À Villefranche-de-Rouergue
À Villefranche-de-Rouergue, 13.000 habitants, l'annonce de la libération de Roméo Langlois a provoqué un grand soulagement dans la population. «L'inquiétude et l'angoisse des premiers jours ont laissé place à l'espoir au cours des dernières heures. J'y ai toujours cru», raconte Cédric, le patron du Glacier, place Jean-Jaurès.
Depuis le 28 avril dernier, jour de son enlèvement par les Farc, les parents du journaliste ont observé le plus grand mutisme «pour ne pas interférer avec le travail de tous ceux qui sont mobilisés pour obtenir sa libération», insiste le maire de la ville, Serge Roques, un proche de la famille. «Nous respirons enfin. C'est extraordinaire de le savoir libre. C'est la fin du cauchemar. Nous sommes passés par des phases de doute», ajoute-t-il.
Mercredi en fin d'après-midi, les clignotants étaient au vert. Cédric Delporte, l'un des responsables du comité de soutien, se voulait rassurant: «Les nouvelles en provenance de Colombie sont plutôt bonnes. Si tout se passe bien, Roméo pourrait être libéré entre 21heures et minuit, heures françaises.»
Jusqu'au dernier moment, la famille et les proches ont croisé les doigts. «Cette affaire, ce n'était pas un simple règlement administratif. Il y avait un enjeu: la vie d'un homme. La libération d'un otage est toujours fragile. Il ne fallait pas s'emballer!»
«Lui dire notre fierté»
Dans les cafés et restaurants de la sous-préfecture de l'Aveyron, durant toute la journée, les habitants ont scruté les chaînes d'information continue, «à l'affût de la bonne nouvelle», rappellent Fanny et Flavie, deux jeunes étudiantes, «car, même si nous ne le connaissons pas, c'est un peu l'un des nôtres». «Roméo ne vient pas souvent dans la commune. Nous le voyons en général en juillet ou en août. Nous avons la possibilité de parler de son métier», ajoute Serge Roques. «Depuis que j'ai vu les images à la télévision, je suis rassuré», souligne le maire.
Maintenant, Villefranche-de-Rouergue souhaite rendre hommage au journaliste. «Si Roméo et ses parents le souhaitent, nous ferons une grande fête ici dans les prochaines semaines. Nous serons heureux de revoir l'enfant du pays. Pour la ville, ce sera un honneur de le saluer. De lui dire notre fierté», conclut Serge Roques.
Par Jean-Wilfrid Forquès
À Villefranche-de-Rouergue, 13.000 habitants, l'annonce de la libération de Roméo Langlois a provoqué un grand soulagement dans la population. «L'inquiétude et l'angoisse des premiers jours ont laissé place à l'espoir au cours des dernières heures. J'y ai toujours cru», raconte Cédric, le patron du Glacier, place Jean-Jaurès.
Depuis le 28 avril dernier, jour de son enlèvement par les Farc, les parents du journaliste ont observé le plus grand mutisme «pour ne pas interférer avec le travail de tous ceux qui sont mobilisés pour obtenir sa libération», insiste le maire de la ville, Serge Roques, un proche de la famille. «Nous respirons enfin. C'est extraordinaire de le savoir libre. C'est la fin du cauchemar. Nous sommes passés par des phases de doute», ajoute-t-il.
Mercredi en fin d'après-midi, les clignotants étaient au vert. Cédric Delporte, l'un des responsables du comité de soutien, se voulait rassurant: «Les nouvelles en provenance de Colombie sont plutôt bonnes. Si tout se passe bien, Roméo pourrait être libéré entre 21heures et minuit, heures françaises.»
Jusqu'au dernier moment, la famille et les proches ont croisé les doigts. «Cette affaire, ce n'était pas un simple règlement administratif. Il y avait un enjeu: la vie d'un homme. La libération d'un otage est toujours fragile. Il ne fallait pas s'emballer!»
«Lui dire notre fierté»
Dans les cafés et restaurants de la sous-préfecture de l'Aveyron, durant toute la journée, les habitants ont scruté les chaînes d'information continue, «à l'affût de la bonne nouvelle», rappellent Fanny et Flavie, deux jeunes étudiantes, «car, même si nous ne le connaissons pas, c'est un peu l'un des nôtres». «Roméo ne vient pas souvent dans la commune. Nous le voyons en général en juillet ou en août. Nous avons la possibilité de parler de son métier», ajoute Serge Roques. «Depuis que j'ai vu les images à la télévision, je suis rassuré», souligne le maire.
Maintenant, Villefranche-de-Rouergue souhaite rendre hommage au journaliste. «Si Roméo et ses parents le souhaitent, nous ferons une grande fête ici dans les prochaines semaines. Nous serons heureux de revoir l'enfant du pays. Pour la ville, ce sera un honneur de le saluer. De lui dire notre fierté», conclut Serge Roques.
Par Jean-Wilfrid Forquès