Il nous faut un sursaut d'orgueil, un sens élevé de la citoyenneté pour une réelle volonté de construction nationale.
Toutes les composantes de la société, toutes les forces vives de la Nation, chacune dans ses prérogatives et dans les limites de ses compétences et de ses actions doit se mobiliser pour un Senegal libre, démocratique, seul gage d'un développement équilibré et harmonieux.
Pour cette œuvre, le rôle majeur d'aiguillon et de mobilisation des forces revient principalement au Parti démocratique sénégalais (PDS), premier parti du Senegal et porte étendard de l'opposition.
Les six mois de la gouvernance du President Macky SALL ont bouché les horizons, détruit les espoirs et installent pernicieusement toutes les composantes de la prochaine et imminente bombe sociale .
Chaque fois que le soleil se lève, depuis le 2 avril 2012, chaque acte posé par le nouveau régime installe le pays dans le découragement, la déception, la revendication, les manifestations voire, le soulèvement.
Du choix du Premier ministre,
de la désignation du President de l Assemblée nationale;
de la désignation avortée du Président du Sénat;
de la flambée des prix;
de l'impréparation de l hivernage;de la gestion des inondations;
des délestages intempestifs de la Senelec;
de l'effectif du gouvernement qui pourrait passer à trente cinq, compte non tenu du Cabinet du President de la République;
de la nomination de ministres de nationalité étrangère;
des nominations partisanes et claniques;
de la gestion patrimoniale de l Etat,
de la négation du principe de présomption d' innocence;
de l'impunité avec la libération d'un individu dont de lourdes présomptions de la culpabilité avouées d' homicide pèsent su lui;
de nomination de magistrat au conseil constitutionnel
des appréciations maladroites du Ministre de l intérieur sur la profanation du cimetière catholique....
La liste n'est pas exhaustive et, tout concourt à un soulèvement populaire.
Les plus déçus, les plus durs et plus irréductibles sont ses propres compagnons. Même ceux qui lui ont tracé la voie et porté à la tête de l’Etat s'opposent à ses nominations.
Tous les candidats à l'élection présidentielle 2012,
Tous les partis politiques ( sauf le Pds ),
Toutes les organisations syndicales,
La société civile,
les arbitres et les régulateurs sociaux,
Tous les partenaires et souteneurs du candidat Macky Sall sont dans l'expectative et la désolation.
Face à ce décor, le President de la république sent-il le danger et en prend – t-il conscience?
Invité de RFI, le lundi 15 octobre, il estime “ qu'il faut ABSOLUMENT "donner à l'opposition SON statut ".
Je souligne l'adverbe et l'adjectif possessif pour dire à l'analyste politique Mame Less Camara! ( la Tribune n°323 du 16 octobre 2012 ) que l'application d'une disposition constitutionnelle ne doit être un problème.
Aujourd'hui, la désignation du chef de l'opposition est aisée. Elle ne pose aucun problème, aucune difficulté. Elle ne peut faire objet de contestation.
L'opposition avec son Statut, ses droits et devoirs est une nécessite impérieuse dans une REPUBLIQUE particulièrement au Senegal où, en dehors du PDS, tous les partis sont au pouvoir.
Le doyen Vedel estime qu' "une démocratie, c'est un exécutif appuyé sur la Nation et contrôlé par une opposition parlementaire." Doyen VEDEL.
Cette assertion corrobore l'idée de Mame Less Camara pour qui " l'espace entre le pouvoir et l'opposition est de faire en sorte que chacune de ces entités trouve des limites a l'exercice de sa charge"
Le President de la REPUBLIQUE élu pour exercer le pouvoir a besoin d'une opposition intelligente.
Il ne ressuscite pas le statut de l'opposition, il le met en œuvre.
Pour la première fois la notion d'opposition est institutionnalisée dans constitution du 22 janvier 2001 qui lui consacre son titre V (article 58) et le Règlement intérieur de l'Assemblée nationale (titre VI).
L'article 58 stipule:
"La Constitution garantit aux partis politiques qui s'opposent a la politique du Gouvernement le droit de s'opposer. La loi définit leur statut et fixe leurs droits et devoirs.
L'opposition parlementaire est celle qui est représentée a l Assemblee nationale par ses députes"
La disposition ne concerne que les partis qui s'opposent à la politique du gouvernement. Elle exclut les partis de la majorité ( souteneurs et/ou accompagnateurs)
La reconnaissance des droits de l'opposition par le President Abdoulaye WADE est sans équivoque.
Elle découle d'un vécu de 1974 a 2000, d' une douloureuse expérience politique à ranger au musée de l'histoire.
Aucun homme ( parti ) politique ne doit plus vivre les brimades, les difficultés et les risques qu'a vécus Maitre Abdoulaye WADE, le SGN du PDS
Le President Abdoulaye WADE, en formalisant les droits de l'opposition dans notre constitution satisfait un besoin démocratique. C'est l'expression d'une volonté de de systématiser le dialogue politique indispensable à un pluraliste politique à l instar de grandes démocraties comme la Grande Bretagne et le Canada.
Il est important de noter qu'en France, le statut de l'opposition, rouage essentiel de a vie politique, n'était pas aussi bien formalisé dans le droit positif même si les passerelles de cohabitation harmonieuse sont réelles entre la majorité et l'opposition.
C'est avec le President Nicolas Sarkozy que la loi constitutionnelle du 23 juillet 2008 mentionne pour la première fois la notion d' opposition.
Après les législatives de 2001, il paraissait démocratiquement inadmissible pour la Coalition sopi, majoritaire, que le Parti socialiste ne soit pas bien représenté à l Assemblée nationale.
En effet l'article 19 de la loi 93/03 du 4 février 1993 disposait en son alinéa 5:
" un groupe ne peut être reconnu comme administrativement constitué que s'il réunit, au moins un dixième des membres composants l'assemblée nationale ".
Pour permettre aux socialiste de stabiliser leur Groupe parlementaire, le règlement intérieur fut modifié pour permettre à l'opposition parlementaire, même avec dix (10) députés de mettre à l'abri des déstabilisations politiciennes d'alliés circonstanciels.
Durant la dixième législature, la mise en oeuvre du statut de l'opposition a buté sur les rivalités crypto-personnelles entre Moustapha Niasse et Ousmane Tanor Dieng. L'Alliance des Forces du Progrès (AFP) avait plus de députés pour avoir gagné Nioro alors que le Parti Socialiste avait engrangé le plus grand nombre de suffrages aux élections législatives de 2001.
L'opposition parlementaire aurait pu, pour mettre à l'aise le President Wade, faire une proposition de loi et s'engager dans une voie de consolidation de notre démocratie en définissant elle même son statut, ses droits et devoirs.
C'est pourquoi, il serait souhaitable que le Parti Démocratique Sénégalais dépose une proposition de loi au premier semestre de 2013. Il ne faillira pas à cette responsabilité.
La position de notre Parti est sans équivoque quant à son ancrage dans l'opposition. il y jouera le rôle qui est le sien: sentinelle de la démocratie et de la défense des libertés.
Cette position a été confirmée récemment dans la presse par nos frères Modou Diagne Fada , Babacar Gaye et Amadou Sall:
Le PDS est, et reste une opposition responsable.
« Le Pds est une opposition de reconquête démocratique du pouvoir, une opposition républicaine parce que, nous ne sommes pas une opposition insurrectionnelle. Nous ne sommes pas pour ce que j’appelle la déstabilisation systématique du régime en place en dehors des échéances prévues par les lois et règlements. Nous n’allons pas mettre en place des stratégies genre « Idwa » (Ndlr : Initiative pour le départ de Wade) pour demander le départ du président qui a été élu pour un mandat donné » J'ai cité Babacar Gaye, porte parole du parti.
Par conséquent on ne nous offre rien même en nous demandant de venir au secours de la patrie pour discuter des problèmes majeurs du pays.
Cependant, le PDS affirme son opposition au régime actuel, se positionne comme la seule alternative crédible au YONOU YAKHOUTE.
Doudou WADE
Ancien depute
Membre du Comite Directeur du PDS
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Toutes les composantes de la société, toutes les forces vives de la Nation, chacune dans ses prérogatives et dans les limites de ses compétences et de ses actions doit se mobiliser pour un Senegal libre, démocratique, seul gage d'un développement équilibré et harmonieux.
Pour cette œuvre, le rôle majeur d'aiguillon et de mobilisation des forces revient principalement au Parti démocratique sénégalais (PDS), premier parti du Senegal et porte étendard de l'opposition.
Les six mois de la gouvernance du President Macky SALL ont bouché les horizons, détruit les espoirs et installent pernicieusement toutes les composantes de la prochaine et imminente bombe sociale .
Chaque fois que le soleil se lève, depuis le 2 avril 2012, chaque acte posé par le nouveau régime installe le pays dans le découragement, la déception, la revendication, les manifestations voire, le soulèvement.
Du choix du Premier ministre,
de la désignation du President de l Assemblée nationale;
de la désignation avortée du Président du Sénat;
de la flambée des prix;
de l'impréparation de l hivernage;de la gestion des inondations;
des délestages intempestifs de la Senelec;
de l'effectif du gouvernement qui pourrait passer à trente cinq, compte non tenu du Cabinet du President de la République;
de la nomination de ministres de nationalité étrangère;
des nominations partisanes et claniques;
de la gestion patrimoniale de l Etat,
de la négation du principe de présomption d' innocence;
de l'impunité avec la libération d'un individu dont de lourdes présomptions de la culpabilité avouées d' homicide pèsent su lui;
de nomination de magistrat au conseil constitutionnel
des appréciations maladroites du Ministre de l intérieur sur la profanation du cimetière catholique....
La liste n'est pas exhaustive et, tout concourt à un soulèvement populaire.
Les plus déçus, les plus durs et plus irréductibles sont ses propres compagnons. Même ceux qui lui ont tracé la voie et porté à la tête de l’Etat s'opposent à ses nominations.
Tous les candidats à l'élection présidentielle 2012,
Tous les partis politiques ( sauf le Pds ),
Toutes les organisations syndicales,
La société civile,
les arbitres et les régulateurs sociaux,
Tous les partenaires et souteneurs du candidat Macky Sall sont dans l'expectative et la désolation.
Face à ce décor, le President de la république sent-il le danger et en prend – t-il conscience?
Invité de RFI, le lundi 15 octobre, il estime “ qu'il faut ABSOLUMENT "donner à l'opposition SON statut ".
Je souligne l'adverbe et l'adjectif possessif pour dire à l'analyste politique Mame Less Camara! ( la Tribune n°323 du 16 octobre 2012 ) que l'application d'une disposition constitutionnelle ne doit être un problème.
Aujourd'hui, la désignation du chef de l'opposition est aisée. Elle ne pose aucun problème, aucune difficulté. Elle ne peut faire objet de contestation.
L'opposition avec son Statut, ses droits et devoirs est une nécessite impérieuse dans une REPUBLIQUE particulièrement au Senegal où, en dehors du PDS, tous les partis sont au pouvoir.
Le doyen Vedel estime qu' "une démocratie, c'est un exécutif appuyé sur la Nation et contrôlé par une opposition parlementaire." Doyen VEDEL.
Cette assertion corrobore l'idée de Mame Less Camara pour qui " l'espace entre le pouvoir et l'opposition est de faire en sorte que chacune de ces entités trouve des limites a l'exercice de sa charge"
Le President de la REPUBLIQUE élu pour exercer le pouvoir a besoin d'une opposition intelligente.
Il ne ressuscite pas le statut de l'opposition, il le met en œuvre.
Pour la première fois la notion d'opposition est institutionnalisée dans constitution du 22 janvier 2001 qui lui consacre son titre V (article 58) et le Règlement intérieur de l'Assemblée nationale (titre VI).
L'article 58 stipule:
"La Constitution garantit aux partis politiques qui s'opposent a la politique du Gouvernement le droit de s'opposer. La loi définit leur statut et fixe leurs droits et devoirs.
L'opposition parlementaire est celle qui est représentée a l Assemblee nationale par ses députes"
La disposition ne concerne que les partis qui s'opposent à la politique du gouvernement. Elle exclut les partis de la majorité ( souteneurs et/ou accompagnateurs)
La reconnaissance des droits de l'opposition par le President Abdoulaye WADE est sans équivoque.
Elle découle d'un vécu de 1974 a 2000, d' une douloureuse expérience politique à ranger au musée de l'histoire.
Aucun homme ( parti ) politique ne doit plus vivre les brimades, les difficultés et les risques qu'a vécus Maitre Abdoulaye WADE, le SGN du PDS
Le President Abdoulaye WADE, en formalisant les droits de l'opposition dans notre constitution satisfait un besoin démocratique. C'est l'expression d'une volonté de de systématiser le dialogue politique indispensable à un pluraliste politique à l instar de grandes démocraties comme la Grande Bretagne et le Canada.
Il est important de noter qu'en France, le statut de l'opposition, rouage essentiel de a vie politique, n'était pas aussi bien formalisé dans le droit positif même si les passerelles de cohabitation harmonieuse sont réelles entre la majorité et l'opposition.
C'est avec le President Nicolas Sarkozy que la loi constitutionnelle du 23 juillet 2008 mentionne pour la première fois la notion d' opposition.
Après les législatives de 2001, il paraissait démocratiquement inadmissible pour la Coalition sopi, majoritaire, que le Parti socialiste ne soit pas bien représenté à l Assemblée nationale.
En effet l'article 19 de la loi 93/03 du 4 février 1993 disposait en son alinéa 5:
" un groupe ne peut être reconnu comme administrativement constitué que s'il réunit, au moins un dixième des membres composants l'assemblée nationale ".
Pour permettre aux socialiste de stabiliser leur Groupe parlementaire, le règlement intérieur fut modifié pour permettre à l'opposition parlementaire, même avec dix (10) députés de mettre à l'abri des déstabilisations politiciennes d'alliés circonstanciels.
Durant la dixième législature, la mise en oeuvre du statut de l'opposition a buté sur les rivalités crypto-personnelles entre Moustapha Niasse et Ousmane Tanor Dieng. L'Alliance des Forces du Progrès (AFP) avait plus de députés pour avoir gagné Nioro alors que le Parti Socialiste avait engrangé le plus grand nombre de suffrages aux élections législatives de 2001.
L'opposition parlementaire aurait pu, pour mettre à l'aise le President Wade, faire une proposition de loi et s'engager dans une voie de consolidation de notre démocratie en définissant elle même son statut, ses droits et devoirs.
C'est pourquoi, il serait souhaitable que le Parti Démocratique Sénégalais dépose une proposition de loi au premier semestre de 2013. Il ne faillira pas à cette responsabilité.
La position de notre Parti est sans équivoque quant à son ancrage dans l'opposition. il y jouera le rôle qui est le sien: sentinelle de la démocratie et de la défense des libertés.
Cette position a été confirmée récemment dans la presse par nos frères Modou Diagne Fada , Babacar Gaye et Amadou Sall:
Le PDS est, et reste une opposition responsable.
« Le Pds est une opposition de reconquête démocratique du pouvoir, une opposition républicaine parce que, nous ne sommes pas une opposition insurrectionnelle. Nous ne sommes pas pour ce que j’appelle la déstabilisation systématique du régime en place en dehors des échéances prévues par les lois et règlements. Nous n’allons pas mettre en place des stratégies genre « Idwa » (Ndlr : Initiative pour le départ de Wade) pour demander le départ du président qui a été élu pour un mandat donné » J'ai cité Babacar Gaye, porte parole du parti.
Par conséquent on ne nous offre rien même en nous demandant de venir au secours de la patrie pour discuter des problèmes majeurs du pays.
Cependant, le PDS affirme son opposition au régime actuel, se positionne comme la seule alternative crédible au YONOU YAKHOUTE.
Doudou WADE
Ancien depute
Membre du Comite Directeur du PDS
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