La sentence est tombée comme un couperet sur Fatou. Elle a versé de chaudes larmes en rejoignant le box des accusés lorsque le juge a rendu son verdict. En effet, elle a été condamnée à deux ans dont 6 mois de prison ferme pour vol au préjudice de son employeur. A la barre, elle a clamé son innocence.
Elle raconte qu’elle travaillait comme ménagère pour un ressortissant chinois du nom de Yuan Chin. Le jour des faits, le téléphone fixe a sonné. Au bout du fil, il y avait un certain Babacar Ndiaye qui s’est présenté comme un agent de la Senelec.
Ce dernier a demandé à parler à sa patronne qui, selon elle, était au travail. «Je lui ai dit d’appeler Cécilia en lui donnant son numéro. Babacar Ndiaye m’a rappelée pour me dire d’aller dans la chambre de la patronne et d’ouvrir le placard. A l’aide d’un pilon, j’ai ouvert le placard dans lequel se trouvait la somme de 500 000 Fcfa. Le monsieur en question m’a demandé de lui transférer par orange money. Et je l’ai fait sans me douter de rien», s’est-elle dédouanée.
Pour convaincre le tribunal, la prévenue jure sur tous les saints qu’elle n’est pas de mèche avec Babacar Ndiaye, car elle ne le connaît même pas. Une version que dément avec la dernière énergie la partie civile, Yuan Chin qui estime que Fatou Samba a commis le vol dès son premier jour de travail.
«Quand je suis entrée dans ma chambre, j’ai vu que mon placard était ouvert et défoncé. Quand j’ai interrogé la domestique, elle m’a répondu qu’elle faisait le ménage. Par la suite, j’ai constaté que l’argent avait disparu. Elle a dérobé 2,9 millions Fcfa», soutient Yuan Chin.
Le conseil de la partie civile trouve que le mis en cause est de mauvaise foi et réclame 3,4 millions Fcfa pour la réparation du préjudice. Le parquet a requis 2 ans dont 6 mois de prison ferme.
La défense représentée par Me Sayba Danfakha soutient que la prévenue a été dupée. «Si réellement elle avait l’intention de voler, elle n‘allait pas attendre son patron », explique l’avocat qui a plaidé une application bienveillante de la loi.
Mais le tribunal a condamné Fatou Samba à deux ans dont 6 mois ferme et à payer 2,9 millions à Yuan Chin.
Elle raconte qu’elle travaillait comme ménagère pour un ressortissant chinois du nom de Yuan Chin. Le jour des faits, le téléphone fixe a sonné. Au bout du fil, il y avait un certain Babacar Ndiaye qui s’est présenté comme un agent de la Senelec.
Ce dernier a demandé à parler à sa patronne qui, selon elle, était au travail. «Je lui ai dit d’appeler Cécilia en lui donnant son numéro. Babacar Ndiaye m’a rappelée pour me dire d’aller dans la chambre de la patronne et d’ouvrir le placard. A l’aide d’un pilon, j’ai ouvert le placard dans lequel se trouvait la somme de 500 000 Fcfa. Le monsieur en question m’a demandé de lui transférer par orange money. Et je l’ai fait sans me douter de rien», s’est-elle dédouanée.
Pour convaincre le tribunal, la prévenue jure sur tous les saints qu’elle n’est pas de mèche avec Babacar Ndiaye, car elle ne le connaît même pas. Une version que dément avec la dernière énergie la partie civile, Yuan Chin qui estime que Fatou Samba a commis le vol dès son premier jour de travail.
«Quand je suis entrée dans ma chambre, j’ai vu que mon placard était ouvert et défoncé. Quand j’ai interrogé la domestique, elle m’a répondu qu’elle faisait le ménage. Par la suite, j’ai constaté que l’argent avait disparu. Elle a dérobé 2,9 millions Fcfa», soutient Yuan Chin.
Le conseil de la partie civile trouve que le mis en cause est de mauvaise foi et réclame 3,4 millions Fcfa pour la réparation du préjudice. Le parquet a requis 2 ans dont 6 mois de prison ferme.
La défense représentée par Me Sayba Danfakha soutient que la prévenue a été dupée. «Si réellement elle avait l’intention de voler, elle n‘allait pas attendre son patron », explique l’avocat qui a plaidé une application bienveillante de la loi.
Mais le tribunal a condamné Fatou Samba à deux ans dont 6 mois ferme et à payer 2,9 millions à Yuan Chin.