Dans ce document, intitulé "directives et principes pour une transition menée par les Syriens" et dont l'AFP a obtenu copie de la part de diplomates, M. Annan souligne "qu'il revient au peuple (syrien) de déterminer l'avenir du pays".
Il envisage une aide internationale "importante" en cas d'accord entre pouvoir et opposition sur une transition.
Ce document de travail a été soumis aux membres du "Groupe d'action" sur la Syrie qui se réunissent à Genève samedi, dont les membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, Russie, Chine, France et Royaume uni), ainsi que la Turquie et des pays membres de la Ligue arabe.
Le texte insiste sur la nécessité d'établir "des étapes claires et irréversibles dans la transition selon un calendrier précis" mais ne fixe pas d'échéance.
Parmi les étapes figure "la mise en place d'un gouvernement provisoire d'union nationale qui puisse créer un environnement neutre" favorable à cette transition. Ce gouvernement, qui exercerait de "véritables pouvoirs exécutifs", pourrait inclure "des membres du gouvernement actuel, de l'opposition et d'autres groupes" non précisés.
Mais en seraient exclus ceux dont la présence "pourrait nuire à la crédibilité de la transition et mettre en danger la stabilité et la réconciliation", ajoute le texte.
Le départ d'al-Assad évoqué?
Certains diplomates ont suggéré que cette clause pourrait impliquer un départ du pouvoir du président Bachar al-Assad et que la Russie, fidèle alliée de Damas, n'y serait plus opposée. Mais Moscou a refroidi jeudi les espoirs d'un accord, son ministre des affaires étrangères Sergueï Lavrov réaffirmant qu'elle n'accepterait aucune "recette imposée de l'extérieur" et qu'il "n'y avait pas de projet approuvé" pour la conférence de Genève.
Toujours selon le document, M. Annan prévoit aussi un "dialogue national" large et une révision de la constitution et du système judiciaire, dont le résultat serait soumis à référendum populaire.
Ensuite, seraient organisées des "élections libres, équitables et pluripartites pour les nouvelles institutions et postes" ainsi créés. "Les femmes doivent être pleinement représentées dans tous les aspects de la transition", note le document.
M. Annan souligne cependant qu'une telle transition doit s'accompagner "de la fin du bain de sang" en Syrie, qui a fait 15.000 morts depuis mars 2011, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.
"Toutes les parties doivent coopérer avec le gouvernement provisoire d'union nationale pour garantir une cessation permanente de la violence", affirme le texte. M. Annan souhaite que pouvoir et opposition armée "reconfirment de manière crédible leur accord au plan (de paix) en six points" qu'il avait présenté il y a plusieurs mois mais qui n'a jamais été appliqué.
Il leur demande de prendre des "mesures immédiates, crédibles et visibles" pour faire cesser les combats et de nommer des "interlocuteurs efficaces" pour négocier.
En cas d'accord, les membres du Groupe d'action "sont prêts à offrir un important soutien", affirme le texte. Il évoque l'éventualité "d'une présence internationale pour fournir une assistance sous mandat de l'ONU" et la mise à disposition de "fonds importants pour aider à la reconstruction" du pays.
SOURCE:France24
Il envisage une aide internationale "importante" en cas d'accord entre pouvoir et opposition sur une transition.
Ce document de travail a été soumis aux membres du "Groupe d'action" sur la Syrie qui se réunissent à Genève samedi, dont les membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, Russie, Chine, France et Royaume uni), ainsi que la Turquie et des pays membres de la Ligue arabe.
Le texte insiste sur la nécessité d'établir "des étapes claires et irréversibles dans la transition selon un calendrier précis" mais ne fixe pas d'échéance.
Parmi les étapes figure "la mise en place d'un gouvernement provisoire d'union nationale qui puisse créer un environnement neutre" favorable à cette transition. Ce gouvernement, qui exercerait de "véritables pouvoirs exécutifs", pourrait inclure "des membres du gouvernement actuel, de l'opposition et d'autres groupes" non précisés.
Mais en seraient exclus ceux dont la présence "pourrait nuire à la crédibilité de la transition et mettre en danger la stabilité et la réconciliation", ajoute le texte.
Le départ d'al-Assad évoqué?
Certains diplomates ont suggéré que cette clause pourrait impliquer un départ du pouvoir du président Bachar al-Assad et que la Russie, fidèle alliée de Damas, n'y serait plus opposée. Mais Moscou a refroidi jeudi les espoirs d'un accord, son ministre des affaires étrangères Sergueï Lavrov réaffirmant qu'elle n'accepterait aucune "recette imposée de l'extérieur" et qu'il "n'y avait pas de projet approuvé" pour la conférence de Genève.
Toujours selon le document, M. Annan prévoit aussi un "dialogue national" large et une révision de la constitution et du système judiciaire, dont le résultat serait soumis à référendum populaire.
Ensuite, seraient organisées des "élections libres, équitables et pluripartites pour les nouvelles institutions et postes" ainsi créés. "Les femmes doivent être pleinement représentées dans tous les aspects de la transition", note le document.
M. Annan souligne cependant qu'une telle transition doit s'accompagner "de la fin du bain de sang" en Syrie, qui a fait 15.000 morts depuis mars 2011, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.
"Toutes les parties doivent coopérer avec le gouvernement provisoire d'union nationale pour garantir une cessation permanente de la violence", affirme le texte. M. Annan souhaite que pouvoir et opposition armée "reconfirment de manière crédible leur accord au plan (de paix) en six points" qu'il avait présenté il y a plusieurs mois mais qui n'a jamais été appliqué.
Il leur demande de prendre des "mesures immédiates, crédibles et visibles" pour faire cesser les combats et de nommer des "interlocuteurs efficaces" pour négocier.
En cas d'accord, les membres du Groupe d'action "sont prêts à offrir un important soutien", affirme le texte. Il évoque l'éventualité "d'une présence internationale pour fournir une assistance sous mandat de l'ONU" et la mise à disposition de "fonds importants pour aider à la reconstruction" du pays.
SOURCE:France24