Chez Macky Sall, affirmait le journaliste Babacar Justin Ndiaye dans une de ses chroniques, la politique est le cimetière des amitiés et le berceau des retrouvailles. Et la dernière nomination du président du parti Rewmi Idrissa Seck est la preuve la plus éclatante de cette assertion du chroniqueur.
Mais au-delà de cette alliance qui a surpris tout le monde, le Président Macky Sall a eu par ricochet, le génie de regrouper dans la mouvance, deux vieux amis qui se ‘’détestent‘’ depuis 2014.
Le maire de Thiès Talla Sylla, en rejoignant la coalition Benno Bokk Yakaar, avait certainement toutes les raisons du monde pour le faire. Mais une chose est sûre, cette décision du fondateur du parti Jëf Jël à l’époque, était aussi retentissante que l’est aujourd’hui l’entrée d’Idrissa Seck. En effet, le maire Talla Sylla faisait lui aussi partie des plus grands pourfendeurs du régime de Macky Sall.
Rappelons même qu’il avait sorti une chanson pour tourner en bourrique le régime en place, avant de revenir à de meilleurs sentiments à l’égard du Président Macky Sall et de ses camarades.
Un paquet de raisons peut certainement justifier ce revirement de situation. Mais ce qui est une certitude, c’est que si le premier magistrat de la cité du Rail avait été amené à soutenir le Président Macky Sall, c’est parce qu’il en voulait terriblement à son prédécesseur Idrissa Seck.
En effet, pour justifier son adhésion à la mouvance présidentielle, le maire Talla Sylla avait affirmé ceci : « Le Président Macky Sall sait pertinemment pourquoi je le critiquais jadis. Mais mon désaccord n’est rien comparé à ce que je reproche à Idrissa Seck ».
Et l’édile de Thiès d’ajouter de manière cinglante: « Les chaussures de Macky Sall valent mieux que la personne d’Idrissa Seck ». D’ailleurs il a toujours dit que si ce dernier prenait le pouvoir, il serait pire qu’Hitler.
Tirant dans la foulée à boulets rouges sur son prédécesseur à la tête de la mairie de Thiès, il ajoutait : « Idrissa Seck n’a jamais œuvré pour le développement de la ville de Thiès. Les Thiessois lui ont confié leur mairie à deux reprises. Et pendant ses deux mandats, il ne s’est rendu que trois fois à la mairie. Aujourd’hui, c’est lui qui veut devenir le président de la République du Sénégal, alors qu’il n’avait même le temps pour gérer sa municipalité ».
Et pourtant, avant que le torchon ne brûle entre les deux, c’était la grande idylle. Ainsi, force est de constater que si Talla Sylla est devenu maire, c’est grâce au président du Rewmi Idrissa Seck qui a tordu le bras à ses collaborateurs, pour le placer à la tête de la mairie de Thiès, même si le principal concerné affirme, urbi et orbi, qu’il n’a jamais été demandeur. Ce qu’a confirmé du reste le président Idrissa Seck.
Mais ce qui se cachait derrière cette ‘’offrande’’ du tout nouveau président du CESE, c’est que le président de la coalition Fal Askan Wi devait lui apporter son soutien en 2019 pour l’élection présidentielle. Mais manifestement, ce ‘’deal‘’ a fait long feu. Le maire Talla Sylla a rompu les amarres avec le président du Conseil départemental de Thiès, reprochant à ce dernier de vouloir imposer ses choix de manière arbitraire.
Yankoba Diattara, l’un des plus grands adversaires de Talla Sylla, devient ministre avec tout ce que cela implique comme pouvoir symbolique. Par ailleurs, d’autres forces émergent dans la cité du Rail. En devenant le nouveau premier vice-président de l’Assemblée Nationale, le députe Abdou Mbow a pris une autre envergure. Et tout juste après la proclamation des résultats, il a fait une conférence de presse pour appeler à une mutualisation des efforts et des forces de la mouvance présidentielle.
Se positionne-t-il en vue des prochaines Locales ? Ce qui est sûr en tout cas, c’est qu’il compte y jouer un rôle prépondérant. Sans oublier aussi que Thiès se renforce davantage avec la nomination du Dr. Amadou Ndiaye au poste de ministre de l’Artisanat. Dans tous les cas de figure, avec l’arrivée du président Idrissa Seck dans la coalition du régime en place, c’est une autre page qui s’ouvre dans les relations plus que tendues entre le président du CESE et le maire de Thiès.
« L’As »
Mais au-delà de cette alliance qui a surpris tout le monde, le Président Macky Sall a eu par ricochet, le génie de regrouper dans la mouvance, deux vieux amis qui se ‘’détestent‘’ depuis 2014.
Le maire de Thiès Talla Sylla, en rejoignant la coalition Benno Bokk Yakaar, avait certainement toutes les raisons du monde pour le faire. Mais une chose est sûre, cette décision du fondateur du parti Jëf Jël à l’époque, était aussi retentissante que l’est aujourd’hui l’entrée d’Idrissa Seck. En effet, le maire Talla Sylla faisait lui aussi partie des plus grands pourfendeurs du régime de Macky Sall.
Rappelons même qu’il avait sorti une chanson pour tourner en bourrique le régime en place, avant de revenir à de meilleurs sentiments à l’égard du Président Macky Sall et de ses camarades.
Un paquet de raisons peut certainement justifier ce revirement de situation. Mais ce qui est une certitude, c’est que si le premier magistrat de la cité du Rail avait été amené à soutenir le Président Macky Sall, c’est parce qu’il en voulait terriblement à son prédécesseur Idrissa Seck.
En effet, pour justifier son adhésion à la mouvance présidentielle, le maire Talla Sylla avait affirmé ceci : « Le Président Macky Sall sait pertinemment pourquoi je le critiquais jadis. Mais mon désaccord n’est rien comparé à ce que je reproche à Idrissa Seck ».
Et l’édile de Thiès d’ajouter de manière cinglante: « Les chaussures de Macky Sall valent mieux que la personne d’Idrissa Seck ». D’ailleurs il a toujours dit que si ce dernier prenait le pouvoir, il serait pire qu’Hitler.
Tirant dans la foulée à boulets rouges sur son prédécesseur à la tête de la mairie de Thiès, il ajoutait : « Idrissa Seck n’a jamais œuvré pour le développement de la ville de Thiès. Les Thiessois lui ont confié leur mairie à deux reprises. Et pendant ses deux mandats, il ne s’est rendu que trois fois à la mairie. Aujourd’hui, c’est lui qui veut devenir le président de la République du Sénégal, alors qu’il n’avait même le temps pour gérer sa municipalité ».
Et pourtant, avant que le torchon ne brûle entre les deux, c’était la grande idylle. Ainsi, force est de constater que si Talla Sylla est devenu maire, c’est grâce au président du Rewmi Idrissa Seck qui a tordu le bras à ses collaborateurs, pour le placer à la tête de la mairie de Thiès, même si le principal concerné affirme, urbi et orbi, qu’il n’a jamais été demandeur. Ce qu’a confirmé du reste le président Idrissa Seck.
Mais ce qui se cachait derrière cette ‘’offrande’’ du tout nouveau président du CESE, c’est que le président de la coalition Fal Askan Wi devait lui apporter son soutien en 2019 pour l’élection présidentielle. Mais manifestement, ce ‘’deal‘’ a fait long feu. Le maire Talla Sylla a rompu les amarres avec le président du Conseil départemental de Thiès, reprochant à ce dernier de vouloir imposer ses choix de manière arbitraire.
Yankoba Diattara, l’un des plus grands adversaires de Talla Sylla, devient ministre avec tout ce que cela implique comme pouvoir symbolique. Par ailleurs, d’autres forces émergent dans la cité du Rail. En devenant le nouveau premier vice-président de l’Assemblée Nationale, le députe Abdou Mbow a pris une autre envergure. Et tout juste après la proclamation des résultats, il a fait une conférence de presse pour appeler à une mutualisation des efforts et des forces de la mouvance présidentielle.
Se positionne-t-il en vue des prochaines Locales ? Ce qui est sûr en tout cas, c’est qu’il compte y jouer un rôle prépondérant. Sans oublier aussi que Thiès se renforce davantage avec la nomination du Dr. Amadou Ndiaye au poste de ministre de l’Artisanat. Dans tous les cas de figure, avec l’arrivée du président Idrissa Seck dans la coalition du régime en place, c’est une autre page qui s’ouvre dans les relations plus que tendues entre le président du CESE et le maire de Thiès.
« L’As »