Reconnu pour son indépendance et sa franchise, Souleymane Ndéné Ndiaye ne semble appartenir à aucune des chapelles qui peuplent le Pds. Serviteur au premier chef du président Wade, le Premier ministre s’est jusque-là refusé à s’affirmer politiquement. Ses seules «libertés» se limitent à un wadisme primaire : se borner à défendre bec et ongles les actions du président de la République. Maire d’une petite bourgade, Guinguineo, qui ne lui donne pas une grande base politique, le chef du gouvernement libéral a toujours souffert de ne pas être populaire dans la grande ville d’à côté, Kaolack. N’empêche, sa légitimité, il a su l’arracher aux côtés de Wade qui a su au fil des onze années de l’Alternance s’adosser sur sa fidélité. Wade apprécie notamment sa loyauté qui le différencie du trop plein d’ambitions de ses prédécesseurs au poste de Premier ministre. Jules Ndéné fait partie au même titre que de rares ministres du cercle restreint de Wade. «Comme Madické Niang, le président Wade apprécie le fait qu’il ne soit pas obnubilé par des guerres de succession.» En sera-t-il toujours ainsi ?
Des sources libérales avancent clairement que Souleymane Ndéné pourrait être amené à se montrer plus ambitieux au rythme où vont les choses. Récemment, la nomination d’Aminata Lô, la ministre de l’Action sociale, proche de Jules Ndéné, a été interprétée comme une volonté du Premier ministre de barrer la route à Mamadou Seck, le président de l’Assemblée nationale, et rival déclaré de sa protégée dans la banlieue. Il semble que SN2 tisse sa toile petit à petit. Une partie des ministres du gouvernement libéral et d’élus locaux prennent fait et cause pour lui tout en l’invitant à se tenir prêt au cas où. Au Pds, l’après-Wade est déjà dans les esprits et tout loyal qu’il est, Souleymane Ndéné Ndiaye sait mieux que quiconque que les guerres de successions risquent d’être mortelles. Sa position de directeur de campagne du candidat Wade le plonge directement dans la fournaise puisque les différentes tendances libérales ne lui feront aucun cadeau. Quand bien même il devra réunir tout le monde autour de l’essentiel : réélire le candidat Wade.
Pour le cas contraire, et dans l’hypothèse d’un éclatement du Pds, le maire de Guinguineo se prépare à toutes les éventualités. Très proche de Macky Sall, le leader de l’Apr, il n’est pas exclut qu’il le retrouve dans le cadre d’un parti libéral. Ses partisans le poussent néanmoins à se radicaliser pour créer sa propre chapelle. Mais, une chose est sûre : Souleymane Ndéné Ndiaye apprend présentement l’ambition politique et se tient prêt au cas où…
Xamle.net
Des sources libérales avancent clairement que Souleymane Ndéné pourrait être amené à se montrer plus ambitieux au rythme où vont les choses. Récemment, la nomination d’Aminata Lô, la ministre de l’Action sociale, proche de Jules Ndéné, a été interprétée comme une volonté du Premier ministre de barrer la route à Mamadou Seck, le président de l’Assemblée nationale, et rival déclaré de sa protégée dans la banlieue. Il semble que SN2 tisse sa toile petit à petit. Une partie des ministres du gouvernement libéral et d’élus locaux prennent fait et cause pour lui tout en l’invitant à se tenir prêt au cas où. Au Pds, l’après-Wade est déjà dans les esprits et tout loyal qu’il est, Souleymane Ndéné Ndiaye sait mieux que quiconque que les guerres de successions risquent d’être mortelles. Sa position de directeur de campagne du candidat Wade le plonge directement dans la fournaise puisque les différentes tendances libérales ne lui feront aucun cadeau. Quand bien même il devra réunir tout le monde autour de l’essentiel : réélire le candidat Wade.
Pour le cas contraire, et dans l’hypothèse d’un éclatement du Pds, le maire de Guinguineo se prépare à toutes les éventualités. Très proche de Macky Sall, le leader de l’Apr, il n’est pas exclut qu’il le retrouve dans le cadre d’un parti libéral. Ses partisans le poussent néanmoins à se radicaliser pour créer sa propre chapelle. Mais, une chose est sûre : Souleymane Ndéné Ndiaye apprend présentement l’ambition politique et se tient prêt au cas où…
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