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Suite à la lettre de notification du Ministre Serigne Mbaye Thiam : Les prestataires de l’hydraulique maintiennent leur mot d’ordre de grève

Entre Serigne Mbaye Thiam et les prestataires de l’hydraulique, c’est le bras de fer continu. Ces derniers qui déplorent le manque de volonté de leur ministre de tutelle pour régler le dossier de recrutement des 112 travailleurs, ont décidé de maintenir leur mot d’ordre de grève les 28, 29 et 30 juin prochain.


Rédigé par leral.net le Mardi 21 Juin 2022 à 11:00 | | 0 commentaire(s)|

En déposant depuis le 16 janvier 2022, un préavis de grève pour le 28, 29 et 30 juin sur la table du ministre de l’Eau et de l’assainissement, le Collectif des travailleurs bénévoles de l’hydraulique du Sénégal, croyait certainement que d’ici là, ils auraient gain de cause.

Seulement, suite à la lettre de notification qu’ils ont reçue le 15 juin dernier et dans laquelle le ministre Serigne Mbaye Thiam les informe que les 112 dossiers qu’ils ont déposés depuis le 16 janvier 2022 ont été transmis au ministre chargé de l’emploi, ces travailleurs ont décidé de maintenir leur mot d’ordre de grève.

«Depuis lors, le ministre Serigne Mbaye Thiam continue de faire le bras de fer avec nous les travailleurs de l’hydraulique. Nous avons constaté qu’il y a un manque de volonté total sur notre dossier, parce que depuis le 19 janvier 2021, le président de la République a donné des instructions pour que le dossier des travailleurs, prestataires de l’hydraulique soit réglé définitivement. Mais le ministre Serigne Mbaye Thiam continue toujours à faire la sourde oreille», a dit Babacar Ly, leur secrétaire général.

M. Sy et ses camarades ajoutent : «Depuis le 16 janvier qu’on a déposé notre dossier au ministère de l’Eau et de l’assainissement, nous n’avons reçu aucune lettre de notification venant du ministère chargé de l’Emploi, M. Dame Diop. C’est pour cela que nous rappelons au gouvernement que des millions de Sénégalais qui vivent dans le monde rural seront assoiffés pendant trois jours. Y compris la ville de Touba et ses 38 forages. Parce qu’on ne peut pas concevoir que des travailleurs qui sont là depuis 15 à 20 ans et qui abattent un excellent travail dans le monde rural, tardent à avoir des contrats. C’est inadmissible ! Nous travaillons 24h sur 24 et de 21h à 3h du matin, rien que pour satisfaire le monde rural.»

Ils appellent ainsi le président de la République à régler cette situation avant qu’il ne soit trop tard.
Bes Bi