A l’annonce de cette grève de la faim au lendemain de son inculpation, le 31 juillet dernier, la décision était pourtant approuvée par ses militants. Mieux, en guise de justificatifs, elle était rangée même dans l’expression de sa légitime combativité contre le pouvoir. Au terme d’une semaine de purgation, les choses vont vite s’enchîiner lorsque, affaibli par un estomac vide, Sonko a été évacué à l’hôpital Principal.
Intransigeant sur son plan d’action carcéral, il continue de faire preuve de stoïcisme. Ligoté par une inculpation aux lourdes charges et face à une candidature présidentielle devenue incertaine, l’homme refuse de capituler. Un baroud d’honneur, comme diraient certains.
Une tentative de «suicide», l’accusaient, par anticipation, ses adversaires. Entre-temps, au dehors, au cœur de la tempête médiatique autour de son sort, le langage avait changé chez ses militants, sympathisants et proches. Le plus célèbre détenu du pays est prié de ne pas sacrifier sa vie.
Annoncé mal en point et dans un «état critique», selon ses camarades de Yewwi, Ousmane Sonko avait aussi tendu la sourde oreille à la société civile, l’invitant à suspendre sa diète. Avant d’être «admis dans un service de réanimation, suite à un malaise» survenu dans la nuit du 17 août comme l’alertait son avocat, Me Ciré Cledor Ly.
Au regard de la sensibilité de la question, même ses deux épouses n’en pouvaient plus de rester dans leur cocon familial. Anna Diamanka et Khady Kébé se sont mises sous les projecteurs de pour solliciter la libération de leur époux. Elles en supplient le chef de l’Etat et la Première dame, faute d’avoir pu convaincre Ousmane Sonko de mettre fin à sa grève. Les dattes de Serigne Mountakha remises aux leaders de Yewwi, n’y feront rien.
Effets… politiques indésirables
C’est au moment où tous les cameras sont braqués sur Touba, qu'Ousmane Sonko a décidé d’entendre raison, suite aux multiples appels qui lui ont été adressés pour la suspension de sa diète.
Clin d’œil à Serigne Mountakha ? En tout état de cause, s’il vient de marquer ainsi des points auprès de ce dernier et des innombrables voix l’ayant supplié de préserver sa vie, il va toutefois devoir vivre les séquelles physiques et politiques de cette résignation.
Resté au cœur de l’actualité malgré une privation de liberté, Ousmane Sonko risque, dorénavant, de voir son cas être relégué au second plan des préoccupations médiatiques. Et que dire d’une libération à la quelle il pourrait jouir ?
Dans ce contexte aux enjeux plus qu’électoraux, leader d’un parti décapité avant d’être dissous, l’opposant radical, sous le coup d’une épée de Damoclès judiciaire, ne saurait échapper à des suspicions de compromission avec ses propres bourreaux.
Bes Bi
Intransigeant sur son plan d’action carcéral, il continue de faire preuve de stoïcisme. Ligoté par une inculpation aux lourdes charges et face à une candidature présidentielle devenue incertaine, l’homme refuse de capituler. Un baroud d’honneur, comme diraient certains.
Une tentative de «suicide», l’accusaient, par anticipation, ses adversaires. Entre-temps, au dehors, au cœur de la tempête médiatique autour de son sort, le langage avait changé chez ses militants, sympathisants et proches. Le plus célèbre détenu du pays est prié de ne pas sacrifier sa vie.
Annoncé mal en point et dans un «état critique», selon ses camarades de Yewwi, Ousmane Sonko avait aussi tendu la sourde oreille à la société civile, l’invitant à suspendre sa diète. Avant d’être «admis dans un service de réanimation, suite à un malaise» survenu dans la nuit du 17 août comme l’alertait son avocat, Me Ciré Cledor Ly.
Au regard de la sensibilité de la question, même ses deux épouses n’en pouvaient plus de rester dans leur cocon familial. Anna Diamanka et Khady Kébé se sont mises sous les projecteurs de pour solliciter la libération de leur époux. Elles en supplient le chef de l’Etat et la Première dame, faute d’avoir pu convaincre Ousmane Sonko de mettre fin à sa grève. Les dattes de Serigne Mountakha remises aux leaders de Yewwi, n’y feront rien.
Effets… politiques indésirables
C’est au moment où tous les cameras sont braqués sur Touba, qu'Ousmane Sonko a décidé d’entendre raison, suite aux multiples appels qui lui ont été adressés pour la suspension de sa diète.
Clin d’œil à Serigne Mountakha ? En tout état de cause, s’il vient de marquer ainsi des points auprès de ce dernier et des innombrables voix l’ayant supplié de préserver sa vie, il va toutefois devoir vivre les séquelles physiques et politiques de cette résignation.
Resté au cœur de l’actualité malgré une privation de liberté, Ousmane Sonko risque, dorénavant, de voir son cas être relégué au second plan des préoccupations médiatiques. Et que dire d’une libération à la quelle il pourrait jouir ?
Dans ce contexte aux enjeux plus qu’électoraux, leader d’un parti décapité avant d’être dissous, l’opposant radical, sous le coup d’une épée de Damoclès judiciaire, ne saurait échapper à des suspicions de compromission avec ses propres bourreaux.
Bes Bi