Souleymane Bachir Diagne est de ces voix les plus écoutées du pays. Agrégé de philosophie, ce professeur d’Université n’en est pas moins interpellé par l’actualité politique dont le point le plus saillant est la décision du Conseil constitutionnel sur la candidature de Wade. N’abordant pas directement celle-ci, Souleymane Bachir Diagne a par contre soulevé dans les colonnes de l'hebdomadaire La Gazette parcourue par Leral.net l’importance du respect de la Constitution par les tenants du pouvoir.
Il tient au respect absolu de la lettre et de l’esprit de la Constitution. Pour lui, c’est ce qui « garantit notre vie commune ». Raison pour laquelle on doit adhérer « à l’idée qu’on n’a pas le droit de transformer la constitution pour l’accommoder aux désirs de quelqu’un ».
S’adressant aux leaders politiques, le professeur Diagne dira : « que les leaders se convainquent que la marque qu’ils vont imprimer sur l’histoire de leur pays n’est pas liée à la durée au pouvoir mais à ce qui aura été accompli est capital ».
Il les invite à être « de meilleurs historiens et comparatistes qu’ils ne sont ». Et de rappeler qu’ « il est arrivé que des présidences à un mandat soient considérées comme plus importantes que celles de deux ou trois mandats qui sont tombées dans l’oubli ».
Il tient au respect absolu de la lettre et de l’esprit de la Constitution. Pour lui, c’est ce qui « garantit notre vie commune ». Raison pour laquelle on doit adhérer « à l’idée qu’on n’a pas le droit de transformer la constitution pour l’accommoder aux désirs de quelqu’un ».
S’adressant aux leaders politiques, le professeur Diagne dira : « que les leaders se convainquent que la marque qu’ils vont imprimer sur l’histoire de leur pays n’est pas liée à la durée au pouvoir mais à ce qui aura été accompli est capital ».
Il les invite à être « de meilleurs historiens et comparatistes qu’ils ne sont ». Et de rappeler qu’ « il est arrivé que des présidences à un mandat soient considérées comme plus importantes que celles de deux ou trois mandats qui sont tombées dans l’oubli ».