Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté samedi à l'unanimité une résolution autorisant l'envoi de 300 observateurs en Syrie pour surveiller un cessez-le-feu sérieusement compromis.
Les 300 observateurs militaires non armés doivent être déployés "rapidement" et "pour une période initiale de 90 jours", selon ce texte co-parrainé par la Russie, la France, la Chine et l'Allemagne notamment.
Cependant, il faudra d'abord que le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon détermine si "la consolidation" du cessez-le-feu permet ce déploiement. Pour l'instant, le cessez-le-feu instauré officiellement le 12 avril est régulièrement violé.
Le nombre et la composition de la "composante civile" de la mission ne sont pas précisés dans cette résolution, la résolution 2043. L'envoi des 300 observateurs est défini comme un "déploiement initial", laissant la possibilité d'augmenter leur nombre.
Samedi dernier, le Conseil avait adopté une première résolution autorisant l'envoi en Syrie d'une équipe préliminiare restreinte de 30 observateurs.
La mission d'observateurs est chargée de surveiller le cessez-le-feu en Syrie et d'aider à faire appliquer le plan de paix en six points du médiateur de l'ONU et de la Ligue arabe Kofi Annan, qui prévoit aussi un dialogue politique entre pouvoir et opposition et la libération des personnes emprisonnées depuis le début de la répression en mars 2011.
La résolution demande au gouvernement syrien de "veiller au bon fonctionnement" de la mission et notamment de "lui assurer immédiatement la liberté de circulation et d'accès totale et sans entrave nécessaire à l'exécution de son mandat". Le texte réclame aussi pour les observateurs des communications sans interférence et des garanties de sécurité.
Le texte souligne "la nécessité pour le gouvernement syrien et l'ONU de se mettre d'accord rapidement sur des moyens de transport aériens adéquats" (avions ou hélicoptères) pour la mission.
Paris, Washington et Moscou réagissent
Les observateurs de l'ONU pour la Syrie doivent "être déployés rapidement et sans entrave", a déclaré samedi le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, en menaçant Damas de "toutes les options envisageables" s'il ne respecte pas ses engagements. Le ministre n'a pas précisé ce que pourraient être ces options.
Les Etats-Unis pourraient eux ne pas prolonger la mission des observateurs après les trois premiers mois si la violence continue dans le pays.
De son côté, la Russie a appelé le gouvernement et l'opposition syrienne à mettre fin aux violences et à coopérer avec les observateurs qui vont être déployés.
SOURCE:huffingtonpost.fr
Les 300 observateurs militaires non armés doivent être déployés "rapidement" et "pour une période initiale de 90 jours", selon ce texte co-parrainé par la Russie, la France, la Chine et l'Allemagne notamment.
Cependant, il faudra d'abord que le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon détermine si "la consolidation" du cessez-le-feu permet ce déploiement. Pour l'instant, le cessez-le-feu instauré officiellement le 12 avril est régulièrement violé.
Le nombre et la composition de la "composante civile" de la mission ne sont pas précisés dans cette résolution, la résolution 2043. L'envoi des 300 observateurs est défini comme un "déploiement initial", laissant la possibilité d'augmenter leur nombre.
Samedi dernier, le Conseil avait adopté une première résolution autorisant l'envoi en Syrie d'une équipe préliminiare restreinte de 30 observateurs.
La mission d'observateurs est chargée de surveiller le cessez-le-feu en Syrie et d'aider à faire appliquer le plan de paix en six points du médiateur de l'ONU et de la Ligue arabe Kofi Annan, qui prévoit aussi un dialogue politique entre pouvoir et opposition et la libération des personnes emprisonnées depuis le début de la répression en mars 2011.
La résolution demande au gouvernement syrien de "veiller au bon fonctionnement" de la mission et notamment de "lui assurer immédiatement la liberté de circulation et d'accès totale et sans entrave nécessaire à l'exécution de son mandat". Le texte réclame aussi pour les observateurs des communications sans interférence et des garanties de sécurité.
Le texte souligne "la nécessité pour le gouvernement syrien et l'ONU de se mettre d'accord rapidement sur des moyens de transport aériens adéquats" (avions ou hélicoptères) pour la mission.
Paris, Washington et Moscou réagissent
Les observateurs de l'ONU pour la Syrie doivent "être déployés rapidement et sans entrave", a déclaré samedi le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, en menaçant Damas de "toutes les options envisageables" s'il ne respecte pas ses engagements. Le ministre n'a pas précisé ce que pourraient être ces options.
Les Etats-Unis pourraient eux ne pas prolonger la mission des observateurs après les trois premiers mois si la violence continue dans le pays.
De son côté, la Russie a appelé le gouvernement et l'opposition syrienne à mettre fin aux violences et à coopérer avec les observateurs qui vont être déployés.
SOURCE:huffingtonpost.fr