• Nouvel appel à la transition de Hillary Clinton
La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a appelé à une transition politique en Syrie pour épargner «une agression catastrophique» et répété que les jours des soutiens au régime du président Bachar el-Assad étaient comptés. Si les violences cessent et qu'une transition politique est engagée, «il y aura une chance d'épargner à la nation syrienne une agression catastrophique qui serait dangereuse pour le pays mais aussi pour la région», a-t-elle insisté devant la presse en marge d'une conférence internationale à Tokyo. Mais elle a estimé que Damas freinait jusqu'à présent les efforts de Kofi Annan. «Il n'y a eu aucun mouvement du régime syrien pour respecter» le plan de paix, a-t-elle assuré.
• Troisième visite de Kofi Annan à Damas
Kofi Annan est arrivé dimanche après-midi à Damas pour des discussions avec les responsables syriens au sujet de son plan de sortie de crise. Il doit notamment s'entretenir avec Bachar el-Assad. L'émissaire des Nations unies avait récemment évoqué un projet de visite à Damas, sa troisième depuis le début de sa mission, sans préciser de date. Dans une interview au Monde, Kofi Annan a lui-même reconnu que ses efforts avaient pour l'instant échoué et qu'il n'était pas garanti qu'ils aboutissent un jour. Il prône une implication de l'Iran, un allié majeur de Damas, une idée à laquelle Américains et Européens se sont jusqu'à présent opposés, en raison notamment du conflit qui les oppose à Téhéran sur son programme nucléaire.
• Offensive près de la frontière libanaise
Sur le terrain, l'armée syrienne a repris ses bombardements dans l'est et le nord du pays. Au total, les violences ont fait au moins 85 morts, pour moitié des civils et pour moitié des combattants, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, une organisation basée au Royaume-Uni qui s'appuie sur un réseau de militants et de témoins. Avant l'aube, de «violents combats» ont opposé soldats et rebelles près de Qousseir, près de la frontière libanaise, tandis que l'armée pilonnait la ville et les villages environnants, a déclaré le chef de l'OSDH. Des dizaines d'explosions ont retenti et des obus de mortier sont tombés dans le centre, où des combats ont eu lieu dans les rues.
Une attaque similaire a eu lieu à Rastane, mais les forces gouvernementales ont également dû reculer face à la résistance des rebelles, selon l'OSDH. Dans le reste du pays, cinq civils dont trois enfants ont péri dans des bombardements dans la province de Deir ez-Zor (est), et six autres ont été tués par des tirs dans le village de Sahel al-Ghad (centre), selon la même source. Samedi, les opérations des forces de l'ordre et les combats entre soldats et rebelles avaient fait au moins 77 morts (39 civils, 25 soldats et 13 rebelles).
• 17.000 morts depuis le début du conflit
Depuis le début de la révolte contre le régime d'el-Assad en mars 2011, les violences ont fait plus de 17.000 morts, dont près des deux tiers des civils non-combattants, selon un dernier bilan de l'Observatoire syrien des droits de l'homme, rendu public samedi. Paradoxalement, ces violences se sont intensifiées depuis l'entrée en vigueur officielle le 12 avril du cessez-le-feu prévu par le plan Annan, avec près de 6.000 morts pour cette seule période, toujours selon l'OSDH. Compte tenu des restrictions imposées à la presse par les autorités syriennes et de la décision de l'ONU de ne plus comptabiliser les morts, il est impossible d'obtenir un bilan des violences de source indépendante.
Par lefigaro.fr
La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a appelé à une transition politique en Syrie pour épargner «une agression catastrophique» et répété que les jours des soutiens au régime du président Bachar el-Assad étaient comptés. Si les violences cessent et qu'une transition politique est engagée, «il y aura une chance d'épargner à la nation syrienne une agression catastrophique qui serait dangereuse pour le pays mais aussi pour la région», a-t-elle insisté devant la presse en marge d'une conférence internationale à Tokyo. Mais elle a estimé que Damas freinait jusqu'à présent les efforts de Kofi Annan. «Il n'y a eu aucun mouvement du régime syrien pour respecter» le plan de paix, a-t-elle assuré.
• Troisième visite de Kofi Annan à Damas
Kofi Annan est arrivé dimanche après-midi à Damas pour des discussions avec les responsables syriens au sujet de son plan de sortie de crise. Il doit notamment s'entretenir avec Bachar el-Assad. L'émissaire des Nations unies avait récemment évoqué un projet de visite à Damas, sa troisième depuis le début de sa mission, sans préciser de date. Dans une interview au Monde, Kofi Annan a lui-même reconnu que ses efforts avaient pour l'instant échoué et qu'il n'était pas garanti qu'ils aboutissent un jour. Il prône une implication de l'Iran, un allié majeur de Damas, une idée à laquelle Américains et Européens se sont jusqu'à présent opposés, en raison notamment du conflit qui les oppose à Téhéran sur son programme nucléaire.
• Offensive près de la frontière libanaise
Sur le terrain, l'armée syrienne a repris ses bombardements dans l'est et le nord du pays. Au total, les violences ont fait au moins 85 morts, pour moitié des civils et pour moitié des combattants, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, une organisation basée au Royaume-Uni qui s'appuie sur un réseau de militants et de témoins. Avant l'aube, de «violents combats» ont opposé soldats et rebelles près de Qousseir, près de la frontière libanaise, tandis que l'armée pilonnait la ville et les villages environnants, a déclaré le chef de l'OSDH. Des dizaines d'explosions ont retenti et des obus de mortier sont tombés dans le centre, où des combats ont eu lieu dans les rues.
Une attaque similaire a eu lieu à Rastane, mais les forces gouvernementales ont également dû reculer face à la résistance des rebelles, selon l'OSDH. Dans le reste du pays, cinq civils dont trois enfants ont péri dans des bombardements dans la province de Deir ez-Zor (est), et six autres ont été tués par des tirs dans le village de Sahel al-Ghad (centre), selon la même source. Samedi, les opérations des forces de l'ordre et les combats entre soldats et rebelles avaient fait au moins 77 morts (39 civils, 25 soldats et 13 rebelles).
• 17.000 morts depuis le début du conflit
Depuis le début de la révolte contre le régime d'el-Assad en mars 2011, les violences ont fait plus de 17.000 morts, dont près des deux tiers des civils non-combattants, selon un dernier bilan de l'Observatoire syrien des droits de l'homme, rendu public samedi. Paradoxalement, ces violences se sont intensifiées depuis l'entrée en vigueur officielle le 12 avril du cessez-le-feu prévu par le plan Annan, avec près de 6.000 morts pour cette seule période, toujours selon l'OSDH. Compte tenu des restrictions imposées à la presse par les autorités syriennes et de la décision de l'ONU de ne plus comptabiliser les morts, il est impossible d'obtenir un bilan des violences de source indépendante.
Par lefigaro.fr