Cette information livrée par le Journal « Libération » pourrait faire sourire plus d’un, tellement le prétexte avancé pour expliquer cette tentative de violation de code des marchés, est léger. Pour… « respecter les mesures barrières », la Direction générale de la Senelec espérait être autorisée temporairement, à dépouiller les offres sans la présence des candidats ou de leurs représentants, en prétextant un avis qu’aurait rendu l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP). Problème : L’ARMP n’a jamais rendu cet avis.
Selon le journal, par lettre numéro 00001497 du 1er septembre dernier, la Senelec avait saisi l’autorité de régulation des marchés (ARMP) d’une « demande exceptionnelle et temporaire d’ouverture des plis sans la présence des candidats ou de leurs représentants » durant « la période de la pandémie liée à la Covid-19 ».
A l’appui de la demande, les services de Pape Demba Bitèye juraient que la requête serait exclusivement motivée par l’impératif premier de garantir une protection pour tous les acteurs concernés par les séances de la commission des marchés, comme l’aurait recommandé le Comité de règlement des différends (Crd) de l’ARMP, dans son avis numéro 06/2020 du 1er avril 2020.
Le seul souci est que le Crd de l’ARMP n’a… jamais pris un tel avis. En effet, dans l’avis évoqué, il a plutôt recommandé aux autorités contractantes, de garantir aux intervenants le respect des règles de protection minimales.
Aussi, dans sa décision numéro 137/2020/armp/Crd/Def rendue le 9 septembre dernier, l’ARMP a carrément indiqué à la Senelec qu’elle ne peut satisfaire une telle demande, d’autant que le Code des marchés consacre le droit à l’information des candidats, dans un souci de transparence des procédures de passation des marchés publics et des délégations de service public.
Selon le journal, par lettre numéro 00001497 du 1er septembre dernier, la Senelec avait saisi l’autorité de régulation des marchés (ARMP) d’une « demande exceptionnelle et temporaire d’ouverture des plis sans la présence des candidats ou de leurs représentants » durant « la période de la pandémie liée à la Covid-19 ».
A l’appui de la demande, les services de Pape Demba Bitèye juraient que la requête serait exclusivement motivée par l’impératif premier de garantir une protection pour tous les acteurs concernés par les séances de la commission des marchés, comme l’aurait recommandé le Comité de règlement des différends (Crd) de l’ARMP, dans son avis numéro 06/2020 du 1er avril 2020.
Le seul souci est que le Crd de l’ARMP n’a… jamais pris un tel avis. En effet, dans l’avis évoqué, il a plutôt recommandé aux autorités contractantes, de garantir aux intervenants le respect des règles de protection minimales.
Aussi, dans sa décision numéro 137/2020/armp/Crd/Def rendue le 9 septembre dernier, l’ARMP a carrément indiqué à la Senelec qu’elle ne peut satisfaire une telle demande, d’autant que le Code des marchés consacre le droit à l’information des candidats, dans un souci de transparence des procédures de passation des marchés publics et des délégations de service public.