Au nom de « l’École Wadiste », le ministre Aliou Sow a été le premier à évoquer les bienfaits de la suppression du deuxième tour de l’élection présidentielle, qui pourtant a permis à son mentor de devenir président du Sénégal, grâce aux reports de voix des candidats de l’opposition à son profit.
Récemment, l’économiste qui se réclame de la société civile et qui a été laminé aux dernières élections locales dans son Louga natal, Moubarack Lô, a versé de l’eau dans son moulin. Les libéraux sont sur le point de passer à l’acte : ils manoeuvrent pour qu’un projet de loi allant dans ce sens soit soumis par un député, qu’il cherche dans les rangs des non-inscrits. Le nom du parlementaire Aliou Dia est même agité. Le cas échéant, Wade et ses députés argueront que la proposition n’est pas venue du camp libéral, ce qui justifie son bien-fondé. Alors, elle passera comme lettre à la poste. Mais le hic c’est que les chancelleries occidentales présentes au Sénégal ne l’entendent pas de cette oreille, particulièrement les Américains.
Selon nos sources, ils ont été catégoriques avec le président Wade : d’abord, point de troisième mandat en démocratie. L’époque de la « présidence à vie » est révolue. Elle est à bannir, « sous risques de représailles ». Ensuite, c’est l’élection présidentielle à deux tours qui est la règle dans les États démocratiques. Le Sénégal l’a choisie dès son accession à l’indépendance. Il n’est pas en conséquence question de « revenir en arrière ». Il s’y ajoute que c’est elle qui a permis à Wade de devenir le chef de l’État du Sénégal et les partis de l’opposition sont pour son maintien.
Les Américains ont, également, signifié au président Wade qu’en tentant de supprimer le deuxième tour, il expose notre pays à des violences qu’il n’a jamais connues. Ce qu’ils n’entendent pas. D’où l’immense probabilité de voir le chef de l’État revenir en arrière sur la « dernière subterfuge » qui lui permettra d’obtenir un troisième mandat à la tête du Sénégal ; s’il ne renonce pas, simplement à sa candidature.
La Redaction xibar.net
Récemment, l’économiste qui se réclame de la société civile et qui a été laminé aux dernières élections locales dans son Louga natal, Moubarack Lô, a versé de l’eau dans son moulin. Les libéraux sont sur le point de passer à l’acte : ils manoeuvrent pour qu’un projet de loi allant dans ce sens soit soumis par un député, qu’il cherche dans les rangs des non-inscrits. Le nom du parlementaire Aliou Dia est même agité. Le cas échéant, Wade et ses députés argueront que la proposition n’est pas venue du camp libéral, ce qui justifie son bien-fondé. Alors, elle passera comme lettre à la poste. Mais le hic c’est que les chancelleries occidentales présentes au Sénégal ne l’entendent pas de cette oreille, particulièrement les Américains.
Selon nos sources, ils ont été catégoriques avec le président Wade : d’abord, point de troisième mandat en démocratie. L’époque de la « présidence à vie » est révolue. Elle est à bannir, « sous risques de représailles ». Ensuite, c’est l’élection présidentielle à deux tours qui est la règle dans les États démocratiques. Le Sénégal l’a choisie dès son accession à l’indépendance. Il n’est pas en conséquence question de « revenir en arrière ». Il s’y ajoute que c’est elle qui a permis à Wade de devenir le chef de l’État du Sénégal et les partis de l’opposition sont pour son maintien.
Les Américains ont, également, signifié au président Wade qu’en tentant de supprimer le deuxième tour, il expose notre pays à des violences qu’il n’a jamais connues. Ce qu’ils n’entendent pas. D’où l’immense probabilité de voir le chef de l’État revenir en arrière sur la « dernière subterfuge » qui lui permettra d’obtenir un troisième mandat à la tête du Sénégal ; s’il ne renonce pas, simplement à sa candidature.
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