Deux fortes explosions revendiquées par l'Armée syrienne libre (ASL) se sont produites mercredi près de l'un des principaux bâtiments de l'état-major à Damas. Elles ont provoqué l'incendie du bâtiment, sur la place des Omeyyades, dans le centre ultrasécurisé de la capitale syrienne.
«De nombreuses ambulances se dirigent vers le site de l'explosion», a affirmé à Rami Abdel Rahmane, président de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). «De grosses colonnes de fumée sont visibles et des vitres d'immeubles ont été brisées à des centaines de mètres du lieu» de l'explosion, qui a été quadrillé par les forces de sécurité, a-t-il précisé.
D'après l'ASL, les attaques ont fait «des dizaines» de morts, mais l'information a été démentie par l'armée, qui fait état de quelques blessés parmi les gardiens et d'aucune victime dans les rangs de l'état-major. «Les groupes terroristes armés affiliés à l'étranger ont mené ce matin un nouvel acte terroriste en faisant exploser une voiture piégée et une bombe aux abords du siège de l'état-major (...) tous les commandants et les officiers militaires sont sains et saufs», a indiqué le communiqué reproduit par les médias officiels.
Violents combats
A la suite de la double attaque, de violents combats entre rebelles et militaires ont éclaté à l'intérieur du complexe de l'état-major syrien, faisant des morts dans les deux camps, a rapporté l'OSDH. Le communiqué de l'armée, qui ne fait pas état de combats, précise toutefois que «ces attaques ont été accompagnées de tirs sans discernement aux abords du siège et les rues adjacentes pour terroriser les civils».
Ces violences interviennent au lendemain de l'ouverture à New York de l'Assemblée générale de l'ONU devant laquelle le secrétaire général de l'organisation Ban Ki-moon a évoqué un «désastre régional avec des implications mondiales» en parlant de la Syrie. Après 18 mois d'un interminable conflit, le Qatar a appelé à une intervention militaire de pays arabes en Syrie et le président américain Barack Obama à la fin du régime et à des sanctions.
Plusieurs attentats ont secoué la capitale depuis le début de la révolte contre Bachar el-Assad lancée en mars 2011 et qui s'est progressivement transformée en rébellion armée en raison de la répression menée par le régime. Mardi, de puissantes explosions ont secoué une administration militaire à Damas, faisant 20 blessés.
Par lefigaro.fr
«De nombreuses ambulances se dirigent vers le site de l'explosion», a affirmé à Rami Abdel Rahmane, président de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). «De grosses colonnes de fumée sont visibles et des vitres d'immeubles ont été brisées à des centaines de mètres du lieu» de l'explosion, qui a été quadrillé par les forces de sécurité, a-t-il précisé.
D'après l'ASL, les attaques ont fait «des dizaines» de morts, mais l'information a été démentie par l'armée, qui fait état de quelques blessés parmi les gardiens et d'aucune victime dans les rangs de l'état-major. «Les groupes terroristes armés affiliés à l'étranger ont mené ce matin un nouvel acte terroriste en faisant exploser une voiture piégée et une bombe aux abords du siège de l'état-major (...) tous les commandants et les officiers militaires sont sains et saufs», a indiqué le communiqué reproduit par les médias officiels.
Violents combats
A la suite de la double attaque, de violents combats entre rebelles et militaires ont éclaté à l'intérieur du complexe de l'état-major syrien, faisant des morts dans les deux camps, a rapporté l'OSDH. Le communiqué de l'armée, qui ne fait pas état de combats, précise toutefois que «ces attaques ont été accompagnées de tirs sans discernement aux abords du siège et les rues adjacentes pour terroriser les civils».
Ces violences interviennent au lendemain de l'ouverture à New York de l'Assemblée générale de l'ONU devant laquelle le secrétaire général de l'organisation Ban Ki-moon a évoqué un «désastre régional avec des implications mondiales» en parlant de la Syrie. Après 18 mois d'un interminable conflit, le Qatar a appelé à une intervention militaire de pays arabes en Syrie et le président américain Barack Obama à la fin du régime et à des sanctions.
Plusieurs attentats ont secoué la capitale depuis le début de la révolte contre Bachar el-Assad lancée en mars 2011 et qui s'est progressivement transformée en rébellion armée en raison de la répression menée par le régime. Mardi, de puissantes explosions ont secoué une administration militaire à Damas, faisant 20 blessés.
Par lefigaro.fr