• La Ligue arabe accuse Moscou d'«aider à tuer des gens»
La Ligue arabe a demandé jeudi à la Russie de cesser de livrer des armes au régime syrien. «Quand vous livrez du matériel militaire, vous aidez à tuer des gens», a accusé le secrétaire général adjoint de l'organisation panarabe, Ahmed Ben Helli, reçu la veille au ministère des Affaires étrangères à Moscou.
Cette déclaration intervient au moment où les Occidentaux accentuent la pression sur Moscou pour qu'elle cesse ses livraisons d'armements à son allié syrien. Les regards se sont focalisés ces derniers jours sur un cargo russe soupçonné de ramener en Syrie des hélicoptères d'attaque de fabrication soviétique, du même type que ceux utilisés dans la répression des insurgés syriens.
La secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, s'était déjà alarmée au début du mois du transport présumé vers la Syrie d'hélicoptères en provenance de Russie. Moscou avait répondu qu'elle n'avait fait que réparer des hélicoptères livrés il y a des années à la Syrie, et a souligné ne livrer à Damas aucun équipement qui puisse être utilisé contre des manifestants «pacifiques».
» Obama et Poutine pour l'arrêt immédiat des violences en Syrie
• Pour une révision du mandat de Kofi Annan
La Ligue arabe demande par ailleurs le renforcement du mandat de Kofi Annan en Syrie pour permettre de mener à bien son plan de paix. «Nous devons trouver un nouveau mécanisme, quant au mandat de l'émissaire spécial (de l'ONU et de la Ligue arabe), il doit être revu de manière à ce que nous puissions être certains que toutes les parties respectent le plan», a déclaré Ahmed Ben Helli.
«Il nous faut un nouveau pas de la part du Conseil de sécurité, peut-être avec un renforcement de la pression sur le régime syrien», a-t-il ajouté, estimant qu'il faudrait «tôt ou tard» avoir recours au chapitre VII de la Charte des Nations unies (utilisé pour la Libye), qui prévoit des mesures coercitives en cas de menace contre la paix, allant jusqu'à l'usage de la force militaire.
D'ici là, il a proposé que «la mission des observateurs (soit) transformée en une mission de maintien de la paix». Mercredi, les Nations unies avait décidé de maintenir leurs 300 observateurs non armés en Syrie, en dépit de la hausse des violences dont ils sont la cible. Le chef des opérations de maintien de la paix de l'organisation, Hervé Ladsous, a expliqué que la suspension des patrouilles ne présageait pas de la fin de la mission.
» L'ONU réexamine sa mission en Syrie
• Le CICR veut évacuer des civils de Homs
À Homs, des blessés et des civils bloqués sont toujours dans l'attente d'une évacuation. Le Comité international de la Croix-Rouge a annoncé mercredi avoir obtenu, après en avoir fait la demande la veille, un accord de la part du gouvernement et des groupes d'opposition pour arrêter provisoirement les combats dans ce bastion de l'opposition au régime syrien.
» Homs, au coeur du drame syrien
• Le bilan s'élève à plus de 15.000 morts
Depuis le début, mi-mars 2011, de la révolte contre le régime du président Bachar el-Assad, le bilan s'élève en tout à au moins 15.026 morts, a estimé jeudi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Parmi ces victimes figurent au moins 10.480 civils, 3716 soldats et 830 déserteurs.
La Ligue arabe a demandé jeudi à la Russie de cesser de livrer des armes au régime syrien. «Quand vous livrez du matériel militaire, vous aidez à tuer des gens», a accusé le secrétaire général adjoint de l'organisation panarabe, Ahmed Ben Helli, reçu la veille au ministère des Affaires étrangères à Moscou.
Cette déclaration intervient au moment où les Occidentaux accentuent la pression sur Moscou pour qu'elle cesse ses livraisons d'armements à son allié syrien. Les regards se sont focalisés ces derniers jours sur un cargo russe soupçonné de ramener en Syrie des hélicoptères d'attaque de fabrication soviétique, du même type que ceux utilisés dans la répression des insurgés syriens.
La secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, s'était déjà alarmée au début du mois du transport présumé vers la Syrie d'hélicoptères en provenance de Russie. Moscou avait répondu qu'elle n'avait fait que réparer des hélicoptères livrés il y a des années à la Syrie, et a souligné ne livrer à Damas aucun équipement qui puisse être utilisé contre des manifestants «pacifiques».
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• Pour une révision du mandat de Kofi Annan
La Ligue arabe demande par ailleurs le renforcement du mandat de Kofi Annan en Syrie pour permettre de mener à bien son plan de paix. «Nous devons trouver un nouveau mécanisme, quant au mandat de l'émissaire spécial (de l'ONU et de la Ligue arabe), il doit être revu de manière à ce que nous puissions être certains que toutes les parties respectent le plan», a déclaré Ahmed Ben Helli.
«Il nous faut un nouveau pas de la part du Conseil de sécurité, peut-être avec un renforcement de la pression sur le régime syrien», a-t-il ajouté, estimant qu'il faudrait «tôt ou tard» avoir recours au chapitre VII de la Charte des Nations unies (utilisé pour la Libye), qui prévoit des mesures coercitives en cas de menace contre la paix, allant jusqu'à l'usage de la force militaire.
D'ici là, il a proposé que «la mission des observateurs (soit) transformée en une mission de maintien de la paix». Mercredi, les Nations unies avait décidé de maintenir leurs 300 observateurs non armés en Syrie, en dépit de la hausse des violences dont ils sont la cible. Le chef des opérations de maintien de la paix de l'organisation, Hervé Ladsous, a expliqué que la suspension des patrouilles ne présageait pas de la fin de la mission.
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À Homs, des blessés et des civils bloqués sont toujours dans l'attente d'une évacuation. Le Comité international de la Croix-Rouge a annoncé mercredi avoir obtenu, après en avoir fait la demande la veille, un accord de la part du gouvernement et des groupes d'opposition pour arrêter provisoirement les combats dans ce bastion de l'opposition au régime syrien.
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• Le bilan s'élève à plus de 15.000 morts
Depuis le début, mi-mars 2011, de la révolte contre le régime du président Bachar el-Assad, le bilan s'élève en tout à au moins 15.026 morts, a estimé jeudi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Parmi ces victimes figurent au moins 10.480 civils, 3716 soldats et 830 déserteurs.