A l’en croire, le Président de la République est tout à fait disposé à ouvrir des négociations afin que les taximen et la banque (BDS) trouvent une solution à l’amiable. Car, il n’est pas normale ajoute-t-il que des centaines d’emplois soient ainsi compromis au détriment de milliers de familles. Pour une sortie de crise, selon toujours Gora Khouma, les chauffeurs de taxis sen Iran ont d’ailleurs exigé à la banque de revoir à la baisse le versement mensuel de 200 000 à 150 mille Fcfa, mais celle-ci y oppose un niet catégorique. «Je demande aux chauffeurs de reprendre le volant, ceux qui ne sont prêts à respecter ma parole, n’ont qu’à prendre leurs responsabilité. Car, il n’y a plus de craintes, tout ce qui arrivera, notamment avec les huissiers sera pris en charge par le chef de l’Etat qui a pris le dossier en main», fait savoir le syndicaliste. A noter qu’à l’insu du chef de l’Etat en périple à travers le monde, le Premier ministre, le Président de l’Assemblée nationale, une délégation du Sénat, le Président du Conseil Economique et Social entre autres ont tour à tour rencontré les taximen grévistes.
Sékou Dianko DIATTA politicosn.com
Sékou Dianko DIATTA politicosn.com