Pour avoir de l'inspiration, le chanteur Ibrahima Touré use de la drogue, selon son avocat, Me Aboubackry Barro. Mor Diaw et lui ont fait face hier au juge des flagrants délits du Tribunal de Grande Instance de Dakar, pour offre ou cession de chanvre indien.
Revenant sur les faits, Ibrahima Touré a d'emblée battu en brèche les accusations dont il fait l’objet. Se décrivant comme un ancien fumeur de chanvre indien, il estime qu’il a été arrêté chez lui à Yoff, entre 20h et 21h.
« Ce jour-là, mes amis étaient sur place pour fumer. La personne qui m'a vendu la drogue, est Jacques. A l’arrivée des policiers sur les lieux, il a fui en escaladant les murs, suite à une course-poursuite avec les limiers. Il a laissé tomber son sac chez moi. La police m'a arrêté par la suite, croyant que je suis son collaborateur », raconte l'artiste.
Son acolyte, Mor Diaw, mécanicien, clame ne pas connaître son co-prévenu, surtout qu’ils ont été arrêtés dans des endroits différents.
«A la fin de mon travail vers 20 heures, j'ai été arrêté sans raison. Je ne détenais rien par devers moi à part un téléphone Samsung et 1 200 FCfa. Le policier a menacé de faire de ma vie un enfer», a-t-il expliqué.
Outré par ces propos qui ne corroborent pas ceux faits à l'enquête, le juge Cheikh Mbacké Guissé révèle que le nom de Ibrahima Touré a été filé aux limiers.
« Mor Diaw était en compagnie de son ami Jacques sur son scooter. En voyant la police, ce dernier a pu fuir. Lorsqu’ils l’ont palpé, les policiers ont retrouvé deux paquets de chanvre indien de 100 grammes dans les poches de Mor Diaw. Ce dernier de désigner Ibrahima Touré comme son fournisseur. Lorsque les policiers se sont transportés chez lui, il n'a pas voulu ouvrir la porte de sa maison et, est allé se réfugier dans les toilettes. La perquisition faite dans sa chambre a permis de découvrir 56 cornets de chanvre indien, une paire de ciseaux et 2 téléphones portables.»
Le magistrat a ajouté que les prévenus ont tous mentionné le nom de Jacques. Ce qui n’est pas fortuit. Mis devant les faits, Ibrahima Touré renseigne que Jacques est son fournisseur de chanvre indien. Le parquet a requis l’application de la loi.
Prenant le contre-pied, Me Aboubackry Barro pense que l'un des prévenus n'a pas dit toute la vérité. « Pour avoir de l'inspiration, il faut prendre de l'extase. Mon client fait partie de ces chanteurs qui consomment de l’herbe verte, mais il n’est pas un vendeur. Je sollicite une application bienveillante de la loi », plaide Me Barro.
Au finish, les prévenus sont condamnés à deux (2) mois ferme et une amende de 100 000 francs FCfa.
Tribune
Revenant sur les faits, Ibrahima Touré a d'emblée battu en brèche les accusations dont il fait l’objet. Se décrivant comme un ancien fumeur de chanvre indien, il estime qu’il a été arrêté chez lui à Yoff, entre 20h et 21h.
« Ce jour-là, mes amis étaient sur place pour fumer. La personne qui m'a vendu la drogue, est Jacques. A l’arrivée des policiers sur les lieux, il a fui en escaladant les murs, suite à une course-poursuite avec les limiers. Il a laissé tomber son sac chez moi. La police m'a arrêté par la suite, croyant que je suis son collaborateur », raconte l'artiste.
Son acolyte, Mor Diaw, mécanicien, clame ne pas connaître son co-prévenu, surtout qu’ils ont été arrêtés dans des endroits différents.
«A la fin de mon travail vers 20 heures, j'ai été arrêté sans raison. Je ne détenais rien par devers moi à part un téléphone Samsung et 1 200 FCfa. Le policier a menacé de faire de ma vie un enfer», a-t-il expliqué.
Outré par ces propos qui ne corroborent pas ceux faits à l'enquête, le juge Cheikh Mbacké Guissé révèle que le nom de Ibrahima Touré a été filé aux limiers.
« Mor Diaw était en compagnie de son ami Jacques sur son scooter. En voyant la police, ce dernier a pu fuir. Lorsqu’ils l’ont palpé, les policiers ont retrouvé deux paquets de chanvre indien de 100 grammes dans les poches de Mor Diaw. Ce dernier de désigner Ibrahima Touré comme son fournisseur. Lorsque les policiers se sont transportés chez lui, il n'a pas voulu ouvrir la porte de sa maison et, est allé se réfugier dans les toilettes. La perquisition faite dans sa chambre a permis de découvrir 56 cornets de chanvre indien, une paire de ciseaux et 2 téléphones portables.»
Le magistrat a ajouté que les prévenus ont tous mentionné le nom de Jacques. Ce qui n’est pas fortuit. Mis devant les faits, Ibrahima Touré renseigne que Jacques est son fournisseur de chanvre indien. Le parquet a requis l’application de la loi.
Prenant le contre-pied, Me Aboubackry Barro pense que l'un des prévenus n'a pas dit toute la vérité. « Pour avoir de l'inspiration, il faut prendre de l'extase. Mon client fait partie de ces chanteurs qui consomment de l’herbe verte, mais il n’est pas un vendeur. Je sollicite une application bienveillante de la loi », plaide Me Barro.
Au finish, les prévenus sont condamnés à deux (2) mois ferme et une amende de 100 000 francs FCfa.
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