Alors que les deux hommes devaient se retrouver pour discuter de leurs «désaccords» sur la Syrie, Barack Obama et Vladimir Poutine ont finalement déclaré avoir trouvé de «nombreux points d'accord» sur cet épineux dossier.
Lundi, le président russe et son homologue américain se sont exprimés lors d'une conférence de presse commune à l'issue d'une rencontre en marge du sommet du G20 à Los Cabos, au Mexique. «À mon avis, nous avons trouvé de nombreux points d'accord sur ce sujet», a indiqué le patron du Kremlin.
Les deux leaders ont ainsi annoncé s'être mis d'accord sur la nécessité de mettre fin à la violence en Syrie. «Afin de mettre un terme à l'effusion de sang en Syrie, nous appelons à un arrêt immédiat de la violence», ont déclaré les deux dirigeants dans un communiqué commun, se disant «unis dans l'idée que le peuple syrien devrait pouvoir choisir son avenir de façon indépendante et démocratique».
Les deux chefs d'État, le visage grave, ont appelé de leurs vœux «une solution politique» en Syrie. Pour y parvenir, ils se sont engagés à «travailler avec d'autres acteurs au niveau international» dont l'émissaire du Conseil de sécurité de l'ONU et de la Ligue arabe Kofi Annan.
Les discussions sur ce sujet se poursuivront, a ajouté Vladimir Poutine à l'issue de cette rencontre très attendue avec le locataire de la Maison-Blanche, à un moment où les relations russo-américaines sont empoisonnées par le soutien de Moscou au régime du président syrien Bachar el-Assad.
Sur le terrain, plus de 70 personnes, dont une majorité de civils, ont été tuées à travers le pays, où l'armée a pilonné plusieurs villes des régions de Homs et Damas, selon une ONG syrienne.
Appel à l'Iran
Par ailleurs, ils ont appelé l'Iran à respecter «pleinement» ses obligations et à faire la preuve de la nature pacifique de son programme nucléaire, alors que les négociations avec Téhéran piétinent. «Nous sommes convenus que l'Iran doit entreprendre des efforts sérieux pour rétablir la confiance dans le monde sur la nature exclusivement pacifique de son programme nucléaire. À cet effet, Téhéran doit se conformer pleinement à ses obligations», indique le communiqué.
Barack Obama et Vladimir Poutine ont en outre convenu de rechercher un compromis pour surmonter leur différend sur le bouclier antimissile que les États-Unis cherchent à installer en Europe, et que Moscou refuse. «Malgré des évaluations divergentes, nous sommes convenus de continuer à chercher des solutions aux défis en matière de bouclier antimissile», précise le texte commun.
Par lefigaro.fr
Lundi, le président russe et son homologue américain se sont exprimés lors d'une conférence de presse commune à l'issue d'une rencontre en marge du sommet du G20 à Los Cabos, au Mexique. «À mon avis, nous avons trouvé de nombreux points d'accord sur ce sujet», a indiqué le patron du Kremlin.
Les deux leaders ont ainsi annoncé s'être mis d'accord sur la nécessité de mettre fin à la violence en Syrie. «Afin de mettre un terme à l'effusion de sang en Syrie, nous appelons à un arrêt immédiat de la violence», ont déclaré les deux dirigeants dans un communiqué commun, se disant «unis dans l'idée que le peuple syrien devrait pouvoir choisir son avenir de façon indépendante et démocratique».
Les deux chefs d'État, le visage grave, ont appelé de leurs vœux «une solution politique» en Syrie. Pour y parvenir, ils se sont engagés à «travailler avec d'autres acteurs au niveau international» dont l'émissaire du Conseil de sécurité de l'ONU et de la Ligue arabe Kofi Annan.
Les discussions sur ce sujet se poursuivront, a ajouté Vladimir Poutine à l'issue de cette rencontre très attendue avec le locataire de la Maison-Blanche, à un moment où les relations russo-américaines sont empoisonnées par le soutien de Moscou au régime du président syrien Bachar el-Assad.
Sur le terrain, plus de 70 personnes, dont une majorité de civils, ont été tuées à travers le pays, où l'armée a pilonné plusieurs villes des régions de Homs et Damas, selon une ONG syrienne.
Appel à l'Iran
Par ailleurs, ils ont appelé l'Iran à respecter «pleinement» ses obligations et à faire la preuve de la nature pacifique de son programme nucléaire, alors que les négociations avec Téhéran piétinent. «Nous sommes convenus que l'Iran doit entreprendre des efforts sérieux pour rétablir la confiance dans le monde sur la nature exclusivement pacifique de son programme nucléaire. À cet effet, Téhéran doit se conformer pleinement à ses obligations», indique le communiqué.
Barack Obama et Vladimir Poutine ont en outre convenu de rechercher un compromis pour surmonter leur différend sur le bouclier antimissile que les États-Unis cherchent à installer en Europe, et que Moscou refuse. «Malgré des évaluations divergentes, nous sommes convenus de continuer à chercher des solutions aux défis en matière de bouclier antimissile», précise le texte commun.
Par lefigaro.fr