Il n’a pas la mine des grands jours mais Stéfane force le respect. Paire de lunettes d’intellectuel bien vissée, cet artiste d’un genre nouveau se veut…propre au style. Normal pour ce natif de Kaolack qui a su dès le bas âge qu’il est fait pour le rap-music.
C’est en 1999 que tout commença. Stéphane alors môme raffole des notes de la musique des précurseurs du rap sénégalais, le Positive Black Soul, le Daara J etc. « Et je me suis mis à les imiter », se remémore Kabou. « Mais 2005 fut l’année qui m’a vu devenir rappeur dans le vrai sens du terme », renchérit-il. Pourtant, Stéphane devait allier études et musique. « Je faisais le Baccalauréat cette année », précise l’enfant de Kaolack. Qui a plié bagages pour rejoindre Dakar, la capitale. « Ça n’a pas été difficile pour moi de m’adonner à la musique et de préparer mon Bac à la fois », sourit Stéfane. Mieux, « la musique m’a aidé à exceller dans les études », dit ce fils d’un douanier.
Hip-Hop Feeling
Ce pas franchi, Stéfane plus que jamais ragaillardi malgré la réticence du père qu’il a su convaincre avec l’obtention de son diplôme, avance comme un géant. Force l’entrée de la 2STV pour y rencontrer un certain…Fata qui anime l’émission dénicheuse de stars, Hip-hop Feeling. L’ancien pensionnaire du CEM PI 512 à Kaolack, contre toute attente, est sélectionné pour disputer les demi-finales. Stéfane connaît le premier revers de sa vie. Il trébuche face à…Faty qui est le lauréat de Hip-hop Feeling de cette année. Un malheur ne venant jamais seul, il échouera à un concours musical organisé par la Radio Dunyaa Vision (chaîne de télévision privée sénégalaise). Pilule que le rappeur ne va pas avaler aussi facilement. Déception ne pouvait être aussi grande pour Stéfane qui bat en retrait pour aller se ressourcer d’avantage. « Pour mieux sauter », place-t-il. Il profite de cette capitulation pour terminer ses études en infographie. Sentant son niveau en anglais bas, celui que son père voulait voir devenir un bureaucrate, s’inscrit au Centre culturel américain. Fin 2007, Stéphanie Kabou décroche son diplôme d’infographiste et son toefl. Bien outillé, c’est le moment pour Stéphane de prendre sa revanche sur le destin. « J’effectue mon retour dans la scène musicale après deux années de recherche », s’enthousiasme-t-il. Une recherche très poussée pour accoucher de compositions musicales qui viennent de tous les horizons. « Mes compositions viennent de la Chine, d’Israël et d’Irlande », se satisfait-il. Pour montrer la portée de sa musique, Stéfane fait savoir que Enya (artiste irlandaise qui a joué la musique du film Le Seigneur des anneaux) a participé à son album. Un album déjà ? Stéfane répond par l’affirmative et donne le nom : « je l’ai intitulé AMNEZIK ». « Comme son nom l’indique cet album change les habitudes et les tendances d’autrefois, primant sur la mélodie : amnezik, en wolof il y a de la musique, c’est aussi la folie de tout ce que composent les tubes. », explique celui qui fêtera ses 25 ans le 16 février 2011.
C’est en 1999 que tout commença. Stéphane alors môme raffole des notes de la musique des précurseurs du rap sénégalais, le Positive Black Soul, le Daara J etc. « Et je me suis mis à les imiter », se remémore Kabou. « Mais 2005 fut l’année qui m’a vu devenir rappeur dans le vrai sens du terme », renchérit-il. Pourtant, Stéphane devait allier études et musique. « Je faisais le Baccalauréat cette année », précise l’enfant de Kaolack. Qui a plié bagages pour rejoindre Dakar, la capitale. « Ça n’a pas été difficile pour moi de m’adonner à la musique et de préparer mon Bac à la fois », sourit Stéfane. Mieux, « la musique m’a aidé à exceller dans les études », dit ce fils d’un douanier.
Hip-Hop Feeling
Ce pas franchi, Stéfane plus que jamais ragaillardi malgré la réticence du père qu’il a su convaincre avec l’obtention de son diplôme, avance comme un géant. Force l’entrée de la 2STV pour y rencontrer un certain…Fata qui anime l’émission dénicheuse de stars, Hip-hop Feeling. L’ancien pensionnaire du CEM PI 512 à Kaolack, contre toute attente, est sélectionné pour disputer les demi-finales. Stéfane connaît le premier revers de sa vie. Il trébuche face à…Faty qui est le lauréat de Hip-hop Feeling de cette année. Un malheur ne venant jamais seul, il échouera à un concours musical organisé par la Radio Dunyaa Vision (chaîne de télévision privée sénégalaise). Pilule que le rappeur ne va pas avaler aussi facilement. Déception ne pouvait être aussi grande pour Stéfane qui bat en retrait pour aller se ressourcer d’avantage. « Pour mieux sauter », place-t-il. Il profite de cette capitulation pour terminer ses études en infographie. Sentant son niveau en anglais bas, celui que son père voulait voir devenir un bureaucrate, s’inscrit au Centre culturel américain. Fin 2007, Stéphanie Kabou décroche son diplôme d’infographiste et son toefl. Bien outillé, c’est le moment pour Stéphane de prendre sa revanche sur le destin. « J’effectue mon retour dans la scène musicale après deux années de recherche », s’enthousiasme-t-il. Une recherche très poussée pour accoucher de compositions musicales qui viennent de tous les horizons. « Mes compositions viennent de la Chine, d’Israël et d’Irlande », se satisfait-il. Pour montrer la portée de sa musique, Stéfane fait savoir que Enya (artiste irlandaise qui a joué la musique du film Le Seigneur des anneaux) a participé à son album. Un album déjà ? Stéfane répond par l’affirmative et donne le nom : « je l’ai intitulé AMNEZIK ». « Comme son nom l’indique cet album change les habitudes et les tendances d’autrefois, primant sur la mélodie : amnezik, en wolof il y a de la musique, c’est aussi la folie de tout ce que composent les tubes. », explique celui qui fêtera ses 25 ans le 16 février 2011.
« Il y a un vide énorme dans le rap sénégalais », se désole-t-il non sans préciser qu’il ne lui appartient pas de le combler. « Je veux tout simplement apporter ma pierre dans l’édifice », dit-il. Que les adeptes de clash (genre dans lequel les rappeurs s’échangent d’insanités) ne comptent pas sur l’infographiste de la Rdv, eh oui, il a aussi pris sa revanche sur Rdv, pour nourrir leur « libido ». « La musique que nous faisons doit servir à éduquer les jeunes. Les pousser vers la persévérance au lieu de les inciter à la violence », philosophe-il.
Dilemme
Mais Stéphane Kabou fait face à un dilemme. Il ne vit que pour la musique mais cette dernière n’arrive pas encore à le nourrir. Son travail d’infographiste lui permet de subvenir à ses besoins. Mieux, il s’autoproduit grâce à ce qu’il gagne à la Rdv. Mais Stéfane est prêt à franchir le rubicond. « Je sais que la musique finira par prendre le dessus. Je n’attends que le moment opportun pour tout laisser au profit de ma musique », se radicalise-t-il. Mais il suffit d’évoquer sa situation matrimoniale pour que ce jeune artiste perde toute sa fougue. Pour les filles, ce beau gosse n’est pas un cœur à prendre. Désolé ! Cerise sur le gâteau : sa copine a une jalousie maladive. « Comme je suis bien aimé des filles qui m’expriment leur amour sur Facebook, elle n’arrive pas à digérer ça », regrette-t-il. « Mais j’espère qu’elle reviendra à de meilleurs sentiments car c’est elle que j’aime », laisse-t-il entendre.
Un amour que sa petite amie devra partager avec sa mère. « Ma mère a été mon seul bailleur au temps des vaches maigres », place Stéfane. Qui regrette que son père ait quitté ce bas monde sans pour autant voir ce qu’est devenu son rappeur de fils.
AKC
Dilemme
Mais Stéphane Kabou fait face à un dilemme. Il ne vit que pour la musique mais cette dernière n’arrive pas encore à le nourrir. Son travail d’infographiste lui permet de subvenir à ses besoins. Mieux, il s’autoproduit grâce à ce qu’il gagne à la Rdv. Mais Stéfane est prêt à franchir le rubicond. « Je sais que la musique finira par prendre le dessus. Je n’attends que le moment opportun pour tout laisser au profit de ma musique », se radicalise-t-il. Mais il suffit d’évoquer sa situation matrimoniale pour que ce jeune artiste perde toute sa fougue. Pour les filles, ce beau gosse n’est pas un cœur à prendre. Désolé ! Cerise sur le gâteau : sa copine a une jalousie maladive. « Comme je suis bien aimé des filles qui m’expriment leur amour sur Facebook, elle n’arrive pas à digérer ça », regrette-t-il. « Mais j’espère qu’elle reviendra à de meilleurs sentiments car c’est elle que j’aime », laisse-t-il entendre.
Un amour que sa petite amie devra partager avec sa mère. « Ma mère a été mon seul bailleur au temps des vaches maigres », place Stéfane. Qui regrette que son père ait quitté ce bas monde sans pour autant voir ce qu’est devenu son rappeur de fils.
AKC