La démission détonante de l’avocat général Ibrahima Hamidou Dème, ne laisse personne indifférent. Surtout pas ses collègues de l’Union des magistrats du sénégalais (Ums). Réagissant à cette démission, son Président Souleymane Téliko loue les qualités de son désormais ancien collègue et estime que son départ était une véritable perte pour la justice. Morceaux choisis de l'entretien qu'il accordé à "EnQuête" et "L’Observateur".
"Monsieur Hamidou Dème est un magistrat sérieux, compétent et très engagé. Compte tenu de ses qualités tant professionnelles qu’humaines, son départ est une véritable perte pour la justice. Il a fait un choix de vie, en décidant de tourner la page de la Justice pour en ouvrir une autre. Nous respectons ce choix."
" Je crois que vous avez plusieurs fois entendu répéter qu’au Sénégal, l’indépendance de la justice est loin d’être une réalité. Mais quand on est en face d’un problème d’une telle nature structurelle, on a le choix entre deux attitudes: partir ou rester en menant le combat de l’intérieur. Notre collègue Dème a choisi la première option. C’est son droit. D’autres plus nombreux, ont fait le choix de rester et de mener le combat à l’intérieur. M. Dème part en laissant derrière lui une justice qui est certes confrontée à un sérieux problème d’indépendance. Mais il laisse aussi derrière lui des collègues, des frères et sœurs qui sont et resteront toujours débout".
"Monsieur Hamidou Dème est un magistrat sérieux, compétent et très engagé. Compte tenu de ses qualités tant professionnelles qu’humaines, son départ est une véritable perte pour la justice. Il a fait un choix de vie, en décidant de tourner la page de la Justice pour en ouvrir une autre. Nous respectons ce choix."
" Je crois que vous avez plusieurs fois entendu répéter qu’au Sénégal, l’indépendance de la justice est loin d’être une réalité. Mais quand on est en face d’un problème d’une telle nature structurelle, on a le choix entre deux attitudes: partir ou rester en menant le combat de l’intérieur. Notre collègue Dème a choisi la première option. C’est son droit. D’autres plus nombreux, ont fait le choix de rester et de mener le combat à l’intérieur. M. Dème part en laissant derrière lui une justice qui est certes confrontée à un sérieux problème d’indépendance. Mais il laisse aussi derrière lui des collègues, des frères et sœurs qui sont et resteront toujours débout".