« Je vous informe être constitué à la défense des intérêts de M. Amadou Konnez surnommé Rocky Balboa dans le cadre de l’affaire citée en marge », a informé l’un des avocats du chef de file de Colobane-Suisse, Iris Kriczer dans une correspondance adressée à l’instance dirigeante et à son président Dr. Alioune Sarr. « Mon mandant m’a informé de l’opposition publique formulée par le Comité national de gestion de la lutte (ci-après : le « CNG ») à propos du combat qui devait se tenir entre lui et le lutteur sénégalais M. Serigne Ousmane Dia surnommé Bombardier », indique-t-il dans le même document qui est parvenu à la rédaction de Sunu Lamb. S’adressant au CNG, l’avocat de dire ceci : « Il apparaît que vous alléguez publiquement que mon mandant n’aurait pas les qualifications nécessaires et devrait, dans un premier temps, faire la preuve de ses compétences avant de pouvoir affronter le lutteur précité. De plus, malgré ses demandes réitérées, mon mandant n’a pas reçu la moindre explication de votre part à ce sujet ».
L’avocat Kriczer rappelle que « M. Konnez a été contacté par un promoteur indépendant, M. Mansour Aw, qui souhaitait l’opposer au champion sénégalais « Bombardier » au Sénégal du fait de sa grande expérience dans la discipline de la lutte sénégalaise avec frappe, afin de promouvoir la lutte sénégalaise de manière internationale. Ledit combat devrait avoir lieu en avril prochain, rappelle l’expert en droit ».
L’avocat de Rocky accuse le CNG d’avoir violé sa mission
M. Kriczer a soutenu par ailleurs que M. Konnez a prouvé détenir l’expérience requise pour mener ce combat dans la mesure où il est en possession d’une licence de lutteur depuis le 27 octobre 2015. Cette licence lui a été remise par le CNG et est valable pour les années 2015 et 2016 dans la discipline de la lutte avec frappe (CNG-LAF 2015-2016, n° 86). Et de conclure en disant : « Au vu de ce qui précède, votre position selon laquelle mon mandant ne pourrait pas combattre contre Bombardier est manifestement formulée en parfaite violation de la mission du CNG qui est notamment de gérer, de dé- développer et particulièrement de promouvoir la lutte sénégalaise.» En particulier, soutiennent les avocats du lutteur sénégalais établi à Genève, l’exigence du CNG selon laquelle M. Konnez devrait fournir des preuves de sa compétence en plus de sa licence de lutte sénégalaise est dépourvue de tout fondement. Dans le même document, les conseils du lutteur de faire savoir qu’«on ne déduit pas de la mission précitée que le CNG serait en mesure de choisir les adversaires ou encore d’interdire aux lutteurs de s’affronter ».
Pourquoi le TAS ?
Pourtant, atteste toujours l’avocat dans la correspondance qu’il a adressée au CNG, « étant donné que vous vous opposez à tort au combat de « Rocky vs Bombardier », nous n’avons d’autre choix que de soumettre le différend au Tribunal arbitral du sport suisse (ci-après : le « TAS ») qui a été créé afin de régler d’une manière contraignante les litiges en matière de sport ».
Le conseil de Amadou Konnez fait savoir que son mandant (client) s’attend à ce que le CNG, en tant qu’organisation professionnelle qui n’agit que dans le meilleur intérêt des sportifs, accepte une procédure d’arbitrage devant le TAS afin de mettre fin à ce différend.
M. Kriczer a exigé du CNG de bien vouloir lui retourner dans les meilleurs délais cette convention par courrier ordinaire, dûment signée et datée en original par lui même, à l’adresse mentionnée sous sa signature.
L’avocat Kriczer rappelle que « M. Konnez a été contacté par un promoteur indépendant, M. Mansour Aw, qui souhaitait l’opposer au champion sénégalais « Bombardier » au Sénégal du fait de sa grande expérience dans la discipline de la lutte sénégalaise avec frappe, afin de promouvoir la lutte sénégalaise de manière internationale. Ledit combat devrait avoir lieu en avril prochain, rappelle l’expert en droit ».
L’avocat de Rocky accuse le CNG d’avoir violé sa mission
M. Kriczer a soutenu par ailleurs que M. Konnez a prouvé détenir l’expérience requise pour mener ce combat dans la mesure où il est en possession d’une licence de lutteur depuis le 27 octobre 2015. Cette licence lui a été remise par le CNG et est valable pour les années 2015 et 2016 dans la discipline de la lutte avec frappe (CNG-LAF 2015-2016, n° 86). Et de conclure en disant : « Au vu de ce qui précède, votre position selon laquelle mon mandant ne pourrait pas combattre contre Bombardier est manifestement formulée en parfaite violation de la mission du CNG qui est notamment de gérer, de dé- développer et particulièrement de promouvoir la lutte sénégalaise.» En particulier, soutiennent les avocats du lutteur sénégalais établi à Genève, l’exigence du CNG selon laquelle M. Konnez devrait fournir des preuves de sa compétence en plus de sa licence de lutte sénégalaise est dépourvue de tout fondement. Dans le même document, les conseils du lutteur de faire savoir qu’«on ne déduit pas de la mission précitée que le CNG serait en mesure de choisir les adversaires ou encore d’interdire aux lutteurs de s’affronter ».
Pourquoi le TAS ?
Pourtant, atteste toujours l’avocat dans la correspondance qu’il a adressée au CNG, « étant donné que vous vous opposez à tort au combat de « Rocky vs Bombardier », nous n’avons d’autre choix que de soumettre le différend au Tribunal arbitral du sport suisse (ci-après : le « TAS ») qui a été créé afin de régler d’une manière contraignante les litiges en matière de sport ».
Le conseil de Amadou Konnez fait savoir que son mandant (client) s’attend à ce que le CNG, en tant qu’organisation professionnelle qui n’agit que dans le meilleur intérêt des sportifs, accepte une procédure d’arbitrage devant le TAS afin de mettre fin à ce différend.
M. Kriczer a exigé du CNG de bien vouloir lui retourner dans les meilleurs délais cette convention par courrier ordinaire, dûment signée et datée en original par lui même, à l’adresse mentionnée sous sa signature.