohamed porte secours à une jeune personne déplacée, celle-ci voit sa vie changer du tout au tout», a déclaré António Guterres, Haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés.
En ajoutant:
«En ce jour, nous rendons hommage à tout ce qu'elle a pu faire pour sauver, nourrir et éduquer des centaines de femmes et de jeunes filles, dont bon nombre ont subi la pire des violences.»
Le HCR a instauré en 1954 la distinction Nansen pour les réfugiés. L'objectif: attirer l'attention du monde sur leur condition et de perpétuer l'esprit de Fridtjof Nansen, premier Haut commissaire de la Société des Nations (ancêtre de l'ONU) pour les réfugiés.
Mama Hawa n’aura aucun mal à dépenser les 100.000 dollars qu'elle va recevoir. Elle a déjà des projets dans ses cartons: augmenter le nombre de terrains de sports dans son centre d’éducation, installer une chambre d’hôtes pour accueillir les supporters des équipes sportives et ouvrir une université professionnelle pour les femmes.
Lu sur The Guardian