En recevant ce mardi 12 septembre une délégation de sénateurs (une quinzaine ), le président Macky Sall a voulu les amadouer en passant encore une fois à côté de la plaque, ce qui commence à être une habitude : s'il lui est loisible de laisser des véhicules à bout de souffle aux retraités d'office du Sénat, l'autre promesse, une retraite parlementaire, est des plus délicates. Le président de la République a en effet voulu rassurer les futurs retraités en promettant de veiller à leur assurer une bonne retraite parlementaire, ce qui peut s'avérer autrement plus difficile à réaliser, à la pratique.
Chambre haute du Parlement du Sénégal, le Sénat a connu diverses valses-hésitations de la part des dirigeants qui se sont succédé depuis 2000 ; il avait été supprimé en 2001 et rétabli en 2007 après une première mise en place en 1999 sous Abdou Diouf. Certaines sources révèlent que l'Institut de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres) avait opposé une fin de non-recevoir à la demande des responsables administratifs et financiers de l'époque, après le retour du Sénat il y a cinq ans, en refusant la demande d'adhésion déposée sur le bureau du président. L'argument avancé ? L'institution croule déjà sous d'énormes problèmes et voudrait ne pas ajouter à ses peines en se lançant dans un marché des plus aléatoires. Donc, officiellement, les Sénateurs ne sont pas membres de l'Ipres. Alors, comment des non affiliés à un régime peuvent-ils bénéficier des fruits de cette institution ?
La question est d'autant plus valable et mérite d'être posée qu'elle fait partie du package deal proposé par le chef de l’État à la délégation de Sénateurs qu'il a reçue ce mardi.
Sans forcément être au courant des correspondances entre la chambre haute et la maison des retraités, les Sénateurs ont fait part de leur déception à l'issue de l'audience et campent sur leur position de ne pas voter la loi. Moins pour mettre en difficulté Pape Diop qui avait affirmé voter sans les consulter que pour être fidèle à la ligne de leur parti, comme les députés du Parti démocratique sénégalais l'ont démontré mercredi en votant contre la suppression du Sénat.
S'ils sont une minorité au Parlement, les membres du Pds représentent un poids appréciable au Sénat. Sans forcément remettre en cause la primauté de l'Assemblée plus légitime parce que élue au suffrage universel, une sanction négative du Sénat aurait quand même des relents assez suivis sur le plan international et rejaillirait forcément sur l'image de Macky Sall.
Chambre haute du Parlement du Sénégal, le Sénat a connu diverses valses-hésitations de la part des dirigeants qui se sont succédé depuis 2000 ; il avait été supprimé en 2001 et rétabli en 2007 après une première mise en place en 1999 sous Abdou Diouf. Certaines sources révèlent que l'Institut de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres) avait opposé une fin de non-recevoir à la demande des responsables administratifs et financiers de l'époque, après le retour du Sénat il y a cinq ans, en refusant la demande d'adhésion déposée sur le bureau du président. L'argument avancé ? L'institution croule déjà sous d'énormes problèmes et voudrait ne pas ajouter à ses peines en se lançant dans un marché des plus aléatoires. Donc, officiellement, les Sénateurs ne sont pas membres de l'Ipres. Alors, comment des non affiliés à un régime peuvent-ils bénéficier des fruits de cette institution ?
La question est d'autant plus valable et mérite d'être posée qu'elle fait partie du package deal proposé par le chef de l’État à la délégation de Sénateurs qu'il a reçue ce mardi.
Sans forcément être au courant des correspondances entre la chambre haute et la maison des retraités, les Sénateurs ont fait part de leur déception à l'issue de l'audience et campent sur leur position de ne pas voter la loi. Moins pour mettre en difficulté Pape Diop qui avait affirmé voter sans les consulter que pour être fidèle à la ligne de leur parti, comme les députés du Parti démocratique sénégalais l'ont démontré mercredi en votant contre la suppression du Sénat.
S'ils sont une minorité au Parlement, les membres du Pds représentent un poids appréciable au Sénat. Sans forcément remettre en cause la primauté de l'Assemblée plus légitime parce que élue au suffrage universel, une sanction négative du Sénat aurait quand même des relents assez suivis sur le plan international et rejaillirait forcément sur l'image de Macky Sall.