L’Etat avait pris la décision de retirer l’allemand des programmes scolaires. Soudain, il est revenu sur cette décision. Malick Ndao révèle la stratégie qui a été adoptée pour amener le gouvernement à rétropédaler. «Il fallait que nous nous basions sur des faits scientifiques pour montrer au gouvernement que ce n’était pas une bonne mesure. Le président de la République a demandé à son conseiller en éducation de nous recevoir pour s’enquérir de la situation. Au Palais, on a remis le document pour dire que cette mesure n’était pas bonne», retrace Malick Ndao, Président de l’Association des professeurs d’allemand au Sénégal (Apas). «On a aussi fait des démonstrations pour montrer que la langue allemande mène vers les sciences comme l’a démontré Cheikh Anta Diop qui soutient que la voie idéale pour faire les sciences c’est de passer par l’allemand. L’Assemblée nationale était sensibilisée. La lutte a pris trois mois. Puis, le ministre annonce que la mesure est annulée», a ajouté Malick Ndao.
Ce retrait a des enjeux politiques et économiques. C’est la raison pour laquelle, ils ont aussi mis l’accent sur la coopération allemande. Ce d’autant que les Allemands venaient d’inaugurer une école sur fonds propres lorsque la mesure de supprimer la langue à l’école a été prise.
Ndao a étalé cette stratégie visant à pousser l’Etat à renoncer à la mesure de supprimer la langue allemande dans les écoles, hier, en marge d’une rencontre des professeurs d’allemand. L’objectif était d’échanger avec leurs homologues sur les manières de donner un enseignement de qualité aux élèves qui apprennent l’allemand. «Les élèves ayant choisi l’allemand doivent bénéficier d’un enseignement de qualité. C’est pourquoi, il est important d’accompagner les professeurs dans leur propre formation», soutiennent les initiateurs. Ce, dans un contexte de revendications tous azimuts des enseignants et de grèves.
D’après les organisateurs de la conférence, il y a près de 200 professeurs d’allemand et 20 mille apprenants de cette langue.
Emile DASYLVA
& Salif Ka
(Stagiaire) walf.sn
Ce retrait a des enjeux politiques et économiques. C’est la raison pour laquelle, ils ont aussi mis l’accent sur la coopération allemande. Ce d’autant que les Allemands venaient d’inaugurer une école sur fonds propres lorsque la mesure de supprimer la langue à l’école a été prise.
Ndao a étalé cette stratégie visant à pousser l’Etat à renoncer à la mesure de supprimer la langue allemande dans les écoles, hier, en marge d’une rencontre des professeurs d’allemand. L’objectif était d’échanger avec leurs homologues sur les manières de donner un enseignement de qualité aux élèves qui apprennent l’allemand. «Les élèves ayant choisi l’allemand doivent bénéficier d’un enseignement de qualité. C’est pourquoi, il est important d’accompagner les professeurs dans leur propre formation», soutiennent les initiateurs. Ce, dans un contexte de revendications tous azimuts des enseignants et de grèves.
D’après les organisateurs de la conférence, il y a près de 200 professeurs d’allemand et 20 mille apprenants de cette langue.
Emile DASYLVA
& Salif Ka
(Stagiaire) walf.sn