Alioune Badara Bèye, agacé par ces attaques répétitives, réfute ces accusations, réclamant à ses détracteurs d’apporter les preuves de leurs allégations. «Nous avons amené un texte au Palais. Texte que les membres de l’Association que j’ai eu l’honneur de conduire là-bas, ont remis au président de la République. Nous nous sommes contenté de cela. Maintenant, ceux qui avancent des choses n’ont qu’à en apporter la preuve. Nous sommes des écrivains, il y a une éthique qui s’impose à nous. Nous nous sommes contenté de remettre le texte et nous sommes sortis de là-bas sans un sou», a-t-il expliqué, sur un ton de nervosité.
Il poursuit : «En tant que leader d’opinion mais surtout de citadelles de la liberté, l’écrivain se doit de tirer la sonnette d’alarme quand il y a des difficultés dans le pays. C’est pour cette raison que notre délégation s’est rendue au Palais». «Nous nous ne sommes pas allés là-bas pour quémander quoi que ce soit. Nous ne sommes pas des quémandeurs, nous sommes des hommes d’éthique, qui ont des valeurs à préserver», insiste quelque peu amer, Alioune Badara Béye, qui finit par se demander pourquoi quand quelqu’un entre au Palais, on dit qu’il a reçu de l’argent de la part du Président. Pour couper court à ce débat, M. Bèye rappelle pour convaincre : «Nous avons lu notre texte devant tout le monde et nous sommes sortis devant tout le monde. Le Président ne nous a même pas reçus après le spectacle.» Pour rappel, les écrivains du Sénégal avaient été reçus en audience par le chef de l’Etat, a qui ils ont lu et remis un texte écrit sur deux pages qui invite le chef de l’Etat à observer et à faire observer un climat pacifique dans le pays.
Le Quotidien
Il poursuit : «En tant que leader d’opinion mais surtout de citadelles de la liberté, l’écrivain se doit de tirer la sonnette d’alarme quand il y a des difficultés dans le pays. C’est pour cette raison que notre délégation s’est rendue au Palais». «Nous nous ne sommes pas allés là-bas pour quémander quoi que ce soit. Nous ne sommes pas des quémandeurs, nous sommes des hommes d’éthique, qui ont des valeurs à préserver», insiste quelque peu amer, Alioune Badara Béye, qui finit par se demander pourquoi quand quelqu’un entre au Palais, on dit qu’il a reçu de l’argent de la part du Président. Pour couper court à ce débat, M. Bèye rappelle pour convaincre : «Nous avons lu notre texte devant tout le monde et nous sommes sortis devant tout le monde. Le Président ne nous a même pas reçus après le spectacle.» Pour rappel, les écrivains du Sénégal avaient été reçus en audience par le chef de l’Etat, a qui ils ont lu et remis un texte écrit sur deux pages qui invite le chef de l’Etat à observer et à faire observer un climat pacifique dans le pays.
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