Un militaire sénégalais, grièvement blessé jeudi après-midi à Diabir au cours d'une attaque attribuée à des membres du MDFC, a "succombé à ses blessures" vers 18H00 (locales et GMT) à l'hôpital régional de Ziguinchor, selon la même source militaire.
"C'est aux environs de 14H30, jeudi, que notre position située à Diabir a été attaquée par des éléments du MFDC qui ont blessé deux soldats" dont un mortellement, a précisé cette source.
Ces violences surviennent dans un contexte de reprises des hostilités entre rebelles présumés et armée en Casamance, cinq ans après la signature d'un "accord général de paix" entre le gouvernement et le MFDC à l'origine en 1982 d'une rébellion indépendantiste.
Ce regain de violence inquiète beaucoup les populations de la "verte Casamance", une région séparée du nord du Sénégal par la Gambie, qui vit depuis des années dans un état de "ni guerre ni paix" entravant son développement.
Le 21 août, des accrochages entre rebelles et militaires s'étaient produits dans la zone de Kassana, donnant lieu à d'intenses échanges de tirs. Puis, le 26 août, des éléments armés avaient affronté des militaires dans le quartier de Diabir. Une roquette était alors tombée dans l'enceinte de l'université de Ziguinchor, y causant des dégâts matériels.
La branche armée - baptisée "Atika" - du MFDC a diffusé ces derniers jours un communiqué signé de César Atoute Badiate, commandant du front sud du maquis. Ce texte soutient que la rébellion ne fait que "riposter aux multiples provocations et attaques que lui inflige le gouvernement sénégalais".
Atika affirme ainsi que "les évènements du 21 août" constituaient une "riposte à une attaque des forces du Sénégal qui avaient tiré sur ses éléments venus vendre leurs fruits à Kassana". "Atika a cessé ses activités guerrières pour prétendre trouver une solution négociée à la crise casamançaise, contrairement à la décision du Sénégal qui opte pour la résolution de la crise par la force" assurent encore les rebelles.
"C'est aux environs de 14H30, jeudi, que notre position située à Diabir a été attaquée par des éléments du MFDC qui ont blessé deux soldats" dont un mortellement, a précisé cette source.
Ces violences surviennent dans un contexte de reprises des hostilités entre rebelles présumés et armée en Casamance, cinq ans après la signature d'un "accord général de paix" entre le gouvernement et le MFDC à l'origine en 1982 d'une rébellion indépendantiste.
Ce regain de violence inquiète beaucoup les populations de la "verte Casamance", une région séparée du nord du Sénégal par la Gambie, qui vit depuis des années dans un état de "ni guerre ni paix" entravant son développement.
Le 21 août, des accrochages entre rebelles et militaires s'étaient produits dans la zone de Kassana, donnant lieu à d'intenses échanges de tirs. Puis, le 26 août, des éléments armés avaient affronté des militaires dans le quartier de Diabir. Une roquette était alors tombée dans l'enceinte de l'université de Ziguinchor, y causant des dégâts matériels.
La branche armée - baptisée "Atika" - du MFDC a diffusé ces derniers jours un communiqué signé de César Atoute Badiate, commandant du front sud du maquis. Ce texte soutient que la rébellion ne fait que "riposter aux multiples provocations et attaques que lui inflige le gouvernement sénégalais".
Atika affirme ainsi que "les évènements du 21 août" constituaient une "riposte à une attaque des forces du Sénégal qui avaient tiré sur ses éléments venus vendre leurs fruits à Kassana". "Atika a cessé ses activités guerrières pour prétendre trouver une solution négociée à la crise casamançaise, contrairement à la décision du Sénégal qui opte pour la résolution de la crise par la force" assurent encore les rebelles.