Dans les comptes-rendus de presse que nous avons parcourus, particulièrement celui du «Populaire» de ce mardi 24 juillet 2012, la journaliste, relayant les propos de M. Mbagnick Diop, écrit ceci : «Il y avait des incompréhensions et parfois les patrons de presse ne sont pas au courant des articles de leurs journaux». Certes, cela arrive très souvent quant ledit patron de presse n’a pas l’œil sur tout et ne commandite pas des articles, selon ses intérêts du moment. Dans le cas d’espèce, en tant que Conseiller de la rédaction de «Rewmi Quotidien» au moment où étaient écrits ces textes, je puis affirmer la main sur le cœur que l’article de l’ancien Directeur de la rédaction, Mouth Bane, qui a valu à son auteur et au directeur de publication, Mody Diop, leur condamnation, n’aurait jamais été publié sans la très forte pression du patron de Promo Consulting. Et c’est parce que nos sommes ancien membre de cette rédaction que nous sentons l’impérieux devoir de prendre notre modeste plume pour rétablir la vérité dans toute sa splendeur. Car ce combat n’était point celui d’une rédaction... mais celui d’un patron.
Alors agent marketing de la Fédération sénégalaise de football (FSF), le patron de Promo Consulting, qui n’avait pas été aussi performant que Pamodzi, s’était laissé convaincre que Malick Gackou aurait promis de résilier immédiatement le contrat qui liait le football sénégalais à cette structure, qui ne s’était pas montrée à la hauteur. C’était suffisant pour que le directeur de «Promo» dresse tous ses amis contre la candidature et l’élection de l’ex-président du GFC, par instinct de survie.
C’est ainsi qu’il arma un candidat pour qui il battit campagne, aussi bien par ses moyens financiers que par son organe de presse, auquel il dicta la quasi-totalité des articles incriminant M. Gackou. La preuve, on ne l’entendit jamais se plaindre de «propos déplacés ou malveillants» à l’encontre de ce candidat à la présidence de la FSF. C’est même méconnaître M. Diop que de penser qu’il est de tempérament à laisser «massacrer» ses amis dans son propre organe, au moment où d’autres candidats bénéficiaient d’articles de promotion, illustrations à l’appui.
Nous ne sommes polémistes ou revanchards, mais nous ne saurions, non plus, laisser quelqu’un jeter l’anathème sur nos confrères et nous-mêmes, simplement parce que nous avons voulu être loyaux avec un patron de presse dans son combat, même si nous avions nettement pris nos distances par rapport à toutes ces attaques. Ce n’est pas aujourd’hui que nous accepterons que quelqu’un sacrifie notre crédibilité à l’autel de sa réconciliation. D’autant qu’il ne s’agit pas d’une première pour Mbagick Diop dit Souche. Des informations avaient été fournies par lui depuis Touba, en marge d’un Magal, et dès que l’article a fait l’effet d’une bombe (dans le mauvais sens), il s’est désolidarisé de sa rédaction, dont il était pourtant le seul et unique «envoyé spécial» dans la ville sainte.
Nous savons que Malick Gackou n’est pas dupe et qu’il sait qui a fait quoi, pendant cette période de lutte pour le contrôle du football sénégalais. Aussi, plutôt que d’appeler les journalistes «à plus de responsabilité», c’est lui qui doit se ressaisir et faire amende honorable.
Abdoul Aziz Gaye
Alors agent marketing de la Fédération sénégalaise de football (FSF), le patron de Promo Consulting, qui n’avait pas été aussi performant que Pamodzi, s’était laissé convaincre que Malick Gackou aurait promis de résilier immédiatement le contrat qui liait le football sénégalais à cette structure, qui ne s’était pas montrée à la hauteur. C’était suffisant pour que le directeur de «Promo» dresse tous ses amis contre la candidature et l’élection de l’ex-président du GFC, par instinct de survie.
C’est ainsi qu’il arma un candidat pour qui il battit campagne, aussi bien par ses moyens financiers que par son organe de presse, auquel il dicta la quasi-totalité des articles incriminant M. Gackou. La preuve, on ne l’entendit jamais se plaindre de «propos déplacés ou malveillants» à l’encontre de ce candidat à la présidence de la FSF. C’est même méconnaître M. Diop que de penser qu’il est de tempérament à laisser «massacrer» ses amis dans son propre organe, au moment où d’autres candidats bénéficiaient d’articles de promotion, illustrations à l’appui.
Nous ne sommes polémistes ou revanchards, mais nous ne saurions, non plus, laisser quelqu’un jeter l’anathème sur nos confrères et nous-mêmes, simplement parce que nous avons voulu être loyaux avec un patron de presse dans son combat, même si nous avions nettement pris nos distances par rapport à toutes ces attaques. Ce n’est pas aujourd’hui que nous accepterons que quelqu’un sacrifie notre crédibilité à l’autel de sa réconciliation. D’autant qu’il ne s’agit pas d’une première pour Mbagick Diop dit Souche. Des informations avaient été fournies par lui depuis Touba, en marge d’un Magal, et dès que l’article a fait l’effet d’une bombe (dans le mauvais sens), il s’est désolidarisé de sa rédaction, dont il était pourtant le seul et unique «envoyé spécial» dans la ville sainte.
Nous savons que Malick Gackou n’est pas dupe et qu’il sait qui a fait quoi, pendant cette période de lutte pour le contrôle du football sénégalais. Aussi, plutôt que d’appeler les journalistes «à plus de responsabilité», c’est lui qui doit se ressaisir et faire amende honorable.
Abdoul Aziz Gaye