L’État du Sénégal avait crié victoire à l’occasion de sa vente de la troisième licence de téléphonie mobile à la société soudanaise Sudatel, par ailleurs sur la liste noire des Etats-Unis d’Amérique. C’était pour mettre en valeur et chanter les capacités du négociateur, sans pareil, selon son père, Karim Wade : il avait réussi à élever la barre jusqu’à 100 milliards de nos francs. Mais au finish, l’affaire tourmentera le ministère de l’Économie et des Finances. Car, le Trésor public ne parviendra pas à localiser ladite manne financière. Pour masquer le hold-up, le chef de ce département, Abdoulaye Diop, fera entorse à sa morale, en tant que croyant, pour déclarer le contraire. Histoire, certainement de faire gagner du temps à ceux qui avaient empoché cet argent. Mais, le temps que ceux-ci restituent les millions sur lesquels ils voulaient faire main basse, un autre scandale jaillira du même dossier : Karim Wade, le monsieur Ntic du président de la République, Thierno Ousmane Sy, et leurs acolytes, travestissant le cours du dollar à l’époque de la transaction, réduiront le coût de ladite vente à 80 milliards. Leur deal sera éventré par leurs complices qu’ils voulaient floués.
L’hebdomadaire La Gazette en fera écho. Les Sénégalais s’attendaient donc à être édifier et rembourser, mais voilà que le ministre d’État, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, le néo-libéral Elhadj Amadou Sall, est monté au créneau, par médias interposés et sous le couvert du « droit », pour brouiller les cartes. C’est un ancien porte-parole du président Wade, qui l’a tiré de son cabinet d’avocat. Il se doit en conséquence d’aller au secours du fils du président, pour ne pas être guillotiné. Ainsi, le procureur de la République, maître des poursuites, ne fera rien pour que la lumière soit faite sur cette affaire. Il est sous la tutelle du ministre de la Justice.
En conséquence, le milliard que les employés et responsables de l’Agence de régulation des télécommunications et postes s’étaient partagés, à l’occasion de la vente de la licence Sudatel, sera également « enterré ». L’ancien directeur de cette agence, Daniel Goumalo Seck, ne sera plus poursuivi, de même que ses autres acolytes. Car, ils avaient pris le soin de sucrer Karim Wade, en tant que président, à l’époque, de l’Agence nationale de l’Organisation de la conférence islamique (Anoci). C’est le fils du président. C’est un « intouchable ». Car, son père de président n’entend pas le voir accusé, à plus forte raison auditionné ou audité.
La Redaction xibar.net
L’hebdomadaire La Gazette en fera écho. Les Sénégalais s’attendaient donc à être édifier et rembourser, mais voilà que le ministre d’État, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, le néo-libéral Elhadj Amadou Sall, est monté au créneau, par médias interposés et sous le couvert du « droit », pour brouiller les cartes. C’est un ancien porte-parole du président Wade, qui l’a tiré de son cabinet d’avocat. Il se doit en conséquence d’aller au secours du fils du président, pour ne pas être guillotiné. Ainsi, le procureur de la République, maître des poursuites, ne fera rien pour que la lumière soit faite sur cette affaire. Il est sous la tutelle du ministre de la Justice.
En conséquence, le milliard que les employés et responsables de l’Agence de régulation des télécommunications et postes s’étaient partagés, à l’occasion de la vente de la licence Sudatel, sera également « enterré ». L’ancien directeur de cette agence, Daniel Goumalo Seck, ne sera plus poursuivi, de même que ses autres acolytes. Car, ils avaient pris le soin de sucrer Karim Wade, en tant que président, à l’époque, de l’Agence nationale de l’Organisation de la conférence islamique (Anoci). C’est le fils du président. C’est un « intouchable ». Car, son père de président n’entend pas le voir accusé, à plus forte raison auditionné ou audité.
La Redaction xibar.net