« La décision de la réciprocité dans la délivrance du visa d’entrée au Sénégal est une question de dignité et même d’honneur », a indiqué hier le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye lors de la remise de diplômes aux sortants des établissements de formation hôtelière. « Si nous décidons d’appliquer la réciprocité pour les pays qui nous demandent le visa, c’est une question de dignité et d’honneur », a-t-il estimé. Il répondait à une préoccupation du patronat du Tourisme sur les conséquences qu’une telle décision pourrait avoir sur le secteur. Selon le Premier ministre, il n’est pas question de vouloir développer un secteur au point de négliger la souveraineté nationale. « Vouloir attirer des touristes ne veut pas dire ouvrir nos frontières à qui veut », a également souligné Me Souleymane Ndéné Ndiaye.
Rappelons que le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Me Madické Niang, avait annoncé le mardi 5 avril dernier lors d’une conférence de presse que le Sénégal avait enclenché une procédure pour l’application de la réciprocité à certains pays qui demandent des visas à ses ressortissants. Il estimait que cette mesure allait même permettre au Sénégal d’avoir d’importantes ressources financières.
Le chef de la diplomatie sénégalaise demandait en même temps aux pays occidentaux de respecter la dignité de ses compatriotes demandeurs de visas. «C'est une mesure de réciprocité en matière diplomatique, mais aussi une question de dignité nationale», avait-il expliqué. «Au moment où des Sénégalais éprouvent de plus en plus de difficultés à aller en Europe, il est normal que notre pays puisse demander à ceux qui veulent y venir de se munir d’un visa», avait-il ajouté. Il avait également indiqué que les représentations diplomatiques établies à Dakar tirent d’importantes ressources des demandes de visas. «Etant donné que les Sénégalais qui vivent dans des conditions très difficiles sont capables de payer de l’argent pour avoir des visas, à fortiori quand il s'agit d'autres personnes plus nanties», avait déclaré le ministre des Affaires Etrangères. Il faut également rappeler que le jeudi 23 décembre 2010, le président Abdoulaye Wade avait lui-même demandé au gouvernement d’étudier les modalités d’application du principe de la réciprocité dans la délivrance des visas d’entrée au Sénégal.
Modou Mamoune FAYE et Adama MBODJ le soleil
Rappelons que le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Me Madické Niang, avait annoncé le mardi 5 avril dernier lors d’une conférence de presse que le Sénégal avait enclenché une procédure pour l’application de la réciprocité à certains pays qui demandent des visas à ses ressortissants. Il estimait que cette mesure allait même permettre au Sénégal d’avoir d’importantes ressources financières.
Le chef de la diplomatie sénégalaise demandait en même temps aux pays occidentaux de respecter la dignité de ses compatriotes demandeurs de visas. «C'est une mesure de réciprocité en matière diplomatique, mais aussi une question de dignité nationale», avait-il expliqué. «Au moment où des Sénégalais éprouvent de plus en plus de difficultés à aller en Europe, il est normal que notre pays puisse demander à ceux qui veulent y venir de se munir d’un visa», avait-il ajouté. Il avait également indiqué que les représentations diplomatiques établies à Dakar tirent d’importantes ressources des demandes de visas. «Etant donné que les Sénégalais qui vivent dans des conditions très difficiles sont capables de payer de l’argent pour avoir des visas, à fortiori quand il s'agit d'autres personnes plus nanties», avait déclaré le ministre des Affaires Etrangères. Il faut également rappeler que le jeudi 23 décembre 2010, le président Abdoulaye Wade avait lui-même demandé au gouvernement d’étudier les modalités d’application du principe de la réciprocité dans la délivrance des visas d’entrée au Sénégal.
Modou Mamoune FAYE et Adama MBODJ le soleil