Les vendeurs de serviettes, chapeaux, lunettes de soleil jouent à cache-cache avec la police.
Lutte contre le travail dissimulé
Les catégories visées par ce texte sont de deux ordres :
- Les vendeurs de produits périssables tels que beignets, frites, crêpes, pizzas, paninis, sandwichs chauds d'une part ; et cela pour d'évidentes raisons d'hygiène, de santé publique, et de sécurité alimentaire
- Les prestataires de services d'autre part tels que tatouages, massages, relaxation détente, modelage par toute personne non immatriculée au répertoire des métiers et/ou dans une situation irrégulière quant aux organismes de protection sociale et à l'administration fiscale ; les motifs sont liés en l'occurrence à l'hygiène, la santé publique mais aussi la lutte contre le travail dissimulé.
La police municipale, en charge du respect des arrêtés, est bien à la peine. « On a réalisé quelques procédures cet été contre les vendeurs ambulants, explique Thierry Carmignani, responsable de la police municipale, que ce soit pour la vente ou pour l'occupation du domaine public sans autorisation. Mais le lendemain, d'autres vendeurs arrivent. En 2007 et 2008, on avait même fait des consignations d'une durée de trente jours, mais cela nécessite la présence d'un officier de police judiciaire, c'est très lourd en terme d'organisation ».
Et relativement inefficace : les contrevenants s'exposent à de simples amendes.
De drôles de touristes
La lutte contre les masseuses chinoises est encore plus difficile.
« On a affaire à des gens qui proposent des massages de bien-être, surtout des massages des pieds, précise-t-il. À la vue de l'uniforme, elles partent en courant. Elles savent qu'elles sont hors la loi. Mais elles reviennent de toute façon ».
La dernière opération menée par la police municipale date de fin juillet : « Elles sont plusieurs et quand on les attrape, comme c'était le cas pour trois d'entre elles, elles ne parlent pas français. La seule chose qu'elles savent dire c'est Nice, où elles sont supposées habiter. Elles ont un visa touristique de trois mois qui leur permet de voyager dans l'espace Schengen. C'est l'Europe ! » ajoute-t-il désabusé.
Pour l'instant, seule la plage de La Nartelle est touchée sur la commune. Et ce n'est rien par rapport à Pampelonne, où les CRS et les agents de la police de l'air et des frontières interviennent plusieurs fois dans la saison. Cette semaine, quatre vendeurs sénégalais y ont été interpellés puis reconduits à la frontière. Le mois dernier, c'était le cas de trois Chinoises.
Les mafias, qui exploitent ces personnes poussées par la misère à s'expatrier, savent parfaitement profiter des failles de l'arsenal répressif français et européen totalement inopérant.
V. G. http://www.varmatin.com/
Les catégories visées par ce texte sont de deux ordres :
- Les vendeurs de produits périssables tels que beignets, frites, crêpes, pizzas, paninis, sandwichs chauds d'une part ; et cela pour d'évidentes raisons d'hygiène, de santé publique, et de sécurité alimentaire
- Les prestataires de services d'autre part tels que tatouages, massages, relaxation détente, modelage par toute personne non immatriculée au répertoire des métiers et/ou dans une situation irrégulière quant aux organismes de protection sociale et à l'administration fiscale ; les motifs sont liés en l'occurrence à l'hygiène, la santé publique mais aussi la lutte contre le travail dissimulé.
La police municipale, en charge du respect des arrêtés, est bien à la peine. « On a réalisé quelques procédures cet été contre les vendeurs ambulants, explique Thierry Carmignani, responsable de la police municipale, que ce soit pour la vente ou pour l'occupation du domaine public sans autorisation. Mais le lendemain, d'autres vendeurs arrivent. En 2007 et 2008, on avait même fait des consignations d'une durée de trente jours, mais cela nécessite la présence d'un officier de police judiciaire, c'est très lourd en terme d'organisation ».
Et relativement inefficace : les contrevenants s'exposent à de simples amendes.
De drôles de touristes
La lutte contre les masseuses chinoises est encore plus difficile.
« On a affaire à des gens qui proposent des massages de bien-être, surtout des massages des pieds, précise-t-il. À la vue de l'uniforme, elles partent en courant. Elles savent qu'elles sont hors la loi. Mais elles reviennent de toute façon ».
La dernière opération menée par la police municipale date de fin juillet : « Elles sont plusieurs et quand on les attrape, comme c'était le cas pour trois d'entre elles, elles ne parlent pas français. La seule chose qu'elles savent dire c'est Nice, où elles sont supposées habiter. Elles ont un visa touristique de trois mois qui leur permet de voyager dans l'espace Schengen. C'est l'Europe ! » ajoute-t-il désabusé.
Pour l'instant, seule la plage de La Nartelle est touchée sur la commune. Et ce n'est rien par rapport à Pampelonne, où les CRS et les agents de la police de l'air et des frontières interviennent plusieurs fois dans la saison. Cette semaine, quatre vendeurs sénégalais y ont été interpellés puis reconduits à la frontière. Le mois dernier, c'était le cas de trois Chinoises.
Les mafias, qui exploitent ces personnes poussées par la misère à s'expatrier, savent parfaitement profiter des failles de l'arsenal répressif français et européen totalement inopérant.
V. G. http://www.varmatin.com/