Pour rappel, c’est en 2005 que l’industrie de cimenterie basée entre Rufisque et Bargny avait pris possession de ces terres de presque 221 Ha se trouvant à Médinatou Mounawar, à Bargny et non loin des réserves de calcaires de la Sococim. Une convention tripartite fut signée, entre l’Etat du Sénégal, représenté, à l’époque, par Me Madické Niang, Ministre des Mines et de l’Energie, le Directeur Général de l’époque, Franck Bavard et le Maire de la Commune de Bargny. Et dans cette Convention, il était dit, dans l’article premier et au point n° 1 , « afin de garantir la pérennité de l’accès aux réserves de calcaires qui sont nécessaires pour l’alimentation en ciment du pays pour le siècle à venir, la commune cède à Sococim le lotissement de Médinatoul Mounawar », et au point n°2, « Sococim rétrocède à la commune le TF1691/R de Sendou, pour recaser les populations qui vivaient sur ce site ».
Le hic est que, sept ans après, ce sont des populations « frustrées et spoliées » qui sont sorties, hier, brassards rouges bien en vue, pour « exiger leurs terres ». Selon Assane Ndiaye, le coordinateur du mouvement né pour prendre en charge ce dossier, dorénavant, ces dernières comptent, sur cela, saisir le Président Macky Sall, pour deux raisons : « d’abord, parce qu’il connait bien ce dossier, étant, à l’époque, Premier Ministre de Wade, et avait instruit un de ses conseillers techniques, en l’occurrence, Abdou Salam Gueye, pour le suivi de cette affaire, ensuite, deuxième raison, le candidat Macky avait déclaré, lors de la dernière présidentielle, son intention de réparer toutes les injustices faites au sénégalais, une fois élu Président de la République ».
Aussi, les membres de « S.O.S Bargny », jugent-ils normal de rouvrir ce dossier contre la Sococim ». Pour étayer leur propos et justifier leur courroux, ces populations déplorent les nuisances environnementales faites par cette cimenterie. Le non-respect du code de l’environnement étant manifeste, selon elle, la santé, les maisons et la végétation souffrent de la présence de cette usine qui, en contrepartie, ne fait aucun effort pour les riverains. Me Félix Moussa Sow, représentant du Forum Civil, s’est engagé, au nom de son organisation, à prendre en charge la préoccupation des populations.
Djiby GUISSE
REWMI QUOTIDIEN
Le hic est que, sept ans après, ce sont des populations « frustrées et spoliées » qui sont sorties, hier, brassards rouges bien en vue, pour « exiger leurs terres ». Selon Assane Ndiaye, le coordinateur du mouvement né pour prendre en charge ce dossier, dorénavant, ces dernières comptent, sur cela, saisir le Président Macky Sall, pour deux raisons : « d’abord, parce qu’il connait bien ce dossier, étant, à l’époque, Premier Ministre de Wade, et avait instruit un de ses conseillers techniques, en l’occurrence, Abdou Salam Gueye, pour le suivi de cette affaire, ensuite, deuxième raison, le candidat Macky avait déclaré, lors de la dernière présidentielle, son intention de réparer toutes les injustices faites au sénégalais, une fois élu Président de la République ».
Aussi, les membres de « S.O.S Bargny », jugent-ils normal de rouvrir ce dossier contre la Sococim ». Pour étayer leur propos et justifier leur courroux, ces populations déplorent les nuisances environnementales faites par cette cimenterie. Le non-respect du code de l’environnement étant manifeste, selon elle, la santé, les maisons et la végétation souffrent de la présence de cette usine qui, en contrepartie, ne fait aucun effort pour les riverains. Me Félix Moussa Sow, représentant du Forum Civil, s’est engagé, au nom de son organisation, à prendre en charge la préoccupation des populations.
Djiby GUISSE
REWMI QUOTIDIEN