• Paris appelle l'opposition syrienne à former un gouvernement
«Le moment est venu de préparer la transition et le jour d'après», affirme le Quai d'Orsay qui appelle l'opposition syrienne à «se mettre en ordre de marche afin de prendre les commandes du pays».
«Nous souhaitons la formation rapide d'un gouvernement provisoire, qui devra être représentatif de la diversité de la société syrienne», écrit Laurent Fabius dans un communiqué. Le ministre précise qu'il a pris des contacts «dans cet esprit» avec le premier ministre du Qatar et le secrétaire général de la Ligue arabe. Paris pourrait d'ailleurs être le lieu d'une réunion ministérielle en ce sens.
«Quelles que soient ses manoeuvres, le régime de Bachar al-Assad est condamné par son propre peuple, qui fait preuve d'un grand courage», rajoute le ministre, qui abordera lundi à Bruxelles la question de l'aide aux réfugiés syriens.
• Les rebelles s'attaquent aux postes-frontières
L'armée syrienne libre, formée de déserteurs et de civils armés, s'est attaquée avec succès à l'un des trois postes-frontières avec l'Irak. Les deux autres postes sont contrôlés par l'armée régulière, mais les routes menant à l'un d'eux sont contrôlées par les rebelles.
Les autorités irakiennes ont cependant indiquées que les gardes-frontières avaient pour ordre de refouler les civils syriens qui tenteraient de fuir leur pays. L'Irak ne s'estime pas en mesure d'accueillir des réfugiés étant donné sa «situation sécuritaire».
L'armée syrienne libre a également tenter de prendre le contrôle d'un poste-frontière avec la Jordanie, mais l'armée régulière n'a pas lâché prise. Contrairement à l'Irak, la Jordanie accueille un grand nombre de réfugiés syriens. 140.000 d'entre eux auraient déjà trouvé refuge dans le royaume.
• Combats à Alep et Damas, la population fuit au Liban
La deuxième ville de Syrie, Alep, est en proie à des affrontements entre armée régulière et rebelles depuis vendredi, tandis que la banlieue de la capitale continue à être bombardée. De nombreuses victimes sont à déplorer.
La population locale se rue dans les magasins pour faire des stocks de nourriture, quand elle ne fuit pas le pays. Selon le haut-commissariat aux réfugiés de l'ONU, 30.000 Syriens sont partis se réfugier au Liban en seulement 48 heures. Les violents combats à Damas, jusque-là épargnée, les ont convaincu departir au plus vite.
Selon le syndicat libanais des hôteliers, une grande partie des réfugiés a choisi «des hôtels 3 ou 4 étoiles, signe qu'il s'agit d'une classe moyenne». D'autres ont loué des appartements non loin de la frontière. «La Sûreté générale facilite l'entrée de tous les Syriens qui passent la frontière légalement. Pour des raisons humanitaires, nous faisons même entrer ceux qui n'ont pas tous leurs papiers», explique l'institution.
«Le moment est venu de préparer la transition et le jour d'après», affirme le Quai d'Orsay qui appelle l'opposition syrienne à «se mettre en ordre de marche afin de prendre les commandes du pays».
«Nous souhaitons la formation rapide d'un gouvernement provisoire, qui devra être représentatif de la diversité de la société syrienne», écrit Laurent Fabius dans un communiqué. Le ministre précise qu'il a pris des contacts «dans cet esprit» avec le premier ministre du Qatar et le secrétaire général de la Ligue arabe. Paris pourrait d'ailleurs être le lieu d'une réunion ministérielle en ce sens.
«Quelles que soient ses manoeuvres, le régime de Bachar al-Assad est condamné par son propre peuple, qui fait preuve d'un grand courage», rajoute le ministre, qui abordera lundi à Bruxelles la question de l'aide aux réfugiés syriens.
• Les rebelles s'attaquent aux postes-frontières
L'armée syrienne libre, formée de déserteurs et de civils armés, s'est attaquée avec succès à l'un des trois postes-frontières avec l'Irak. Les deux autres postes sont contrôlés par l'armée régulière, mais les routes menant à l'un d'eux sont contrôlées par les rebelles.
Les autorités irakiennes ont cependant indiquées que les gardes-frontières avaient pour ordre de refouler les civils syriens qui tenteraient de fuir leur pays. L'Irak ne s'estime pas en mesure d'accueillir des réfugiés étant donné sa «situation sécuritaire».
L'armée syrienne libre a également tenter de prendre le contrôle d'un poste-frontière avec la Jordanie, mais l'armée régulière n'a pas lâché prise. Contrairement à l'Irak, la Jordanie accueille un grand nombre de réfugiés syriens. 140.000 d'entre eux auraient déjà trouvé refuge dans le royaume.
• Combats à Alep et Damas, la population fuit au Liban
La deuxième ville de Syrie, Alep, est en proie à des affrontements entre armée régulière et rebelles depuis vendredi, tandis que la banlieue de la capitale continue à être bombardée. De nombreuses victimes sont à déplorer.
La population locale se rue dans les magasins pour faire des stocks de nourriture, quand elle ne fuit pas le pays. Selon le haut-commissariat aux réfugiés de l'ONU, 30.000 Syriens sont partis se réfugier au Liban en seulement 48 heures. Les violents combats à Damas, jusque-là épargnée, les ont convaincu departir au plus vite.
Selon le syndicat libanais des hôteliers, une grande partie des réfugiés a choisi «des hôtels 3 ou 4 étoiles, signe qu'il s'agit d'une classe moyenne». D'autres ont loué des appartements non loin de la frontière. «La Sûreté générale facilite l'entrée de tous les Syriens qui passent la frontière légalement. Pour des raisons humanitaires, nous faisons même entrer ceux qui n'ont pas tous leurs papiers», explique l'institution.
Source:Figaro