2033 avons-nous dit. Pourquoi ?
Après 2012, le candidat du Sopi, s’il gagne par extraordinaire, pourrait faire deux à trois ans pour mettre sur orbite le successeur désigné connu de tous. Ce dernier, dans ses habits de chef de l’Etat par héritage, organisera la mort politique de ses contradicteurs internes au PDSL qui ne perdent rien pour attendre. Ils passeront tous à la trappe un à un sans cri sinon quelques soubresauts sans impact sur la marche des choses. Des pans entiers de toutes les institutions pourraient être neutralisés le temps du grand nettoyage. Jusqu’en 2019 fin du septennat, le dauphin aura le temps suffisant pour s’installer et installer sa machine.
En 2019, il briguera un septennat qui juridiquement sera son premier. S’il passe d’une manière ou d’une autre, il se présentera encore sept ans plus tard en 2026 pour aller en route vers 2033. Il aura ainsi fait 19 ans au sommet de l’Etat le temps d’asseoir ses tentacules. Entre-temps les actuels leaders de Bennoo auront assez de temps pour des regrets si le destin les épargne.
En 2033, en fonction des rapports de force, le dauphin pourra aura encore assez de forces pour continuer la bamboula pour atteindre le pronostic des 50 ans de règne du Sopi.
Ce scénario n’est pas une fiction.
C’est du domaine du possible si tous les ingrédients notamment la fraude et le morcellement de l’opposition y aident. L’obstacle majeur à ce scénario est et n’est que 2012. Un moment historique durant lequel Bennoo Siggil Senegaal doit se dresser comme un seul homme pour barrer la route au patriarche. Il n y pas trente six mille solutions. Il n y a en que deux :
La candidature unique et,
Une stratégie audacieuse de lutte contre la fraude.
En 2007, ces deux stratégies n’ont pas fonctionné raison pour laquelle il y a eu la grande désillusion.
En 2012, les mêmes causes produiront les mêmes effets et les adeptes de la stratégie de candidatures multiples se réveilleront avec une migraine terrible qui les poursuivra durant sept longues années. Il n’est pas seulement hypocrite de prêcher une multiplicité de candidatures. Il est simplement suicidaire de le faire quand on sait qu’en face, la grande machine est en marche avec des moyens colossaux qui vont faire croire aux populations que les bouts de réalisations, à l’horizon 2012, sont le fait du patriarche et de son dauphin inaugurateur en chef.
La stratégie de conservation du pouvoir à l’horizon 2033 est en marche.
Elle a pris en compte tous les paramètres y compris les quatre variables qui peuvent mettre du sable dans le couscous. Ces variables sont :
Le combat interne au PDSL qui dépendra de la détermination des autres dauphins s’ils ont l’intelligence de savoir qu’en 2012, il faut tout de suite anticiper les combats à venir pour ne pas être les agneaux du sacrifice pour le règne de le dauphin voulu. Auront-ils ces autres dauphins assez de courage et de ressources pour anticiper le combat ?
Autres variable essentielle, la détermination du peuple qui, au delà des combines pourra dire un non intelligent et intelligible. Mais un peuple, peut-il faire foule sans catalyseur ?
Troisième variable, l’intelligence et l’oubli de soi des leaders de Bennoo qui n’ont pas le droit de laisser le Sénégal courir le risque d’une dévolution monarchique du pouvoir. 2012 ne doit pas être pour eux un baroud d’honneur mais un moment sublime de sagesse et de réalisme politique au profit de seul Sénégal.
Enfin quatrième variable et non des moindres, le destin ou la main invisible du bon Dieu. Le chanteur Ndiaga Mbaye disait « Yallaa aay ci pootum nguur. Dangay weer ba mu fendi mu taw ci kawam ». Mais si le destin s’accomplit, la destinée elle, s’élabore. Ceux qui choisissent de peser sur le destin ont plus de chance que ceux qui attendent.
En définitive, prédire l’avenir n’est certes pas une photo. Mais c’est du domaine du possible du plausible que l’on peut corriger si la sincérité et la lucidité sont érigées en lanternes.
Les leaders de Bennoo auront trahi toutes les générations à l’horizon 2033, s’ils laissent ce scénario de la succession par le dauphin connu se dérouler.
Au lieu de perdre du temps à tirer sur le Sopi impopulaire dans les cœurs, ils doivent ces leaders de Bennoo taire leurs ambitions personnelles et messianiques et proposer tout de suite au peuple une tête crédible quitte à aller vers une transition et non une mandature.
L’essentiel est d’arrêter le scénario d’une passation de pouvoir non démocratique. En somme remettre la démocratie sénégalaise seule gage de paix sociale et d’émergence sur les rails.
En 2033, le temps ne sera plus aux regrets et l’histoire jugera.
Et puis, de 2012 à 2033, du mode d’expression des rapports de force, dépendra la stabilité du Sénégal qui s’accommodera difficilement d’un régime impopulaire imposé.
Le dire n’est pas une tentative de jouer les cassandres. « Magum waxoon na ako moo gën magum xamoon naa ko ».
Le dire tout de suite est une manière de tirer la sonnette d’alarme s’il y a encore assez d’oreilles pour l’entendre.
Mamadou NDIONE
Mandione15@gmail.com
Après 2012, le candidat du Sopi, s’il gagne par extraordinaire, pourrait faire deux à trois ans pour mettre sur orbite le successeur désigné connu de tous. Ce dernier, dans ses habits de chef de l’Etat par héritage, organisera la mort politique de ses contradicteurs internes au PDSL qui ne perdent rien pour attendre. Ils passeront tous à la trappe un à un sans cri sinon quelques soubresauts sans impact sur la marche des choses. Des pans entiers de toutes les institutions pourraient être neutralisés le temps du grand nettoyage. Jusqu’en 2019 fin du septennat, le dauphin aura le temps suffisant pour s’installer et installer sa machine.
En 2019, il briguera un septennat qui juridiquement sera son premier. S’il passe d’une manière ou d’une autre, il se présentera encore sept ans plus tard en 2026 pour aller en route vers 2033. Il aura ainsi fait 19 ans au sommet de l’Etat le temps d’asseoir ses tentacules. Entre-temps les actuels leaders de Bennoo auront assez de temps pour des regrets si le destin les épargne.
En 2033, en fonction des rapports de force, le dauphin pourra aura encore assez de forces pour continuer la bamboula pour atteindre le pronostic des 50 ans de règne du Sopi.
Ce scénario n’est pas une fiction.
C’est du domaine du possible si tous les ingrédients notamment la fraude et le morcellement de l’opposition y aident. L’obstacle majeur à ce scénario est et n’est que 2012. Un moment historique durant lequel Bennoo Siggil Senegaal doit se dresser comme un seul homme pour barrer la route au patriarche. Il n y pas trente six mille solutions. Il n y a en que deux :
La candidature unique et,
Une stratégie audacieuse de lutte contre la fraude.
En 2007, ces deux stratégies n’ont pas fonctionné raison pour laquelle il y a eu la grande désillusion.
En 2012, les mêmes causes produiront les mêmes effets et les adeptes de la stratégie de candidatures multiples se réveilleront avec une migraine terrible qui les poursuivra durant sept longues années. Il n’est pas seulement hypocrite de prêcher une multiplicité de candidatures. Il est simplement suicidaire de le faire quand on sait qu’en face, la grande machine est en marche avec des moyens colossaux qui vont faire croire aux populations que les bouts de réalisations, à l’horizon 2012, sont le fait du patriarche et de son dauphin inaugurateur en chef.
La stratégie de conservation du pouvoir à l’horizon 2033 est en marche.
Elle a pris en compte tous les paramètres y compris les quatre variables qui peuvent mettre du sable dans le couscous. Ces variables sont :
Le combat interne au PDSL qui dépendra de la détermination des autres dauphins s’ils ont l’intelligence de savoir qu’en 2012, il faut tout de suite anticiper les combats à venir pour ne pas être les agneaux du sacrifice pour le règne de le dauphin voulu. Auront-ils ces autres dauphins assez de courage et de ressources pour anticiper le combat ?
Autres variable essentielle, la détermination du peuple qui, au delà des combines pourra dire un non intelligent et intelligible. Mais un peuple, peut-il faire foule sans catalyseur ?
Troisième variable, l’intelligence et l’oubli de soi des leaders de Bennoo qui n’ont pas le droit de laisser le Sénégal courir le risque d’une dévolution monarchique du pouvoir. 2012 ne doit pas être pour eux un baroud d’honneur mais un moment sublime de sagesse et de réalisme politique au profit de seul Sénégal.
Enfin quatrième variable et non des moindres, le destin ou la main invisible du bon Dieu. Le chanteur Ndiaga Mbaye disait « Yallaa aay ci pootum nguur. Dangay weer ba mu fendi mu taw ci kawam ». Mais si le destin s’accomplit, la destinée elle, s’élabore. Ceux qui choisissent de peser sur le destin ont plus de chance que ceux qui attendent.
En définitive, prédire l’avenir n’est certes pas une photo. Mais c’est du domaine du possible du plausible que l’on peut corriger si la sincérité et la lucidité sont érigées en lanternes.
Les leaders de Bennoo auront trahi toutes les générations à l’horizon 2033, s’ils laissent ce scénario de la succession par le dauphin connu se dérouler.
Au lieu de perdre du temps à tirer sur le Sopi impopulaire dans les cœurs, ils doivent ces leaders de Bennoo taire leurs ambitions personnelles et messianiques et proposer tout de suite au peuple une tête crédible quitte à aller vers une transition et non une mandature.
L’essentiel est d’arrêter le scénario d’une passation de pouvoir non démocratique. En somme remettre la démocratie sénégalaise seule gage de paix sociale et d’émergence sur les rails.
En 2033, le temps ne sera plus aux regrets et l’histoire jugera.
Et puis, de 2012 à 2033, du mode d’expression des rapports de force, dépendra la stabilité du Sénégal qui s’accommodera difficilement d’un régime impopulaire imposé.
Le dire n’est pas une tentative de jouer les cassandres. « Magum waxoon na ako moo gën magum xamoon naa ko ».
Le dire tout de suite est une manière de tirer la sonnette d’alarme s’il y a encore assez d’oreilles pour l’entendre.
Mamadou NDIONE
Mandione15@gmail.com