Alioune Ndiaye, directeur général de Sonatel, est un homme discret mais ses résultats positifs devraient en faire l'un des entrepreneurs importants de 2018.
Suivant l’exemple de son mentor et prédécesseur à la tête de Sonatel, Cheikh Tidiane Mbaye, Alioune Ndiaye, 57 ans, cultive la discrétion à l’extrême. En dehors des conférences de presse données à l’occasion de la publication des résultats financiers de la plus importante filiale d’Orange en Afrique (1,6 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2016), rares sont les médias à avoir recueilli ses confidences. Peu importe, son bilan parle pour lui.
Depuis 2012, il a consolidé la croissance de son groupe et préservé sa rentabilité. Le Sénégalais, diplômé de Télécom Sud Paris, peut aussi se targuer d’avoir convaincu sa maison mère, d’autoriser Sonatel à reprendre son développement international via l’acquisition en 2016, d’Airtel, en Sierra Leone.
Très apprécié de Stéphane Richard, PDG d’Orange, et de Bruno Mettling, patron des filiales d’Afrique et du Moyen-Orient, qui louent sa rigueur et sa diplomatie, l’ancien directeur général d’Orange Mali, de 2002 à 2012, pourrait prendre davantage de responsabilités dans les mois qui viennent, au sein du groupe français.
Par Julien Clémençot (jeuneafrique.com)
Suivant l’exemple de son mentor et prédécesseur à la tête de Sonatel, Cheikh Tidiane Mbaye, Alioune Ndiaye, 57 ans, cultive la discrétion à l’extrême. En dehors des conférences de presse données à l’occasion de la publication des résultats financiers de la plus importante filiale d’Orange en Afrique (1,6 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2016), rares sont les médias à avoir recueilli ses confidences. Peu importe, son bilan parle pour lui.
Depuis 2012, il a consolidé la croissance de son groupe et préservé sa rentabilité. Le Sénégalais, diplômé de Télécom Sud Paris, peut aussi se targuer d’avoir convaincu sa maison mère, d’autoriser Sonatel à reprendre son développement international via l’acquisition en 2016, d’Airtel, en Sierra Leone.
Très apprécié de Stéphane Richard, PDG d’Orange, et de Bruno Mettling, patron des filiales d’Afrique et du Moyen-Orient, qui louent sa rigueur et sa diplomatie, l’ancien directeur général d’Orange Mali, de 2002 à 2012, pourrait prendre davantage de responsabilités dans les mois qui viennent, au sein du groupe français.
Par Julien Clémençot (jeuneafrique.com)