«Je venais de Gandiol où je faisais du maraichage lorsque, vers deux heures du matin, lorsque, Mouhamed Camara que je ne connais pas, m’a accusé, chez mon ami Yankhoba, de faire la cour à sa femme et qu'’il me réglerait mon compte. Avant que je ne puisse lui répondre, il m’a abreuvé d’injures et donné un violent coup sur la joue». C’est en ces termes que Cherif Sylla, guinéen d’origine, a expliqué l’objet de sa plainte contre son compatriote, Mouhamed Camara. Et, dans la bagarre qui les a opposés, le plaignant dit avoir perdu son téléphone portable et la somme de 360.000 francs, fruit de sa récole d’oignons dans le Gandiol. Perte qu’il impute à son antagoniste. Appelé à témoigner, Yankhouba, ami de Cherif Sylla, confirmant les dires du plaignant, indiquera que le prévenu détenait un couteau de fabrication artisanal et que n’eut été son intervention, le pire allait se produire. S’insurgeant contre ce témoignage, le prévenu, poursuivi pour vol et détention d’arme sans autorisation, a révélé que Cherif Sylla faisait la cour à sa femme, depuis la Guinée et que malgré ses, mises en garde, celui-ci continuait à fréquenter sa femme, à Dakar. Réagissant, Sylla avouera connaitre, de nom, l’épouse du prévenu mais, qu'il ne s’est jamais rien passé entre eux. Tranchant cette histoire cocasse, le tribunal a blanchi le prévenu de l’accusation de vol mais, l’a reconnu coupable de coups et blessures. Aussi, l’a-t-il condamné à une peine de deux mois ferme.
LAMINE DIEDHIOU rewmi
LAMINE DIEDHIOU rewmi