"Le gouvernement de Syrie devrait cesser immédiatement l'utilisation d'armes lourdes et le bombardement de zones habitées, car de telles actions équivalent à des crimes contre l'humanité et autre possibles crimes de guerre", a déclaré Mme Pillay lors de l'ouverture de la 20e session du Conseil des droits de l'homme de l'ONU.
Cet appel intervient alors que les forces gouvernementales ont repris lundi le bombardement de la ville rebelle de Homs, dans le centre de la Syrie, et mènent des opérations dans la province de Damas, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
L'ancienne juge à la Cour pénale internationale (CPI) a par ailleurs exhorté la communauté internationale à "surmonter les divisions et travailler pour mettre fin à la violence et aux violations des droits de l'homme" en Syrie.
"Nous devons aussi faire tout notre possible pour s'assurer que des comptes soient demandés aux auteurs, y compris ceux qui ont attaqué les observateurs de l'ONU en Syrie", a-t-elle dit, soulignant les "attaques quotidiennes" contre les convois des observateurs onusiens.
Samedi, les observateurs de l'ONU ont annoncé la suspension de leur mission en Syrie en raison de "l'intensification des violences".
Selon un bilan de l'OSDH datant de jeudi dernier, les opérations de répression et les combats entre armée et rebelles ont fait au moins 3.353 morts depuis le 12 avril, date d'entrée en vigueur officielle du cessez-le-feu que les observateurs étaient censés surveiller.
Pour sa part, l'opposition syrienne craint un nouveau massacre à Homs (centre) et a appelé l'ONU à voter une résolution contraignant le régime à arrêter la répression.
Lundi à Genève, le représentant russe a indiqué aux 46 autres membres du Conseil des droits de l'homme que "la crise syrienne doit être réglée uniquement par l'entremise de la voie pacifique", relevant que la mise sur pied d'une conférence internationale permettrait de donner "un élan supplémentaire" au plan Annan.
"Dans ce contexte il faudrait se garder de toute action qui mettrait en cause ces efforts", a-t-il averti.
Au même moment, sur le terrain, la Russie se préparait à envoyer deux navires de guerre amphibies avec des marins vers le port de Tartous en Syrie, seule base navale russe en Méditerranée, selon une source au sein de l'état-major de la marine russe, citée par l'agence Interfax.
La crise syrienne sera à nouveau au menu du Conseil le 27 juin avec la mise à jour des activités de la Commission d'enquête internationale indépendante sur la Syrie qui présentera aussi son rapport sur les événements d'Houla conformément au mandat que lui a confié le Conseil le 1er juin.
Mandaté en août dernier par le Conseil, la commission d'enquête n'a toujours pas reçu le feu vert de Damas pour entrer dans le pays. Ce que l'ambassadeur des Etats-Unis auprès de l'ONU, Mme Eileen Chamberlain Donahue, a une nouvelle fois déploré lundi à Genève, tandis que le représentant de l'Union européenne s'est dit "scandalisé par le nombre de civils tués".
SOURCE:France24
Cet appel intervient alors que les forces gouvernementales ont repris lundi le bombardement de la ville rebelle de Homs, dans le centre de la Syrie, et mènent des opérations dans la province de Damas, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
L'ancienne juge à la Cour pénale internationale (CPI) a par ailleurs exhorté la communauté internationale à "surmonter les divisions et travailler pour mettre fin à la violence et aux violations des droits de l'homme" en Syrie.
"Nous devons aussi faire tout notre possible pour s'assurer que des comptes soient demandés aux auteurs, y compris ceux qui ont attaqué les observateurs de l'ONU en Syrie", a-t-elle dit, soulignant les "attaques quotidiennes" contre les convois des observateurs onusiens.
Samedi, les observateurs de l'ONU ont annoncé la suspension de leur mission en Syrie en raison de "l'intensification des violences".
Selon un bilan de l'OSDH datant de jeudi dernier, les opérations de répression et les combats entre armée et rebelles ont fait au moins 3.353 morts depuis le 12 avril, date d'entrée en vigueur officielle du cessez-le-feu que les observateurs étaient censés surveiller.
Pour sa part, l'opposition syrienne craint un nouveau massacre à Homs (centre) et a appelé l'ONU à voter une résolution contraignant le régime à arrêter la répression.
Lundi à Genève, le représentant russe a indiqué aux 46 autres membres du Conseil des droits de l'homme que "la crise syrienne doit être réglée uniquement par l'entremise de la voie pacifique", relevant que la mise sur pied d'une conférence internationale permettrait de donner "un élan supplémentaire" au plan Annan.
"Dans ce contexte il faudrait se garder de toute action qui mettrait en cause ces efforts", a-t-il averti.
Au même moment, sur le terrain, la Russie se préparait à envoyer deux navires de guerre amphibies avec des marins vers le port de Tartous en Syrie, seule base navale russe en Méditerranée, selon une source au sein de l'état-major de la marine russe, citée par l'agence Interfax.
La crise syrienne sera à nouveau au menu du Conseil le 27 juin avec la mise à jour des activités de la Commission d'enquête internationale indépendante sur la Syrie qui présentera aussi son rapport sur les événements d'Houla conformément au mandat que lui a confié le Conseil le 1er juin.
Mandaté en août dernier par le Conseil, la commission d'enquête n'a toujours pas reçu le feu vert de Damas pour entrer dans le pays. Ce que l'ambassadeur des Etats-Unis auprès de l'ONU, Mme Eileen Chamberlain Donahue, a une nouvelle fois déploré lundi à Genève, tandis que le représentant de l'Union européenne s'est dit "scandalisé par le nombre de civils tués".
SOURCE:France24