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Sommet du G8 : Micmac autour de la participation de Wade


Controverse autour de la participation du chef de l’Etat sénégalais au sommet G8. Des interrogations pèsent sur sa présence à cette rencontre qui réunit les chefs d’Etat et chefs de gouvernement, les plus puissants du monde. Jeune Afrique prétend qu’Abdoulaye Wade a usé de ses réseaux pour prendre part à ce sommet. Un démenti de l’ambassade du Sénégal en Italie tombe pour battre en brèche cette information.


Rédigé par leral.net le Jeudi 9 Juillet 2009 à 03:38 | | 3 commentaire(s)|

Sommet du G8 : Micmac autour de la participation de Wade
Le chef de l’Etat sénégalais, Abdoulaye Wade, tenait vraiment à participer au sommet du G8 à l’Aquila, en Italie. Selon le magazine panafricain, Jeune Afrique, le président de la République a usé de ses réseaux pour se faire inviter. Pour ne pas dire qu’il a remué ciel et terre pour être présent à Aquila. Ce vœu ardent de prendre part au sommet du G8 a fait quitter Abdoulaye Wade Syrte (Libye) avant la fin du sommet de l’Union Africaine (UA). En effet Abdoulaye Wade a rallié Paris, l’après-midi du 2 juillet, où il a rencontré des militants du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) avant de prendre part à la cérémonie de remise du prix Houphouët Boigny.

Le président de la République n’est pas présent au sommet du G8 au titre de membre de la délégation de l’Union Africaine qui est officiellement invitée. Il a activité ses réseaux, selon Jeune Afrique, pour être à côté des chefs d’Etat et dirigeants des pays les plus puissants du monde. «C’est donc en qualité d’économiste spécialiste des questions de développement et non celle de chef d’Etat qu’il devrait participer aux travaux», a précisé nos confrères dans leur rubrique «confidentiel».

Cette information a semblé égratigner les autorités sénégalaises. L’ambassade du Sénégal en Italie a fait un communiqué pour la démentir. L’Ambassadeur, Cheikh Saadibou Fall a indiqué dans un communiqué publié à l’APS que «Abdoulaye Wade a reçu une invitation officielle».

«Contrairement à ces déclarations dénuées de tout fondement, le chef de l’Etat a été invité de la manière la plus officielle, à prendre une part active à la réunion du G8 (…)», a-t-il ajouté.

Il a avancé trois considérations justifiant l’invitation officielle adressée au chef de l’Etat sénégalais. Tout d’abord, «le président Wade est un grand dirigeant, dont le leadership en Afrique et dans le monde n’est plus à démontrer».

S’y ajoute, a soutenu Cheikh Saadibou Fall, «sa qualité de membre fondateur du NEPAD avec les trois autres chefs d’Etat de l’Afrique du Sud, de l’Algérie et du Nigéria, tous invités à prendre part à ce sommet».

«Last but not least, le président Wade est l’invité personnel du président du Conseil italien, M. Silvio Berlusconi, qui avait dépêché à Dakar, le 21 juin 2009, une délégation de haut niveau conduite par M. Luca Riccardi, son représentant personnel, venu lui remettre une invitation officielle à participer au G8». Selon l’ambassadeur, «cette délégation, précédée à Dakar, le 20 juin, par le Dr Francesca Rampa, expert du G8 pour l’Afrique, a été reçue en audience par le chef de l’Etat, le même jour».

pressafrik.com

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1.Posté par xaar le 09/07/2009 11:04 | Alerter
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wade au g8 , en quoi ça nous avance ?
sinon ça nous fait une belle jambe ... en bois ! puuuuufffff !!!

2.Posté par Böly le 09/07/2009 22:30 | Alerter
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Cheikh Diallo et la Gc : Si près de l’enflure, pas si loin de l’imposture !


‘Let them bleed !’ (Laissez-les s’étriper !). A la lecture du ‘Guest édito’ signé Cheikh Diallo et paru dans les colonnes du Soleil le vendredi 3 juillet 2009, suivi de la réplique de Racine Talla dans L’Observateur du 6 juillet 2009, après un haussement d’épaules, il était très tentant de suivre cette cynique recommandation d’un membre de la défunte administration Bush, alors excédé par la guerre interminable entre Israéliens et Palestiniens. Seulement, la République du Sénégal est une chose trop sérieuse pour la laisser entre les seules mains des ouailles de Messieurs Wade junior et senior. Qu’un Cheikh Diallo puisse, tranquillement, dans les colonnes du très gouvernemental astre national, ‘théoriser’ la ‘mort programmée du Pds’, prouve si besoin en était encore, qu’il y a quelque chose de pourri au royaume de ‘Buur Saloum’.

Quelle imprudence, voire quelle impudence ! Ne craignant pas de pasticher la poupée en latex d’Alain Delon dans les guignols de l’info, en se désignant modestement comme ‘Celui à qui vous prêtez attention’ (sic), le sieur Diallo, auteur d’une consternante hagiographie de Wade et de son fils, dans laquelle il manie le cirage de babouches à chaque paragraphe, avance quelques arguties, mais surtout quelques puériles évidences, pour jeter la première pelletée de terre sur le Pds. Prenant prétexte de ce qu’il appelle ‘l’épuisement des solutions idéologiques’, le gourou autoproclamé de la Gc convoque rapidement l’exemple de l’Ump, devenu le joujou de Nicolas Sarkozy, pour décréter la fin du parti de Me Wade. Décidément, on a les Francis Fukuyama et les Henri Guaino que l’on peut ! Il est vrai que la friperie idéologique n’a jamais été aussi bon marché !

Bien entendu, l’inénarrable ‘concrétologue’, en citant les causes qui ont conduit le Pds droit dans ce naufrage collectif, se garde bien de situer la part de responsabilité du ‘patron’. Allons ! A moins de prendre les Sénégalais pour des demeurés, peut-on sérieusement exonérer Me Wade de la faillite du Pds ? Les renouvellements non effectués depuis 1996, convoqués à tout bout de champ, comme source principale du mal dont souffre ce parti, ne sont qu’un prétexte.

En vérité, si le Pds est aujourd’hui dans l’impasse, c’est en grande partie à cause du style de management du ‘maître du je’ qui, de Fara Ndiaye à Serigne Diop, en passant par Ousmane Ngom, Jean-Paul Dias, Idrissa Seck et Macky Sall, s’est brouillé avec tous ses successeurs potentiels, en organisant souvent de véritables procès staliniens contre eux. Le Pds est en faillite parce qu’il a donné les preuves, et cela sous la conduite de son chef, de son incapacité à faire face efficacement aux attentes des Sénégalais. Le Pds est aujourd’hui en capilotade parce que le Sénégal est mis à l’encan par une élite prédatrice particulièrement irresponsable comme en atteste le dernier scandale en date, le ‘Benno Pacco Mbane’.

Le Pds est aujourd’hui dans une impasse sans nom, parce que Me Wade a défenestré, avec un sans-gêne incroyable, tous les alliés sans lesquels il n’aurait jamais passé une nuit au palais de Roume : Amath Dansokho, Moustapha Niasse, Abdoulaye Bathily, Landing Savané… Ne parlons pas des alliés de Wade qui ont la naïveté de croire à ses belles promesses, au point d’avoir dissous leur parti dans le Pds. De Mbaye-Jacques Diop à Iba Der Thiam, en passant par Oumar Khassimou Dia ou Doudou Ndoye, ils s’en mordent encore les doigts. Après avoir été récompensés avec quelques sucettes, ils sont aujourd’hui réduits à la portion congrue. Pourtant, ils auront beaucoup apporté au parti du président qui manquait singulièrement de cadres. Vu le sort indigne qui leur a été réservé, qui se laissera encore berner par l’attrape-nigaud du grand parti présidentiel que Cheikh Diallo et ses Cicérones veulent envoyer comme ballon de sonde à l’opinion? N’étant pas né de la dernière pluie, Djibo Kâ a émis plus que des réserves sur la dernière trouvaille des ‘concrétistes’.

Pis, le logographe préféré de Karim Wade ne s’autorise pas le droit d’inventaire, pour montrer la responsabilité du machin pompeusement appelé ‘Génération du concret’ dans la descente aux enfers du Pds. En effet, dès sa création, cette entité, où l’on retrouve le plus grand nombre d’opportunistes au m2, a voulu phagocyter le Pds en utilisant une méthode rodée par les trotskystes : le déborder pour le saborder ensuite, vu que leur champion ‘Karim’ n’avait aucune chance d’y jouer les grands rôles. Et pour cause : au moment où des milliers de Sénégalais défiaient la soldatesque de Diouf, au nom du Sopi, sacrifiant leurs études, leurs emplois et parfois carrément leurs vies, Wade junior était à l’abri, planqué bien au chaud en France.

De quoi la ‘Gc’ est-elle donc le nom ? Elle est justement le nom d’une petite bande d’aventuriers, pour la plupart d’illustres anonymes avant l’alternance, qui eurent l’idée folle de transformer en monarchie élective la République péniblement fondée par Léopold Senghor et Mamadou Dia. Une petite bande qui croit naïvement que s’adosser à un appareil d’Etat est le meilleur raccourci pour réaliser ses fantasmes.

Un ancien courtier de banque, un ancien flic de seconde zone, un ancien instituteur de brousse, un ancien squatter des pages ‘Contribution’ de Wal Fadjri et un ancien pigiste du Soleil, voilà donc le quatuor de choc qui rêve de transformer le Sénégal en République héréditaire ! Palsambleu !

Ayant donc subi la déculottée de leur vie avec les locales du 22 mars, Cheikh Diallo et ses mentors veulent conférer à Karim Meïssa Wade une nouvelle virginité politique en ‘achetant’, clefs en main, à l’enfant gâté qu’il est, un nouveau jouet politique dénommé ‘grand parti présidentiel’. Comme si, agrégeant des incapacités, on pouvait espérer autre chose qu’une incapacité supplémentaire. Mais au vu de la monumentale incompétence et de l’insondable médiocrité avec lesquelles il a dirigé les chantiers de l’Anoci, nul doute que ‘Monsieur fils’ se fera un malin plaisir de prouver à ses compatriotes une fois de plus que, décidément, comme disait l’autre, il est ‘un bon à rien et un mauvais en tout’.

Machiavel notait déjà, dans le Discours sur la première décade de Tite-Live, que ‘la fortune, lorsqu’elle prépare le bouleversement d’un empire, place à sa tête des hommes capables d’en hâter la chute’. M. Karim Meïssa Wade, ses courtiers, coursiers et courtisans en sont la déplorable illustration.

Barka BA silatigi@yahoo.fr

3.Posté par Loli le 10/07/2009 00:08 | Alerter
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Félicitations M. Ba pour votre article dont les analyses sont justes et précises. Elle est pitoyable cette GC quand on voit la pauvreté voire la vacuité intellectuelle de ses dirigeants et de ceux qui se prétendent être ses idéologues.

Quand on voit qu’avec tous les moyens financiers et de communication mis à sa disposition, le leader "anti-charismatique" KW n’a même pas pu gagner la mairie de son quartier. A ce constat, cela crève les yeux que la GC a un gros problème de leadership.

Que ces mêmes personnes veulent maintenant saborder le PDS pour créer un nouveau parti dont ils seront forcément les fondateurs et leaders sous la baguette magique de Papa (AW) tient du pari qui n’est même pas digne des jeux télévisuels de prime-time pour les ménagères de plus de 50 ans. Quitte ou double !

La pauvreté intellectuelle de ses dirigeants a fait que la GC a été incapable d’attirer des intellectuels de valeur et de fait, elle s’est contenté d’être un ramassis de tous les énergumènes les plus opportunistes de la société politico-affairiste sénégalaise.

Tous ces constats attestent que la GC est un gros tonneau vide pour qui le message 22 mars est indéchiffrable et ils iront ainsi d’échec en échec sachant que les sénégalais ont déjà soupé des arguties de leur mentor Papa et que le PDS est un navire en train de couler et qu’un hypothétique changement d’équipage ne ramènera pas à flot.

Mais comme dit l’adage en wolof : kou rep ak kou beugue touki kène mounoul deuk ak niome. Et ceux là de la GC da niou rep !

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