Sauf revirement de dernière minute, sur initiative du collectif des anciens de l’Ujtl et sur injonction de pontes libéraux, tapis dans les méandres du Palais de la République, Idrissa Seck sera poursuivi pour «enrichissement illicite » sur les fonds politiques de Me Wade. Cette décision aurait été prise, suite à sa sortie sur Walf Tv, pas tendre à l’encontre de Wade.
Morceau choisi, les paragraphes de l’interview qui ont choqués les libéraux. «Si Wade est prêt à tout pour violer la Constitution, nous serons prêts à tout pour lui imposer de la respecter. Tous les moyens légaux seront mobilisés: les moyens politiques, la pression sociale, la pression internationale, entre autres. Tous les constitutionnalistes que j’ai consultés, ont eu une conclusion unanime. D’ailleurs, au comité directeur, j’ai dit, en face du président de la République, qu’il ne pouvait pas être candidat. Donc, la question est tranchée. Comme l’a dit un constitutionaliste, ce n’est même pas une question de droit, c’est une question de français. L’article de la constitution est clair. Le Conseil constitutionnel n’a pas d’autres choix que de dire le droit. Nous ne le laisserons pas dire autre chose que le droit, pour préserver la paix et la stabilité du Sénégal». Poursuivant sa diatribe, Idy disait: «ce qui importe pour les Sénégalais, c’est que tout ce qui les dégoûte dans la conduite actuelle des affaires de l’Etat soit combattu. Et c’est dans cette optique que beaucoup de gens devront rendre des comptes. Ils doivent savoir que des comptes seront rendus au peuple sénégalais. Il n’y a pas de transaction possible, ce qui est dû au peuple lui sera rendu. Qu’ils s’appellent Karim Wade ou autres qui ont tordu le coup à la loi. Quant à Wade, je l’invite à ne pas se présenter car, les études établissent que trois Sénégalais sur quatre l’ont rejeté. Et Me Wade, en tant que candidat du Pds, sait aussi qu’il n’a aucun moyen de rester au pouvoir autrement que par la violence». Ces propos de l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck, tenus sur Walf Tv, lors de son interview, ont suscité une vive ire libérale.
Se servant des questions de nos confrères, Idrissa Seck ne s’est pas privé d’attaquer encore et de cogner là où cela faisait plus mal. «Des gens qui ont envie d’être protégés à vie l’obligent à rester pour leur servir de bouclier. Le président Senghor a quitté le pouvoir à l’âge de 74 ans, l’âge auquel Wade est arrivé au pouvoir, en 2 000. C’est pour cela que je travaille, de toutes mes forces, à le faire partir. La prise en charge correcte et efficace de la fonction présidentielle qui exige une énergie physique, mentale, morale et psychologique d’exception ne peut pas être garantie à 86 ans hors Tva. D’ailleurs, le Wade que j’ai connu, je pense, n’est plus en possession de ses moyens, sinon toutes ces dérives n’arriveraient pas. C’est ainsi que son maintien à la tête du Sénégal constitue un danger, une calamité», dira-t-il. Ce pamphlet, jugé de trop, aurait, selon nos sources, le plus choqué les proches de Wade. Aussi, n’ont-ils pas tardé à aiguillonner les anciens de l’Ujtl qui demandent à la Direction du Pds de trainer Idrissa Seck à la barre. Car, selon son coordonnateur Assane Kébé, «En son temps, tout puissant, aux côtés de Me Wade, l’ancien Premier ministre a reconnu, expressément, s’être enrichi illicitement, en usant et abusant des fonds politiques de Wade», clamera Assane Kébé, coordonnateur de Anciens de l’Ujtl, dont l’avis est largement partagé chez les pontes libéraux et autres proches de Wade tapis au Palais.
Sékou Dianko DIATTA
Source: rewmi.com
Morceau choisi, les paragraphes de l’interview qui ont choqués les libéraux. «Si Wade est prêt à tout pour violer la Constitution, nous serons prêts à tout pour lui imposer de la respecter. Tous les moyens légaux seront mobilisés: les moyens politiques, la pression sociale, la pression internationale, entre autres. Tous les constitutionnalistes que j’ai consultés, ont eu une conclusion unanime. D’ailleurs, au comité directeur, j’ai dit, en face du président de la République, qu’il ne pouvait pas être candidat. Donc, la question est tranchée. Comme l’a dit un constitutionaliste, ce n’est même pas une question de droit, c’est une question de français. L’article de la constitution est clair. Le Conseil constitutionnel n’a pas d’autres choix que de dire le droit. Nous ne le laisserons pas dire autre chose que le droit, pour préserver la paix et la stabilité du Sénégal». Poursuivant sa diatribe, Idy disait: «ce qui importe pour les Sénégalais, c’est que tout ce qui les dégoûte dans la conduite actuelle des affaires de l’Etat soit combattu. Et c’est dans cette optique que beaucoup de gens devront rendre des comptes. Ils doivent savoir que des comptes seront rendus au peuple sénégalais. Il n’y a pas de transaction possible, ce qui est dû au peuple lui sera rendu. Qu’ils s’appellent Karim Wade ou autres qui ont tordu le coup à la loi. Quant à Wade, je l’invite à ne pas se présenter car, les études établissent que trois Sénégalais sur quatre l’ont rejeté. Et Me Wade, en tant que candidat du Pds, sait aussi qu’il n’a aucun moyen de rester au pouvoir autrement que par la violence». Ces propos de l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck, tenus sur Walf Tv, lors de son interview, ont suscité une vive ire libérale.
Se servant des questions de nos confrères, Idrissa Seck ne s’est pas privé d’attaquer encore et de cogner là où cela faisait plus mal. «Des gens qui ont envie d’être protégés à vie l’obligent à rester pour leur servir de bouclier. Le président Senghor a quitté le pouvoir à l’âge de 74 ans, l’âge auquel Wade est arrivé au pouvoir, en 2 000. C’est pour cela que je travaille, de toutes mes forces, à le faire partir. La prise en charge correcte et efficace de la fonction présidentielle qui exige une énergie physique, mentale, morale et psychologique d’exception ne peut pas être garantie à 86 ans hors Tva. D’ailleurs, le Wade que j’ai connu, je pense, n’est plus en possession de ses moyens, sinon toutes ces dérives n’arriveraient pas. C’est ainsi que son maintien à la tête du Sénégal constitue un danger, une calamité», dira-t-il. Ce pamphlet, jugé de trop, aurait, selon nos sources, le plus choqué les proches de Wade. Aussi, n’ont-ils pas tardé à aiguillonner les anciens de l’Ujtl qui demandent à la Direction du Pds de trainer Idrissa Seck à la barre. Car, selon son coordonnateur Assane Kébé, «En son temps, tout puissant, aux côtés de Me Wade, l’ancien Premier ministre a reconnu, expressément, s’être enrichi illicitement, en usant et abusant des fonds politiques de Wade», clamera Assane Kébé, coordonnateur de Anciens de l’Ujtl, dont l’avis est largement partagé chez les pontes libéraux et autres proches de Wade tapis au Palais.
Sékou Dianko DIATTA
Source: rewmi.com