Si les nouvelles technologies font partie de la vie humaine depuis quelques décennies, leurs impacts sur le cerveau sont encore loin d’être très bien identifiés. Pourtant, les scientifiques ont déjà déterminé quelques-uns de ces effets, que le DGS vous présente.
En 2011, la psychologue Betsy Sparrow, de l’université de Columbia, ainsi que ses collaborateurs, ont mené deux expériences. Dans la première, ils ont montré que lorsqu’un individu pense que l’information qu’il vient de recevoir ne sera plus disponible ensuite, il aura tendance à mieux la mémoriser que s’il sait qu’elle sera sauvegardée dans un ordinateur.
Au cours d’une autre expérimentation, les chercheurs ont montré qu’un individu retient plus facilement le lieu de stockage d’une information, comme un dossier, que l’information en elle-même.
Dès lors, les ordinateurs, Internet et les objets connectés sont devenus une sorte d’extension de notre mémoire sur laquelle nous nous reposons. C’est d’ailleurs ce qu’a constaté Betsy Sparrow, qui estime que « la mémoire humaine est en train de s’adapter aux nouvelles technologies de communication ».
D’autres études ont également été menées, cette fois-ci pour déterminer l’impact d’objets technologiques sur le sommeil. Ainsi, des chercheurs britanniques ont démontré que l’utilisation de smartphones, tablettes, ou de tout autre appareil émettant de la lumière, avait un impact direct sur la production de mélatonine du corps humain. Or, cette hormone qui est synthétisée la nuit, joue un rôle central dans la régulation des rythmes chrono-biologiques humains.
Plus précisément, une certaine longueur d’onde de la lumière, la bleue, bloque plus de mélatonine que les autres. Elle perturbe donc davantage les nuits d’un utilisateur d’objets connectés et le tient en alerte, l’empêchant ainsi de dormir. Dès lors, pour lutter contre une telle nuisance, il est conseillé de limiter son utilisation d’appareils émetteurs de lumière avant le coucher, ou encore d’utiliser des applications bloquant la lumière bleue.
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En 2011, la psychologue Betsy Sparrow, de l’université de Columbia, ainsi que ses collaborateurs, ont mené deux expériences. Dans la première, ils ont montré que lorsqu’un individu pense que l’information qu’il vient de recevoir ne sera plus disponible ensuite, il aura tendance à mieux la mémoriser que s’il sait qu’elle sera sauvegardée dans un ordinateur.
Au cours d’une autre expérimentation, les chercheurs ont montré qu’un individu retient plus facilement le lieu de stockage d’une information, comme un dossier, que l’information en elle-même.
Dès lors, les ordinateurs, Internet et les objets connectés sont devenus une sorte d’extension de notre mémoire sur laquelle nous nous reposons. C’est d’ailleurs ce qu’a constaté Betsy Sparrow, qui estime que « la mémoire humaine est en train de s’adapter aux nouvelles technologies de communication ».
D’autres études ont également été menées, cette fois-ci pour déterminer l’impact d’objets technologiques sur le sommeil. Ainsi, des chercheurs britanniques ont démontré que l’utilisation de smartphones, tablettes, ou de tout autre appareil émettant de la lumière, avait un impact direct sur la production de mélatonine du corps humain. Or, cette hormone qui est synthétisée la nuit, joue un rôle central dans la régulation des rythmes chrono-biologiques humains.
Plus précisément, une certaine longueur d’onde de la lumière, la bleue, bloque plus de mélatonine que les autres. Elle perturbe donc davantage les nuits d’un utilisateur d’objets connectés et le tient en alerte, l’empêchant ainsi de dormir. Dès lors, pour lutter contre une telle nuisance, il est conseillé de limiter son utilisation d’appareils émetteurs de lumière avant le coucher, ou encore d’utiliser des applications bloquant la lumière bleue.
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