Principal allié du régime du président Assad, l’Iran veut s’impliquer de plus en plus dans la crise syrienne. L’Iran est prêt à inviter l’opposition et le gouvernement syrien à Téhéran pour organiser un dialogue, a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi. Il a ajouté que la crise syrienne devait être réglée par le dialogue et non par les armes et l’intervention depuis l’extérieur.
L’Iran accuse régulièrement certains pays occidentaux et arabes, en particulier l’ArabieSaoudite et le Qatar, d’armer les rebelles pour renverser le régime du président Assad. L’opposition syrienne et certains pays occidentaux accusent, de leur côté, l’Iran d’aider militairement le régime syrien.
Tout comme la Russie et la Chine, l’Iran prône le dialogue entre le gouvernement et le groupe d’opposition pour mettre fin à la crise actuelle. D’ailleurs, ces dernières semaines, l’Iran a mis en garde des pays voisins contre une déstabilisation de toute la région en cas de poursuite du conflit en Syrie.
En lançant cette invitation, l’Iran veut montrer son poids et son influence dans tout le Proche-Orient.
L'opposition syrienne refuse
Burhan Ghalioun, chef du bureau politique du Conseil national syrien, le principal organe d'opposition en Syrie, s'oppose à une implication iranienne.
Une nouvelle journée de combats
La proposition iranienne intervient alors que les bombardements et les assauts militaires contre la rébellion se poursuivent en Syrie. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), au moins 25 personnes dont 14 civils ont été tués, ce dimanche 15 juillet, à travers tout le pays. Parmi les victimes, au moins 4 civils tués par un obus dans la localité de Rastane. Sam, un activiste du Réseau syrien des droits de l'homme (Syrian network for the human rights) à Homs, dénombre de son côté au minimum 21 morts.
Le régime de Bachar el-Assad ne freine donc pas sa répression après le massacre de Treimsa jeudi dernier et dément ce dimanche avoir utilisé des chars ou des hélicoptères de combat dans cette localité proche de la ville d'Hama. Il reconnaît des affrontements mais récuse le terme de massacre utilisé par les militants d'opposition, qui parlent de 150 morts au moins. Des déclarations qui ont lieu au moment où les observateurs de l'ONU retournent justement à Treimsa, au centre de la Syrie, après une première visite hier. Le porte-parole de la mission internationale décrit des mares de sang et des bâtiments touchés par « de nombreux types d'armes », notamment de l'artillerie et des obus de mortiers.
Sur le front diplomatique, une nouvelle rencontre est prévue mardi entre le président russe Vladimir Poutine, et l'émissaire de l'ONU et de la ligue arabe, Kofi Annan, pour tenter de trouver une position commune.
RFI
L’Iran accuse régulièrement certains pays occidentaux et arabes, en particulier l’ArabieSaoudite et le Qatar, d’armer les rebelles pour renverser le régime du président Assad. L’opposition syrienne et certains pays occidentaux accusent, de leur côté, l’Iran d’aider militairement le régime syrien.
Tout comme la Russie et la Chine, l’Iran prône le dialogue entre le gouvernement et le groupe d’opposition pour mettre fin à la crise actuelle. D’ailleurs, ces dernières semaines, l’Iran a mis en garde des pays voisins contre une déstabilisation de toute la région en cas de poursuite du conflit en Syrie.
En lançant cette invitation, l’Iran veut montrer son poids et son influence dans tout le Proche-Orient.
L'opposition syrienne refuse
Burhan Ghalioun, chef du bureau politique du Conseil national syrien, le principal organe d'opposition en Syrie, s'oppose à une implication iranienne.
Une nouvelle journée de combats
La proposition iranienne intervient alors que les bombardements et les assauts militaires contre la rébellion se poursuivent en Syrie. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), au moins 25 personnes dont 14 civils ont été tués, ce dimanche 15 juillet, à travers tout le pays. Parmi les victimes, au moins 4 civils tués par un obus dans la localité de Rastane. Sam, un activiste du Réseau syrien des droits de l'homme (Syrian network for the human rights) à Homs, dénombre de son côté au minimum 21 morts.
Le régime de Bachar el-Assad ne freine donc pas sa répression après le massacre de Treimsa jeudi dernier et dément ce dimanche avoir utilisé des chars ou des hélicoptères de combat dans cette localité proche de la ville d'Hama. Il reconnaît des affrontements mais récuse le terme de massacre utilisé par les militants d'opposition, qui parlent de 150 morts au moins. Des déclarations qui ont lieu au moment où les observateurs de l'ONU retournent justement à Treimsa, au centre de la Syrie, après une première visite hier. Le porte-parole de la mission internationale décrit des mares de sang et des bâtiments touchés par « de nombreux types d'armes », notamment de l'artillerie et des obus de mortiers.
Sur le front diplomatique, une nouvelle rencontre est prévue mardi entre le président russe Vladimir Poutine, et l'émissaire de l'ONU et de la ligue arabe, Kofi Annan, pour tenter de trouver une position commune.
RFI