Sylvain, l’ami de Barth, dément Me Khaly Niang : « Je n’ai pas entendu un autre tireur »

« Sincèrement, je n’ai pas vu un individu qui tirait sur les nervis », a déclaré Sylvain Doreigo, dans un entretien concédé au quotidien l’Observateur, paru mercredi. L’homme qui travaille à la mairie de Mermoz-Sacré-Cœur prend ainsi le contre-pied des tenants de la thèse du mystérieux tireur embusqué. « J’ai pu constater dans le film que quand Barthélémy rechargeait ses armes d’autres coups de feu retentissaient. Ils n’ont qu’à nous dire d’où provenaient ces coups de feu », a, pourtant soutenu Me Khaly Niang, avocat de la défense, qui menace de saisir la Cedeao. Il faut dire que la plupart des responsables du parti socialiste ont brandi cette thèse du tireur embusqué pour blanchir leur jeune camarade, qui risque gros à la lumière des informations qui filtrent de cette affaire.

« Si M. Dias doit être arrêté et écroué, les autres ne seront pas épargnés car nous avons visualisé l’élément des 11 minutes avec des experts et il s’est avéré aussi que ce n’est pas l’arme de Barthélémy qui a été fatale au jeune Diouf », a affirmé le maire de Dakar Khalifa Sall, par ailleurs, secrétaire à la vie politique du parti socialiste. Une histoire à dormir debout, quant on sait que Barthélemy Dias, lui-même, a toujours brandi des menaces, la main sur la gâchette, au moment où d’autres jeunes politiques, quelle que soit la circonstance, se prévalent de la pertinence de leurs idées. Pas plus tard que le mois dernier, le jeune socialiste, venu rendre visite à son compère Malick Noël Seck, avait dégainé contre des militants du parti démocratique sénégalais de Tambacounda.

Thierno Ndiaye
Le Messager